le 27.03.2010 17h58

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« C’est clair et c’est acquis. Il est hors de question de reconstruire la cuvette mortifère de la Faute-sur-Mer mais il faut mettre la partition en musique, notamment pour veiller à la sécurité juridique et financière de l’opération », a-t-il fait savoir aux maires, la veille, lors d’une assemblée des élus du littoral vendéen.

La cartographie de la zone est encore en discussion avec notamment les administrations centrales de l’Etat. Une réunion interministérielle doit avoir lieu à Matignon le 30 mars.

« Il n’est pas question de vitrifier le littoral vendéen mais rien ne pourra s’effectuer comme avant », a assuré le préfet, indiquant être « préoccupé » par les « retours contradictoires » venant des compagnies d’assurance.

« Les discussions avec les assurances sont un combat », a-t-il résumé.

Le projet de réinstallation va porter sur plusieurs centaines d’habitations principales et secondaires « et il n’est pas question de spolier les gens concernés. Il faut une juste réparation du préjudice enduré. Le processus sera coûteux et long. C’est une course contre la montre mais on ne peut pas faire les choses n’importe comment », a ajouté le préfet.

22 réponses à to “La « cuvette mortifère » de la Faute-sur-Mer ne sera pas reconstruite (Le Progres)”

  • bercat44 says:

    A administrateur:bien que la brasserie du plan d’eau( dont j’étais le propriètaire)ait été touchée,mais sans commune mesure avec les sinistrés,je peux me mettre à la disposition de l’asso,afin de défendre nos intérets au niveau de la justice européenne,si besoin. Amicalement

  • hks says:

    à Han

    Je vous remercie pour le soutien.
    Je le redis je parle d’un sujet qui peut ne pas sembler urgent .
    Reste que la plage à terme (et à court terme) c’est un problème .

    Ce ne sont pas les quelque mètres gagnés chaque années à la pointe d’ Arcay qui vont contrebalancer la perte d’ un tiers de la plage entre la faute et la Grière .
    A la pointe, au delà de la plage naturiste ( très modérément fréquentée ) il n’y a plus personne par manque d’accès .
    En revanche la plage de la belle Henriette était fréquentée , à marée basse notamment . C’ était un lieu de ramassage des coquillages et un espace pour les joggeurs .

    Pour les Souvenirs : le courant a été barré par cette dune perpendiculaire à la Chenolette ( en 1970 ..?..je ne parviens pas à me souvenir exactement ) parce que la mer avait passé la dune et frappait la digue en béton (et pierres au niveau du casino ).
    Du temps de la passerelle la grande plage n’était pas très large et réduite à quelques dizaines de mètres de large par garde marée puisque le courant lui aussi subissait la marée.
    J ‘ai le vague souvenir des plagistes fuyant la plage submergée ,par la passerelle .

    Ce courant avait donc son origine à la belle Henriette là même où il y a une brèche il longeait donc la digue en béton et était profond de deux mètres .

    hks

  • hks says:

    à Han
    Je vous remercie pour le soutien.
    Je le redis je parle d’un sujet qui peut ne pas sembler urgent .
    Reste que la plage à terme et à court terme c’est un problème .
    Ce ne sont pas les quelque mètres gagnés chaque années à la pointe d’ Arcay qui vont contrebalancer la perte d un tiers de la plage entre la faute et la Grière .
    Au delaà de la limiote de laplge naturiste ( trèsmodérement fréqauntée ) il ya psupersonne parmanque daccès .
    En revanche la plage de la belle Henriette était fréquentée à marée basse notamment . C’ était un lieu de ramssa

  • Han says:

    Bonjour

    Suis d accord avec HKS , la belle henriette a été gagné par l homme et dans les années 65 , il y avait des bateaux de pêche mouillés à la chenolette, et c est vrai aussi une grande plage de la faute fort dangereuse quand le bras de la chenolette se vidait . La dune est beaucoup plus haute maintenant qu à cette époque et effectivement elle a laché dans les conditions exceptionnelles de xynthia mais il faut la refermer et reprendre les « ganivelles » qui ont permis de gagner sur l’ érosion . En vous promenant vous verrez sur la dune au niveau de la chenolette un ancien amer qui est maintenant largement sous le niveau de la dune et invisible de la mer .
    J ai effectivement vu plusieurs fois la mer lécher la digue en béton mais ca fait bien longtemps que ce n était plus arrivé .

  • FwP says:

    En réponse à Poulun,

    Merci pour ce message riche

    Sur la rapidité des remboursement, je suis tout à fait d’accord avec votre remarque, je fait surtout allusion (égoïstement probablement) aux remboursement des sinistrés dont la maison va être détruite (j’en suis très probablement)qui si nous n’avons pas des mécanismes de dédommagement complets proposés par l’état, risquent d’être spoliés d’une partie du remboursement (décote, prix du terrain…)

    Notre situation (là encore pour ceux dont la maison va être détruite) n’es pas inextricable, mais au contraire relativement claire, la difficulté étant de savoir qui va prendre ses responsabilités au delà des effets d’annonce…
    Pour ceux dont la maison va rester sur place, effectivement le problème de la responsabilité se pose (en fait à nouveau) d’autant que nous sommes avertis!!!
    Oui c’est le rôle des pouvoirs publics de mettre cela en oeuvre,mais j’aimerai comprendre pourquoi nous faisons toujours référence aux travaux de la digue à La Faute, cette dernière n’ayant pas été brisée mais débordée par l’eau… et cyniquement ne croyez vous pas que au delà de l’aspect statistiquement faible de la reproduction d’un tel scénario, nous sommes plus clair sur les alertes et les conditions pour que cela se représente (cf les grande marrées d’aujourd’hui et la tempête décalée dans le temps)

    En ce qui concerne le débat et tout ce qui tourne autour, je suis encore d’accord, mais j’aimerai que tout le monde comprenne la position (probablement pas unique) de quelqu’un comme moi, dont la maison est au coeur de la zone de débat (la cuvette mortifère comme s’applique à l’appeler le ème pouvoir)
    1) nous avons déploré et pleuré les disparus (je rappelle que 5 de mes voisins directs dont 2 enfants sont morts cette nuit là, et ça mon épouse et moi ne l’oublierons JAMAIS)
    2) Comme les anglo-saxons le disent « the show must go on » et nous devons nous appliquer à trouver des solutions qui vont nous éviter une seconde catastrophe qui elle est financière (remboursement de prêt entre autre….) et morale (trouver à se « refaire » autrement après cette catastrophe)
    3)Travailler avec tous sur le pourquoi, à qui la faute (sans jeu de mots) et surtout pour que nous tirions tous les leçon du drame, et là le débat technique aura toute sa force.

    C’est pour cela qu’aller vite sur les indemnisations de toutes sorte donnera de la sérénité au débat technique et évitera certain lynchage dont je suis aujourd’hui, moralement, un des acteurs et qui ne sont absolument pas constructifs voir parfois pas très justes.

    Oui d’un point de vue purement épistolaire le terme « cuvette mortifère » est juste, c’est son utilisation à but journalistique voir promotionnel qui me choque plus, pour ce lieu la messe est dite (et sincèrement ça m’arrange à titre perso), sans avoir eu ce travail technique dont vous parlez.

    Comme vous je suis heureux de la création de cette association, à laquelle j’ai déjà manifesté aux fondateurs, ma volonté d’être membre; quand à ces objectifs et moyens, ce sera évidement comme pour toute association, débattu ….

    Salutations

  • hks says:

    à Julie (suite)

    Je parlais( bien évidemment) de l’ école estivale de char à voile ( exit du char à voile!! ).

    Si j’observe les photos de Vjoncheray( prises au moment des faits )la brèche à la belle Henriette n’était pas si large .

    Vous avez un camping ( mobile Home ) sur la rive et en hauteur lequel n’a pas été inondé .Ce camping n’a plus aucun accès à la plage puisqu’il n’y a plus de plage .Ou bien elle est inaccessible .
    C’est un problème . D’une certaine manière c’est pour toute cette zone habitée en été un sinistre par défaut de plage .

    Je mesure la difficulté technique de remblaiement .Pour remblayer il faut du sable .En prenant à droite ce qu’on met à gauche alors on fragilise à droite .

    Si on ne fait rien pour la Belle Henriette la plage de la Faute est réduite d’ un bon tiers .
    Les accès au nord du bourg sont(de fait ) submergés (par la belle Henriette) ne restent que ceux de la grande plage et plus au sud .

    Vous allez peut- être me dire que puisqu’il n y aura plus d’estivant ça va bien suffire
    ( j’ironise )

    FERMER la dune A LA BELLE HENRIETE me parait indispensable .

  • hks says:

    à julie
    Je sais que j’interviens sur un sujet connexe alors que les sinistrés eux et fort justement pensent à défendre leur droits .
    ……………………………………………….

    Vous me dîtes «  » » » »mais la plage, moins on y touchera, mieux cela vaudra à mon avis. » » » » »(Julie)

    PAS D’ACCORD

    Est-ce qu’il agit de toucher à la plage ?
    Oui sans doute ,parce qu’ il s’agit de sauvegarder la plage .

    En fait à la Belle Henriette il n’y a plus de plage .

    La mer peu éroder la dune du côté de la Faute assez loin et jusqu’au niveau de l’école de voile .
    Vous n’y croyez pas . Je prends acte .
    ……………………………………………..

    Pourquoi la zone de la grande plage est- elle protégée ?
    Parce qu’en 1970*** on a construit une dune transversale/perpendiculaire à la mer ( au niveau de la Chenolette ).

    La mer en 1969 battait la digue en béton . La plage par grande marée( l’ été / j’ y étais ) n’était pas plus large que celle de la Tranche .
    Est- ce ce que que vous voulez ?

    ……………………………………………..

    Puisque vous êtes écologiste !
    il y a une zone herbacée entre la digue en béton et les dunes qui est a protéger .
    Vous parlez de tourisme vert et des estivants qui sont censés aimer la zone sauvage des lagunes . Je parcours chaque jour ou presque cette zone en été, il n’y a personne . Ma femme moi et mon chien y sommes les seuls estivants .
    ………………………………….

    La Belle Henriette du temps mon enfance était une zone interdite .Maudite puisqu’il y avait eu noyades . c’était une zone de sables mouvants, insalubre et redoutée.
    je vous trouve quelque peu irénique .

    ………………………………….

    PS*** Qu’on me corrige sur les dates ,je parle de mémoire .

  • poulun says:

    En réponse à FwP entre autres.
    Vous dîtes, remboursement rapide sinon l’opinion publique va vite oublier.
    – attention aux remboursements trop rapides, il faut me semble t’il qu’il y ait lors de ces remboursements, tant sur le plan mobilier qu’immobilier, l’assurance des compagnies que ces indemnisations seront reconductibles si vous deviez encore être sinistré après réparation de vos biens.
    – Vous êtes en ce moment dans une situation inextricable, sans protection, les travaux de réfection de digue à ma connaissance ne sont pas réalisés, alors quid d’une deuxième inondation ? qui en aurait la responsabilité ? la mairie qui aurait laissé la population continuer à habiter ses maisons sans protection ?
    – je n’ose imaginer un tel scénario, et cependant c’est bien le rôle des pouvoirs public de tout mettre en oeuvre pour préserver la vie de ses habitants.
    A propos du débat technique, il est indispensable que ce débat pour ne pas dire enquête soit engagée et elle ne peut se faire que par des experts judiciaires mandatés par les tribunaux après dépôt de plainte.
    D’ailleurs vous avez une association qui est en train de se mettre en place, elle est indispensable, elle sera le relais entre les sinistrés, les administrations et vos conseils ?
    La vérité à terme ne viendra que d’une décision de justice qui définira les responsables ( entité physique ou morale ) et attribuera le % de responsabilité de chacun.
    – Vous évoquez également le terme: mortifère, qui vous choque énormément.
    Je vous comprends.
    Celui ou ceux qui ont donné cette définition, sont dans le vrai puisqu’il y a eu grand nombre de décès, à ceci près que ce n’est pas la cuvette qui est mortifère.
    – cette cuvette est naturelle, elle est le lit naturel marin par extension en cas de marée à très fort coefficient.
    – si ce n’était pas le cas, alors pourquoi aurait-il fallu construire une digue de protection ?
    – devant la justice, les experts devront et démontreront probablement cet état de fait, ce sera la clé de voûte d’une décision de justice je pense.
    – ce qui est mortifère ce sont, les décisions successives au fil des ans et décennies qui ont fait de cette zone d’extension marine des zones de construction.
    Félicitations au Président de cette nouvelle association, vous êtes volontaire et courageux.
    Salutations

  • FwP says:

    Réaction aux propos de Soizic29

    Je suis tout à fait d’accord sur le fait que les propriétaires ne sont pas riches, je suis propriétaire d’une belle maison de moins de 2 ans et qui va très certainement être détruite.

    Je veux juste souligner que tout doit être fait pour aller vite dans les indemnisations, car sinon l opinion publique va « oublier » et nous allons rentrer dans un débat technique

    Par ailleurs je suis choqué par l’utilisation du vocable « la cuvette mortifère »

  • julie says:

    à HKS,
    Lors de la tempête, la lagune de la Belle Henriette s’est ouverte sur la mer. Il a été décidé de refermer le cordon dunaire: la « réparation » n’a pas tenu! la lagune est redevenue ce qu’on appelle un « crochon ». Il faut se méfier des travaux faits sur les rivages! Depuis des décennies les courants ramènent le sable sur la pointe d’Arçay qui s’allonge tous les ans de quelques mètres. Nous avons pour l’instant la « chance » que la plage et les dunes protègent la partie ouest de La Faute. Des rivages protégés par des lois qui donnent à notre village son cachet sauvage que les touristes (et les habitants)aiment tant.Sans doute, la route côté Belle Henriette devrait être protégée par une digue mais la plage, moins on y touchera, mieux cela vaudra à mon avis.
    Quant au tourisme hotelier, il existe peu à La Faute sur Mer. Je pense que tous les secours, journalistes, assueurs présents l’ont remarqué. C’est peut-être à développer.
    Je ne dirais pas que la vie est rude en hiver, c’est juste beaucoup plus calme ( si on peut dire cela aujourd’hui) qu’en été. Le climat y est très tempéré et cela explique le nombre de retaités qui s’y installent. Par contre peu de jeunes ménages (prix élevé des terrains et travail précaire) et une école moribonde.
    Tout est à repenser aujourd’hui dans cette commune.

  • hks says:

    à Julie

    On pensait que le danger c’était la mer*** mais c’était de la rivière qu’il fallait se méfier .Le danger persiste tant qu’une digue sans aucun passage abaissé ( aucun ) et prolongée très au loin ne sera pas édifiée .
    Mais une digue de terre suffit .
    Il n’y a pas sur la rive fautaise du Lay à craindre l’ assaut des vagues .
    Ce qu’il faut c’est de la hauteur et aucune brèche .

    Du côté mer , à la belle Henriette la dune devrait être remontée/refaite (je le redis)
    Je ne suis pas sur place pour savoir ce qu’il en est du rivage … mais si la mer va au bord de la route de la tranche, elle peut la passer ,de plus reformer un courant en bord de la digue en béton .
    ……………………………………………….;

    Je ne suis pas aussi pessimiste que vous.
    Que la période estivale soit moins fréquentée , c’est probable , moins de campeurs déjà et peut être moins de locations .Moins de passage dans les hôtels ? c’est incertain .Les propriétaires peu ou non sinistrés viendront . Pourquoi ne viendraient-ils pas ?

    Les habitués mesurent le danger réel .

    (entre parenthèses le danger d’incendie à la pointe d’Arcay est loin d’être négligeable )

    La faute en hiver ? J’ y ai parfois séjourné en février .Les conditions de vie sont rudes en hiver ..( n’est ce pas !)

    *** je ne pense pas qu ‘à terme la question discutée de l’élévation du niveau de la mer soit vraiment à considérer .Les facteurs actuels de dangerosité sont réels .Ils sont dans les courants maritimes qui forment et déforment les rivages .On doit donc procéder à des interventions mécaniques de protection .

    hks

  • julie says:

    La zone boisée dont vous parlez s’appelle le Hâvre. Elle est effectivement en zone inondable et a subi, elle aussi les dégâts de la tempête. On en a peu parlé car, à cette époque de l’année, elle n’est pas habitée, heureusement! peu de chance qu’elle devienne un jour constructible d’autant plus qu’une grande partie est trop près de la réserve naturelle de la pointe d’Arçay. Il reste quelques terrains non construits dans la commune, dont un petit lotissement communal(un peu inondé lui aussi),mais effectivement pas assez pour remplacer tous les logements qui risquent d’être détruits. La commune a effectivement beaucoup de souci à se faire pour son avenir à moins peut-être de jouer la carte tourisme écolo car le cadre est vraiment idyllique. Mais elle risque de devenir une ville fantôme en hiver car les commerces n’y seront plus rentables. Tout le monde ne sera pas relogé à la Faute, c’est certain…..c’est angoissant pour l’avenir.

  • hks says:

    Mais où reconstruire à la faute ? C’est sursaturé .

    Restent quelques espaces libres non densément construits vers la pointe au delà des lotissements fortement sinistrés .Au delà de la rue du banc des marsouins .
    Apparemment la zone( boisée ) n’est pas viabilisée , il y a (de mémoire) pas mal de caravanes ou/et autres abris légers )
    Ces terrains ne sont peut -être pas inondables (à savoir ) mais pas sans déjà des propriétaires .
    ( de plus la zone déclarées définitivement inconstructible va peut être englober toute cette zone là )
    Alors où reconstruire les logements de la dite «  »cuvette » » ?

    Et pire si le préfet a la main lourde .

  • julie says:

    Savez-vous qu’il y a une quinzaine d’année,la chargée d’urbanisme de la commune ( qui était déjà la même) avait lancé un projet sur ces terrains :couper la digue pour faire entrer l’eau et construire une marina! Ce projet a été refusé par les services compétents.Ironique non? Alors, de grâce, ne nous précipitons pas pour reconstruire à tout prix.

  • Jean-Paul says:

    C’est un peu rapide de dire qu’il est hors de question de reconstruire, même si le vécu dramatique de certains ne les y incite pas. Mais pourquoi ne pas faire preuve d’imagination en demandant à un cabinet d’architectes de remplacer le sacro-sain style vendéen qu’on nous a imposé par un style approchant mais sur-élevé. Selon l’état des constructions qui ont presque toutes moins de 10 ans, il doit être possible de conserver les fondations (donc le terrain), ou les radiers voire une partie des murs en brique ou parpaings. En particulier dans la « cuvette » n’autoriser de plein pied que des garages, céliers ou abris de jardin et tous les lieus de vie au dessus à au moins 2,50m ce qui excluerait tout drame et minimiserait les dégâts pour les assurances.
    Cela éviterait de rayer quasiment de la carte de petits villages tels que La Faute qui auront encore moins les moyens d’entretenir la digue sans habitants pour payer les taxes d’entretien.

  • Soizic29 says:

    Bonjour Julie,
    Loin de moi l’idée de reconstruire au même endroit !

  • julie says:

    Les propriétaires doivent se battre pour être indemnisés de la perte de leur bien et non pour avoir le droit de reconstruire au même endroit. 29 morts, 1400 sinistrés c’est suffisant non? Oui, il va y avoir des traumatismes et tout devra être fait pour les atténuer mais ce n’est pas parcequ’on n’a peu de moyens financiers qu’on doit jouer avec sa vie et celle de sa famille. Bon courage dans votre combat.

  • Soizic29 says:

    Réaction aux propos relatés par FwP :
    La plupart des gens qui possèdent ces maisons ne sont pas « riches ».
    C’est facile et « confortable » de critiquer quand on est bien au chaud chez soi et qu’on ne connait rien à la situation des sinistrés, ni à la raison pour laquelle ils ont fait ce choix de construire dans ce village.
    La mobilisation des secouristes et bénévoles nous a réchauffé le coeur, sans oublier la cellule d’aide psychologique, cependant, il existe aussi des concitoyens cyniques et indécents dans leurs propos.
    Pour lutter ensemble, rassemblons nos forces et regroupons-nous au sein d’une association pour défendre nos droits.

  • monique says:

    Oui, il faut faire vite, nous on a 65 ans et on n’a pas envie d’aller directement à la maison de retraite près du super U sans passer par la case « maison construite pour notre retraite »

  • FwP says:

    Et oui sergent, tout joue en faveur de l’état et des compagnies d’assurance
    le temps passe et la blessure diminue dans l’esprit du public

    J’ai déjà entendu autour de moi (pas en Vendee ) des relations me dire :
    il fallait être idiot pour construire en zone inondable
    ce n’était qu’une maison secondaire
    on va quand même pas payer pour des gens qui veulent se faire plaisir en bord de mer
    quand on a une résidence secondaire à la mer on ne se plaint pas

    bref avec le temps nous allons être seuls contre l’indifference….il faut faire vite

  • LB says:

    Le préfet annonce une décision qui serait déjà prise, sans encore savoir si les conditions de cette décision sont réunies. Les assurances ne vont pas se laisser faire pour indemniser un préjudice alors qu’elles n’en ont pas l’obligation. Encore une fois, et comme l’a dit le sous- préfet, elles ne sont tenues qu’à remettre en état les locaux sinistrés, pas à couvrir les conséquences d’une décision administrative. Et si elles refusent, comment le préfet va-t-il faire? Est-ce que l’Etat assumera? On est en train d’ajouter du traumatisme au traumatisme en communiquant sur des incertitudes.

  • sergen t says:

    LA PHOTO DES MOBILS HOMES SONT DU CAMPING ET NON DES LOTISSEMENTS DES DORIS ET DES VOILIERS ?? pour l’instant tout le monde parle et brode – on ne connaîtra les décisions de l’ETAT QUE BEAUCOUP PLUS TARD – DIFFICILE DE DIRE à DES SINISTRES « vous ne reviendrez plus ici » qui leur annoncera ? les élus ? les assureurs?

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