La commune de L’Aiguillon-sur-Mer.
La SMACL s’est déjà assuré les services de cabinets spécialisés au cas où collectivités ou élus seraient mis en cause.
La mutuelle niortaise est l’assureur de La Faute et de L’Aiguillon-sur-Mer,
les deux communes les plus meurtries par le cataclysme qui a frappé la côte.
Hier soir, les dirigeants de la SMACL revenaient de L’Aiguillon et de La Faute-sur-Mer, où ils avaient passé une partie de la journée. La mutuelle niortaise est l’assureur des deux communes les plus sévèrement touchées par le drame Xynthia. Elle assure aussi Les Sables-d’Olonne, Aytré, Charron, ou la communauté d’agglomération de La Rochelle. La liste noire des collectivités frappées par la tempête.
Normal de se retrouver en première ligne quand on est l’un des deux acteurs majeurs en France (avec Groupama) de l’assurance des collectivités locales : la moitié des villes françaises de plus de 50.000 habitants, ont un contrat à la SMACL.
Centaines de milliers d’euros
La SMACL assure le patrimoine communal. Ce n’est pas sur La Faute et L’Aiguillon que la facture, de ce point de vue, sera la plus élevée : les dégâts s’y chiffrent pour le moment en centaines de milliers d’euros contre plusieurs millions sur La Rochelle.
Le coût total de la tempête pour la SMACL ? Une toute première estimation, « non consolidée et non définitive », fait état de 15 M€. Un chiffre susceptible d’évoluer très vite à la hausse : « Les communes se sont d’abord occupé des mesures d’urgence pour venir en aide aux habitants avant de faire le tour de leur patrimoine », indique Jean-François Irastorza, directeur de cabinet du président du conseil de surveillance, pour expliquer le côté très provisoire de l’estimation.
Une facture que de toute façon, l’assureur sait pouvoir assumer : « Nous pouvons faire face sans que ça nous mette en difficulté », indique le président du directoire, Christian Ottavioli qui rappelle que lors de la campagne d’appels d’offres fin 2009, la SMACL a raflé 35 % du marché français et que le chiffre d’affaires l’an dernier a grimpé de 14 % par rapport à 2008.
Pointées du doigt
Mais une fois les dommages remboursés, un nouveau front risque de s’ouvrir. Celui de la responsabilité éventuelle des communes de La Faute et L’Aiguillon, pointées du doigt aussitôt après la catastrophe. « Nous mettrons à disposition de nos sociétaires les moyens leur permettant de se défendre devant toute juridiction civile ou répressive devant laquelle ils pourraient être appelés », annonce Jean-François Irastorza.
Sans attendre, la SMACL s’est déjà assuré les services de deux cabinets, un cabinet d’experts en droit de l’urbanisme, et un cabinet d’avocats spécialisés, pour épauler les communes ou élus. Des communes et des maires dont on juge à la SMACL qu’ils « sont la cible d’une vindicte ».
Yves Revert
Une réponse à to “Tempête Xynthia : la SMACL en première ligne (La Nouvelle République)”
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la GMF pour notre cas de voiture neuve (3mois) nous retient une franchise de 380euros pour la révion du véhicule qui a roulé dans l’eau de mer 30cm environ – si une autre cause de sinistre avait eu lieu la franchise aurait été de 205euros – quel avantage d’être classés catastrophe naturelle!!!!!!!!