
La localité d’Aiguillon-sur-Mer noyée sous les eaux
Les dégâts provoqués par Xynthia posent des questions sur la solidité des digues et les zones réputées « constructibles ».
« Il faut maintenant identifier les risques et les propriétaires concernés, puis instaurer des procédures plus rigoureuses pour aider les collectivités à appliquer les Plans de prévention des risques », a-t-il ajouté.
M.Borloo a rappelé, dans l’édition de jeudi de La Montagne, qu' »une proposition de réfection prioritaire des digues existantes sera établie avec un plan de financement sur cinq ans », alors que l’Etat a prévu d’augmenter sa participation. Il évalue à environ un million d’euros par kilomètre le coût des travaux sur les digues appartenant aussi bien à l’Etat, aux collectivités ou à des propriétaires privés.
Premières explications
Au lendemain du passage meurtrier de Xynthia, et à l’heure du bilan, les spécialistes avancent les premiers éléments d’explication.
Et ce, après avoir étudié « les moyens et le partage du financement » des travaux, a précisé, dans un entretien à La Montagne, le ministre de l’Ecologie après étude des « moyens et le partage du financement » des travaux.
Sur les quelque 10.000 km de digues érigées en France, certaines datent du Moyen-âge. En outre, ces constructions n’offrent jamais une garantie d’étanchéité à 100%.
« A partir du moment où l’on a construit une digue, c’est qu’il y avait la volonté de protéger une zone naturellement inondable. Elle est fiable tant que la cote de l’eau reste inférieure à celle de l’ouvrage: au-delà, son niveau de protection sera dépassé par l’ampleur d’une crue ou d’une tempête et il faudra gérer la crise. C’est inévitable » explique Patrice Mériaux, ingénieur à l’Unité de recherche ouvrages hydrauliques et hydrologie du Cemagref d’Aix en Provence.
Le Cemagref recense 9.000 km de digues, dont un millier le long du littoral, appartenant à des communes, des syndicats, voire des particuliers. L’Etat lui-même ne gère qu’environ 1.000 km de digues fluviales, essentiellement sur la Loire. Un vaste recensement, toujours en cours, a été lancé à la suite des grandes inondations du Rhône qui avaient noyé la Camargue en 1993 et 1994.
« C’est un parc très disparate, constitué au fil du temps : souvent, l’ouvrage qui avait été conçu pour protéger des champs abrite, 50 ans plus tard, des populations et il faut relever le niveau d’exigence », remarque Anne-Marie Levraut, chef du service des risques naturels et hydrauliques au ministère de l’Ecologie. Un tiers des digues sont actuellement gérées « par des maîtres d’ouvrage qui n’ont pas les capacités techniques ni financières de remplir toutes leurs obligations, y compris en zone urbaine », poursuit-elle.
La situation de la Faute-sur-Mer
Selon une étude menée récemment par la Direction départemental de l’équipement (DDE) de Vendée, la commune de la Faute-sur-Mer, durement frappée par la tempête Xynthia, était considérée comme une zone sensible construite « sur de vastes espaces gagnés sur la mer, ne tenant pas compte de la mémoire du risque ».
« La conjonction de deux phénomènes, de crue dans l’estuaire du Lay et de submersion marine pourrait avoir un impact très important sur les zones densifiées à l’arrière d’un réseau de digues vieillissant » indiquait le document présenté en octobre 2008 aux journées du Génie côtier, à Nice, par Stéphane Raison.
« Plus de 3.000 maisons sont construites derrière ces digues en terre (…) 40.000 personnes fréquentent quotidiennement la commune en été. La rupture des digues sur ce secteur engendrerait des dégâts majeurs aux biens et aux personnes », prévenait la DDE.
Selon l’adjoint au maire de la Faute-sur-Mer, Patrick Maslin les digues ne seraient pas directement en cause dans la catastrophe du week-end. « Il n’y a aucun souci avec les digues » et « les digues ont résisté » a déclaré l’élu qui explique que l’eau est venue par une autre brèche.
La question des zones inondables
Xynthia a rallumé le projecteur sur les règles de construction dans les zones inondables. Premier risque naturel en France, l’inondation concerne en effet une commune sur trois à des degrés divers, dont 300 grandes agglomérations, selon le ministère de l’Ecologie et du Développement durable. En 2008, 16.134 communes, soit 5,1 millions de Français, étaient ainsi concernés dans un pays où les zones inondables s’étendent sur plus de 27.000 km2.
Pourtant ces cinquante dernières années, l’urbanisation des zones inondables s’est accélérée. Dans l’Hérault ou l’Ille-et-Vilaine, les logements construits sur de tels sites ont augmenté de 20% en sept ans. Et selon une étude du Commissariat général au Développement durable, près de 100.000 logements ont encore été construits dans les zones inondables de 424 grandes communes entre 1999 et 2006, dont 8.000 dans les Alpes-Maritimes, le Var et le Val-de-Marne.
Vers un changement des pratiques ?
Si une partie de la classe politique respecte le temps du deuil, des voix commencent à s’élever pour dénoncer les permis de construire accordés dans les zones côtières.
« Il faut être raisonnable et construire à des distances plus importantes » de la mer, a ainsi déclaré lundi, le président du conseil général de Vendée, Philippe de Villiers. La secrétaire d’Etat à l’Ecologie, Chantal Jouanno, a souligné pour sa part qu’il fallait « durcir les règles » de construction dans les zones inondables et derrière les digues, en dépit des éventuelles pressions subies.
Le président Nicolas Sarkozy a promis qu’une « réflexion va être engagée sur le plan de l’urbanisme pour qu’une catastrophe de cette nature ne se reproduise plus ». « On ne peut pas transiger avec la sécurité », a-t-il assuré.
En Vendée, « il faut construire plus loin »
Pour le président du Conseil général de Vendée, la catastrophe impose de nouvelles normes de construction. Les décès sont à déplorer essentiellement dans des localités de la Vendée proches de la mer, qui ont été submergées, où les habitants surpris dans leur sommeil ont été noyés. « Sur le moyen terme, il faut construire autrement sur la côte, partout en France. L’Etat impose des normes qui sont respectées par les maires le plus souvent mais qui ne sont pas assez sévères », a dit Philippe de Villiers sur France info. Selon lui, les digues de plus en plus hautes et de plus en plus renforcées, sont anciennes et il n’est pas souhaitable de procéder à une perpétuelle consolidation. « Partout où la terre est au niveau de la mer, il est prudent de construire plus loin », a estimé le président du Conseil général.
Pour le président du MoDem François Bayrou, « ce qui apparaît, c’est que la plupart des victimes ont été piégées dans leur maison par la montée brutale des eaux, ce qui pose au moins deux questions »: « La première, c’est les autorisations de construire données dans des lotissements situés trop bas par rapport au niveau de risque de la montée de la mer » et « la deuxième question, c’est la nature et l’entretien des digues, qui datent dit-on du XIXe siècle, et dont l’état peut être mis en question », a-t-il ajouté.
16 réponses à to “Digues:des procédures plus rigoureuses, dit Borloo (france2)”
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les cartes bleues IGN donnent bcp d’altitudes par rapport au NGF.
Il me semble que les digues de La Faute sont à 4,50 m NGF (ou du moins était-ce la cote prévue dans les projets de réhabilitation). Or, la tempête a fait monter le niveau de l’eau jusqu’à 7 à 8 m NGF ! De là à dire qu’il suffirait de remonter les digues d’1 m ou environ, il s’en va quand même de beaucoup !
Quelqu’un connait-il la cote du pont qui relie L’Aiguillon et La Faute (et qui s’est retrouvé sous les eaux) ?
à Peter van Leeuwen
Vous me paraissez certes tout à fait sérieux .Audacieux en cette période précautionneuse .
Maintenant reste à convaincre qui de droit . N ‘est pas Ferdinand de Lesseps qui veut et encore lui eut bien du soucis .
1) il y a un investissement financier dont je doute que l’ état soit partisan .Car pour quels bénéfices? Très maigre avantage qu’un port de plaisance !!
2) vous auriez à affronter de véritables spécialistes du sous -sol , des écologistes et tous les sceptiques .
http://planetevivante.files.wordpress.com/2010/03/carte_pointe_arcay.jpg?w=474&h=439.[img]http://planetevivante.files.wordpress.com/2010/03/carte_pointe_arcay.jpg?w=474&h=439[/img]
Merci de toutes ces réactions.
Je ne connais évidemment pas la situation locale, mais avec 40 ans d’expérience dans le domaine de protection côtière je ne crois pas dire que des bêtises.
Je ne suis pas convaincu que la démolition aujourd’hui de tant de maisons et la réparation des digues est une solution durable à long terme.
Pour un Plan Delta j’ai d’ailleurs seulement dit que c’est une variante qui d’après moi doit être prise en compte dans la préparation du plan digues.
Pour le reste, je préfère trouver une solution à chaque problème plutôt que de trouver un problème à chaque solution.
Depuis les années 50 de l’autre siècle, les techniques ont considérablement évoluées. Aux Pays-Bas aussi on rend des terres à la mer, mais sécurité d’abord.
Le barrage anti-tempête dans l’Escaut oriental est toujours ouvert(sauf grande tempête), pour préserver l’environnement dans ce bassin, mais, comme dit aussi Corrine Lepage, les gens passent maintenant avant l’environnement. Cependant, l’un n’a pas forcément besoin de passer avant l’autre.
Je peux vous parler de sable et de vase. En Corée nous avons fait un port sur 40m de vase. Du sable on va au besoin le chercher à 100km avec des dragues suceuses de 40.000m3 et avec le logiciel Unibest on peut simuler les modifications morphologiques d’une côte avec une précision raisonnable.
Mais avant tout cela, quelle variante durable adopter?
Peter van Leeuwen
à lafaute :
Je n’étais pas à la réunion, et je ne sais donc pas ce qui s’y est dit ou pas. Mais ce type de propos me paraît relever du « café du Commerce », et surtout pas d’une réflexion solidement étayée par une connaissance minimale des lieux ni du problème !
En quelque sorte boucher l’estuaire, en se disant que l’eau n’y reviendra pas ? Et que fait-on du Lay ?
Il faudrait plus de modestie dans l’approche de ces phénomènes et dans les perspectives de gestion des éléments naturels…
je lui répondrais que jouer avec la nature est jouer à l’aprenti sorcier! On a fait assez de dégâts comme cela sans faire de nouvelles expériences désastreuses!
à vous qui parlez des digues… Que pensez-vous de l’intervention de ce Monsieur samedi à la réunion qui propose de déverser quelques tonnes de pierre dans l’estuaire du lay pour sauver La faute et l’Aiguillon ?
cher Loutron
Voyons jusqu’où Peter van Leeuwen peut aller mais il me semble que vous soyez de bon conseil .
Je signale à Peter qui veut faire du béton que le sable est une denrée rare ( me semble -t- il ).On déshabille Paul pour habiller Pierre .On va chercher je ne sais où ( je préfère ne pas savoir si c’est à Longeville ou à la pointe d Arcay ) du sable ailleurs pour refaire la plage de la Tranche , on affaiblit donc le littoral ,ailleurs .
« » » »que l’endiguement n’est pas forcément la seule ni la meilleure façon de se défendre contre la mer. » » »
d’accord mais dans le cas précis de la faute un bon endiguement en aval du pont aurait été nécessaire (et est nécessaire ) .
hks
à Peter van Leeuwen,
Votre « plan delta » ignore un certain nombre de réalités locales :
– ce n’est pas du sable, que vous trouverez, mais de la vase, sur une très grande épaisseur ;
– un programme de fermeture de la baie de l’Aiguillon par endiguement a déjà existé dans les années 1950-1960. Sa réalisation s’est heurtée à ce problème de vase, qui a englouti des tonnes de béton… C’est la Cour des Comptes qui a au final mis un terme à la gabegie ;
– la pointe d’Arçay, sur laquelle vous voudriez ancrer votre digue, est un espace sableux très mouvant, en développement constant ;
– enfin, la Pointe d’Arçay et la baie de l’Aiguillon sont des réserves naturelles, dans lesquelles tout aménagement lourd de ce type est exclu.
D’autre part, quitte à s’inspirer de l’exemple hollandais, il serait honnête d’expliquer que la « dépoldérisation » est aujourd’hui une réalité, où l’on rend volontairement des terres à la mer. C’est aussi le cas en Angleterre et en Allemangne (http://mappemonde.mgm.fr/num24/fig09/fig09401.html). Certes, c’est une révolution culturelle, mais il faut bien considérer que l’endiguement n’est pas forcément la seule ni la meilleure façon de se défendre contre la mer.
Apparament je n’ai pas pu joindre le plan, je n’ai pas de site Web. Je l’enverrai séparément à l’AVIF, qui pourra peut être le mettre sur le site/blog.
edit : Plan Delta Anse de l’Aiguillon Version1 11042010 SPvL.doc
Peter van Leeuwen
Suite 2
En annexe (si ça marche) une première variante pour un « Plan Delta » pour l’Anse de l’Aiguillon. Ceci est évidemment une première esquisse et il faudra des études sérieuses pour d’abord déterminer la faisabilité et ensuite la comparer au rehaussement et renforcement des digues. Cependant:
– Pour renforcer et rehausser les digues existantes la place fera souvent défaut,
– Cette digue de fermeture au large, brise-lames compris, à une longueur de 22km contre les digues existantes qqs 55km,
– La construction de cette digue off-shore fera des digues intérieures des digues de compartimentage,
– Cette digue neuve peut avoir les dimensions nécessaires pour protéger tout le bassin derrière et il ne manquera jamais de place pour la rehausser,
– S’il y a une brèche dans la digue, l’eau qui entre remplit le bassin et une sélection judicieuse de cotes de fermeture déterminera la durée de remplissage avant que les digues secondaires ne soient menacées,
– Le barrage anti-tempête mobile doit toujours être ouvert, pour assurer le marnage dans le bassin, il sera fermé seulement quand une cote d’alerte est atteinte,
– La construction du port de plaisance peut fournir le sable pour la construction de la digue.
On peut encore écrire des pages et des pages, je préfère en rester là pour l’instant. Je mets mon plan dans le domaine public en espérant que ce projet peut soutenir les sinistrés dans leur lutte contre les décisions arbitraires.
Peter van Leeuwen
[img]C:\Documents and Settings\Peter van Leeuwen\Desktop\Plan Delta Anse de l’Aiguillon version 1 11042010SPvL[/img]
A Peter van Leeuwen
Et les sous marins ?
C’est bien aussi, et c’est protégé en 3D contre les eaux.
Dans un seul sous marin, on peut faire vivre 200 personnes.
Ce que vous proposez, c’est à peu de choses près, ce que l’on nous avait proposé lorsque j’avais été inondé, une protection périphérique de notre lotissement avec une porte qui se ferme en cas d’inondation …
ET on attend que l’eau se retire pour sortir de « fort apache ».
Il me semble que si la contrainte impose des constructions en zone manifestement inondables, ce ne sont pas les maisons qu’ils faut d’abord construire, mais les infrastructures permettant de sécuriser les lieux.
Y avait-il contrainte pour construire ces maisons sur ces terrains ? comme sur le mien à l’époque ? NON
Combien de morts sommes nous en capacité d’accepter avec des solutions telles que vous les proposez ?.
Suite:
Des grandes catastrophes demandent des grandes mesures.
La catastrophe Xynthia appelle peut être à la préparation d’un « Plan Delta », comme aux Pays-Bas après la catastrophe du 1er février 1953 (1835 morts).
Parmi les variantes pour la mise au point du « Plan Digues » il faut donc certainement prendre en compte une fermeture de l’Anse de l’Aguillon. Cette fermeture pourrait se réaliser par une digue qui court depuis la Faute jusqu’à Lozières ou jusqu’à l’Houmeau. Pour préserver l’environnement de l’Anse, un barrage anti-tempête dans la digue doit permettre le maintien du marnage dans l’Anse. Des bateaux pourront aussi rentrer et sortir par le barrage ouvert.
Ce barrage sera fermé avant qu’une cote d’alerte soit atteint. L’avantage d’une telle digue est qu’elle est relativement courte comparé à la longueur de toutes les digues qui font le tour de l’Anse et qui longent le Lay et la Sèvre Niortaise.
Des études morphologiques sont évidemment nécessaires pour étudier le comportement de la nouvelle situation avec tout le sable amené par le Lay et la Sèvre et avec le transport littoral.
Une telle digues demande beaucoup de sable.
A l’intérieur de la digue de fermeture un port de plaisance peut être réalisé, rendant le projet de Brétignolles-sur-Mer superflu. Ce port sera parfaitement abrité.
Le sable provenant du dragage de ce port de plaisance peut servir pour la construction de la digue.
La dimension du bassin derrière la digue est telle que, même s’il y a une brèche dans la digue, il est probable que les digues secondaires ne soient pas menacées à cause du lent remplissage du bassin.
Avec une telle digue de fermeture, on pourra donc continuer tranquillement à vivre dans les zones déclarées aujourd’hui zones noires.
Je prépare un plan pour cette variante, que je mettrai sur ce site probablement lundi.
Peter van Leeuwen
à Peter van Leeuwen,
Les digues, à la Faute, étaient confiées à deux associations syndicales : l’association syndicale de la vallée du Lay qui regroupait surtout des agriculteurs soucieux de protéger leurs terres et à l’association syndicale des marais, dite « les chauveau » beaucoup plus ancienne où seuls les propriétaires de plus de 2 ha (!)pouvaient avoir un droit de vote ( les petits pouvaient se regrouper ). le président de cette dernière association était Philippe Babin. Elle a été dissoute en septembre dernier et c’est la commune qui était chargée de gérer ces problèmes.C’est résumer un peu vite une situation compliquée mais il serait grand temps que des ouvrages aussi importants soient confiés à des responsables compétents
Une sortie sur le toit, en hivers avec un vent de 100 km/h ! Vous êtes mort en quelques heures. Il faut un véritable abri fermé.
Maintenant les procédures judiciaires vont probablement être engagées contre les décisions de démolir tant de maisons.
Les arguments suivant pourront probablement être utile dans ce combat:
– Des inondations moins importantes, disons 1m, moins létales, ne sont pas acceptables non plus, il faut alors des digues qui tiennent,
– Même une maison du type vendéenne peut être équipée facilement pour fuire vers un niveau supérieur, une trappe dans le plafond, avec un vlizotrap (escalier Vlizo)qui en temps normal est plié sur la trappe, et ensuite un vélux et un escabot pour sortir sur le tôît, voir le site http://images.google.fr/images?hl=fr&q=vlizotrap&um=1&ie=UTF-8&ei=ot28S73LEoH0_Aaqt7TRBg&sa=X&oi=image_result_group&ct=title&resnum=4&ved=0CCEQsAQwAw
– La digue côté mer doit être la plus solide, mais vers l’intérieur on peut faire des digues de compartimentage, qui elles ne subissent qu’une mer étale, donc sans houle, une digue en argile suffit pour ce type de construction,
– Si on sait que la gestion des digues est aujourd’hui pratiquement une véritable science, on peut assumer que la gestion des digues était effectuée par des gens incompétents. Est-ce qu’ils disposaient seulement de budgets pour faire effectuer des vérifications par des experts?
– Et dans 10 ans, avec l’augmentation du niveau de la mer, on réajuste les zones noires et on fait encore démolir X maisons? et dans 20 ans? Ça en finit où et qui voudrait encore habiter dans la zone jaune? Quelle société d’assurance veut encore assurer ces maisons? Oui, mais contre quelle prime?
– Il n’y a qu’une solution, construire des digues qui tiennent. Pourquoi personne n’ose dire cela?
– Des digues qui tiennent ça existe, donc……….
A suivre si j’ai d’autres arguments.
Peter van Leeuwen