Tandis que l’administration mène l’enquête suite à la trentaine de morts causée par Xynthia en Vendée, les Verts et de Villiers accusent.

La Faute-sur-Mer inondée, vue du ciel le 3 mars 2010
Photo : Bertrand Guay/AFP
Une semaine après que la tempête Xynthia a causé cinquante-trois morts en France, les questions se précisent quant aux possibles responsabilités des communes sinistrées, notamment quant à leurs politiques d’urbanisation des zones inondables.
Principales victimes de la tempête et cibles des critiques : l’Aiguillon-sur-Mer et la Faute-sur-Mer, une commune de 2.500 habitants où résidaient la plupart des 29 Vendéens tués lors du passage de la tempête Xynthia.
Le drame était sans doute d’autant plus évitable, que bien avant la tempête du 27 février 2010, la mairie de la Faute-sur-Mer, la préfecture de Vendée et les propriétaires du cru étaient déjà en conflit sur la question du développement urbanistique de ce littoral.
Dans une étude récente, la direction départementale de l’Equipement avait constaté que cette commune avait été construite « sur de vastes espaces gagnés sur la mer, ne tenant pas compte de la mémoire du risque ».
En attendant de plus amples informations, René Marratier, le maire de La Faute-sur-Mer se serait vu imposer l’interdiction de toute nouvelle construction et la fermeture rapide du camping municipal « la Côte de Lumière ».
Dans le même courrier, Jean-Jacques Brot, le préfet de Vendée aurait par ailleurs exigé le retrait de permis de construire sur le lotissement des Doris, situé en pleine cuvette, dans la zone inondable de la Faute-sur-Mer.
Sur la même longueur d’onde, Philippe de Villiers, le président du conseil général de Vendée, a demandé que les logements de La Faute sinistrés lors de la tempête du 27 ne soient pas reconstruits et que leurs occupants soient indemnisés par les promoteurs qui leur ont vendu ces biens immobiliers.
Selon de Villiers, cet « épicentre de la tragédie doit être immédiatement restitué à sa vocation naturelle de marais », considérant que « là où la mer est venue, elle reviendra » et qu’il y a donc « risque mortel » pour les habitants.
Alors qu’ils envisagent de saisir l’Assemblée nationale pour qu’une commission parlementaire mène l’enquête sur ce drame, à travers Noël Mamère, les Verts ont dénoncé le non respect de « la loi Littoral » et de « la loi Barnier de 1995, qui instituait les plans de prévention de risques d’inondation ».
2 réponses à to “Tempête Xynthia : à qui la faute ? (metrofrance.com)”
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Ce qui est malheureux c’est qu’on discute sur la comête; je n’ai pas encore entendu un seul responsable qui envisage une solution permettant d’eviter le pire si demain le même evenement se produira.
Ils deviennent tous tout d’un coup spécialiste de l’urbanisme mais pas specialiste de SAUVEGARDE DE LA VIE. C’est plutot des reglement de compte qui s’étalent.
Peut on plutot envisager des construction de maisons de secours pour se refugier ? Organiser le secours de manière rationnel ? disposer de vehicule et de barque dans des endoits stratégique en cas d’alerte ? etc.. etc…
LA QUESTION N EST PAS QUI SONT LES RESPONSABLE DEVANT UN TEL EVENEMENT LE SEUL PROBLEME LES PROMOTEUR COMME LES MAIRES ET L ETAT SON RESPONSABLE DE TOUT CES CONSTRUCTION XYNTHIA AURA FAIT AU TEMPS DE VICTIME MEME SI LE PPRI AURAI ETE RESPCTER