À L'Aiguillon-sur-Mer, une maison en partie détruite par la  tempête.

À L’Aiguillon-sur-Mer, une maison en partie détruite par la tempête.

Marc Ollivier

Après la tempête qui a tué vingt-neuf personnes dans le département, les services de l’État ont défini les secteurs où l’on ne pourra pas reconstruire. La liste va tomber d’un jour à l’autre.

À L’Aiguillon-sur-Mer et à La Faute-sur-Mer, les habitants guettent avec inquiétude la publication des zones qui seront déclarées non constructibles après le passage de Xynthia. « Tout le monde se pose des questions », confie Xavier Machuron-Mandard, l’un des fondateurs de l’Avif, association de sinistrés.Hier, la préfecture étudiait la meilleure manière de leur annoncer les décisions de l’État. Maurice Milcent, maire de L’Aiguillon, souhaite, lui, la tenue « d’une réunion publique ». « Les gens ont les nerfs à vif, poursuit Serge Claveau, un élu de La Faute. Ça devient très pesant. Et on ne se voit pas leur annoncer des décisions que nous n’avons pas prises. »

« Plusieurs centaines d’habitations à détruire »

Les élus craignent un nouveau traumatisme dans la population. La semaine dernière, ils ont demandé « un renfort psychologique ». Car les maisons situées dans les secteurs déclarés inhabitables seront vouées à la démolition.

Pour définir ces zones, les services de l’État se sont appuyés sur les dégâts provoqués par la tempête. Ils ont pris en compte le lieu d’habitation des personnes décédées, la hauteur d’eau constatée le 28 février, leur proximité avec le Lay et la mer. « Plusieurs centaines d’habitations seront détruites », a reconnu le préfet, Jean-Jacques Brot. La pointe de L’Aiguillon et ses deux cents bungalows et maisons endommagées sur le domaine maritime devrait être rendue à la nature. En tout, 592 logements ont fait l’objet d’un arrêté de péril.

Des périmètres protégés ont également été établis. On pourra y habiter à condition de respecter des plans d’évacuation (trappes sous les toits) ou des aménagements spécifiques (un étage). Une fois les zones dévoilées, les sinistrés pourront entamer une négociation amiable avec l’État. La valeur moyenne d’une maison est ici de 200 000 à 300 000 €.

Certains assureurs ne remboursent que les reconstructions sur place. Pour mieux indemniser les sinistrés, l’État envisage de faire jouer le fonds Barnier et espère un coup de pouce des assureurs. « On veut pouvoir apporter des réponses claires sur les indemnisations », affirme la préfecture. Ce qui reporte « à la semaine prochaine » l’information sur les zones inhabitables.
Jean-Marcel BOUDARD et Renaud GARNIER.

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Zone interdite (mkv)

Des catastrophes pas si naturelle que ça (flv)

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