07/04/2010 | Mise à jour : 13:37
Le maire de l’Aiguillon-sur-mer, Maurice Milcent, s’est déclaré « pas content du tout » à l’issue de la réunion ce matin à huis clos avec le préfet de Vendée qui a notamment présenté la nouvelle cartographie des zones à risque de la commune après le passage de Xynthia
Les conseillers municipaux sont sortis sans un mot de la mairie, le visage fermé. Seul le maire de l’Aiguillon s’est arrêté un instant devant les journalistes pour signifier « je ne suis pas content du tout », tout en précisant que sa colère, dont il n’a pas expliqué les raisons, ne concernait pas les mesures d’indemnisation. Maurice Milcent a simplement invité les journalistes à la réunion publique d’information jeudi à 10h30 dans sa commune.
Lors de cette réunion qui a duré deux heures, la première en Vendée avant celle de La Faute-sur-mer dans l’après-midi, le préfet Jean-Jacques Brot a présenté la nouvelle cartographie des zones à risque après le passage de la tempête Xynthia le 28 février ainsi que les mesures d’indemnisation et de relogement prévues pour les propriétaires qui ne pourront plus habiter sur les lieux.
38 réponses à to “Xynthia: le maire de l’Aiguillon mécontent (AFP)”
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Sacré jacques Ghemard, l’homme qui croit que le Sént est compétent. Un petit conte pour égayer ses incohérences:
CONSEIL D’ETAT ET DOMANIALITE PUBLIQUE
D’après la lettre du Conseil d’Etat jointe au dossier des enquêtes publiques relatives au « déclassements » du domaine public, les Biens du DP sont inaliénables sauf quand ils sont aliénables. Ainsi sont faites deux ou trois lois aux dérives sémantiques douteuses qui disent d’abord une chose puis son contraire, sans que nos agrégés de droit public y trouvent à redire. Ils reconnaissent, cependant, que le Conseil Constitutionnel n’accepterait l’aliénation qu’à la condition que les besoins publics aient une sorte de droit de préemption.
Ainsi, ces biens ne seraient inaliénables que s’ils restent publics. Pour changer l’adjectif et les rendre aliénables, la décision appartient à un Maire avec ses « godillots » ou à un gestionnaire comme la SNCF ou RFF.
Ces gens-là auraient un pouvoir de « déclassement » octroyé par des lois douteuses remontant à 1831 et 1842. Dans ce cas-là, il faut supprimer l’article L 52 du code des domaines qui n’a plus aucune signification puisque l’on admet la possibilité de contournement.
Supprimez, par une entourloupette, l’adjectif public et tout devient possible comme l’annonce un slogan à la mode.
Lorsque Monsieur xxxxxx, agrégé de droit public Conseiller d’Etat Président de la Section de la domanialité publique, perturbé par un ténia tenace, a consulté un des ses amis savant médecin, spécialiste des voies digestives, ce fut une révélation. Enfin l’étincelle « aliénante » jaillissait.
« Mon cher ami, vous allez avaler d’un trait cette mixture qui aura raison de votre ver solitaire »
La mixture était blafarde, mobile et grasse, pas appétissante du tout. Il était inquiet notre Conseiller d’Etat :
« Mais que mîtes-vous dans cette affreuse mixture ? »
« Simplement un autre ténia »
« ????? »
« Oui ! Réfléchissez un peu. Si vous absorbez un autre ver solitaire, la solitude des vers disparaît, car, alors, ils ne sont plus solitaires »
« Vous voyez ! C’est simple comme un déclassement, et vous êtes guéri »
C’est sur ce raisonnement que furent rédigés les codes des voiries routières et ferroviaires, puis les lois de privatisation d’ADP, de France Télécom et de TF1.
Ce que parler veut dire :
Les confusions sémantiques de l’élève trouvent leur sanction dans la note. Celles du maître font école et c’est bien dommage, car, on cherche toujours une arrière-pensée dans cette langue de bois.
Ainsi, des mots « propriétaire » et « propriété » puis du verbe « appartenir ».
En droit public ils ont une signification volontairement ambiguë ce qui impose de les bien définir en répondant à quelques questions :
Peut-on être propriétaire d’un bien qu’on n’a pas droit d’aliéner ?
Si vous ne pouvez ni le vendre, ni le donner, ce bien vous appartient-il ?
Les réponses existent et ne souffrent aucune dérogation.
Le bien qui n’est pas à vous et que vous êtes habilité à utiliser peut être public ou privé.
S’il est privé vous pouvez en être l’usufruitier ou le locataire mais vous ne pouvez pas l’aliéner.
S’il est public, et reconnu comme tel, vous pouvez en être gestionnaire (procédure de transfert) ou concessionnaire mais vous ne pouvez pas l’aliéner.
C’est constitutionnel depuis 1566, car repris dans toutes les lois et constitutions. Aucune entourloupette de vocabulaire ne peut changer les choses.
Le domaine publique, qu’il soit maritime ou communal, est constitutionnellement inaliénable et imprescriptible. Or, à la Faute comme à l’Aiguillon il a été vendu à la promotion immobilière. L’Etat n’aurait jamais dû permettre cette illégalité. Aucun notaire digne de ce nom ne doit ignorer l’origine des propriétés et établir des actes de vente pour des biens publics qui ne doivent servir que le public. Or personne ne s’élève contre ces abus plus accentués en Vendée qu’ailleurs. Il a fallut attendre le décès du Docteur GIRARD pour que le maire de l’Aiguillon vende le domaine public communal du square du Docteur Pigeanne.
Les associations comme l’ADEV commandées par leurs sponsors (état et collectivités territoriales)ne sont d’aucun recours dans ces affaires domaniales
Le Maire de l’Aiguillon me semble accepter les décisions et chercher des solutions pour reloger ses concitoyens.
Le Maire de la Faute semble plutôt regretter le départ de contribuables et vouloir les garder là ou ils sont, se disant persuadé que des solutions existent pour les protéger. Peut être que ces solutions il aurait dû y songer plus tôt.
Le Maire de Charron accepte lui aussi et dit qu’il se reprochera toute sa vie de ne pas avoir modifié plus tôt le plan d’occupation des sols.
Le Maire de l’Aiguillon n’est pas content du tout…. et le Maire de la FAute ?
content ou pas content ? comme depuis le début silence radio de la part de la mairie. Il y a pourtant Mme TARRERY responsable de la communication !
Ah oui, j’avais oublié, il y a quelques temps, un projet de réhaussement de la digue (depuis le Camping jusqu’aux parcs à huîtres) avait été mis sur le tapis. Un projet étonnement couteux, sans concertation avec les riverains, si ce n’est des réunions bidons (comme d’hab en fait !). Au final on nous a pondu un projet bancal, et qui ne prenait absolument pas les réalités du terrain en compte. Des « experts » avaient même présenté des expertises à propos de la montée des eaux calculée sur les 100 ans à venir. Ce qui est scientifiquement une aberration. Ca montre la crédibilité et les limites d’un tel projet, surtout au vu des sommes prévues à cet effet qui semblaient louches (vous en tirerez les conclusions que vous voudrez…).
En plus, ne voulant pas construire dans les marais et empiéter sur le domaine maritime (parce qu’il faut respecter la loi !), le projet prévoyait de bâtir sur le chemin longeant la digue, et d’exproprier les riverains d’une partie de leur terrain, ceci sans indemnisation.
Bien évidemment, les propriétaires touchés n’auraient plus eu accès à leur terrain avec leurs voitures (le chemin étant supprimé), et ils auraient dû financer eux mêmes des travaux de terrassement pour pouvoir sortir de leur terrain. C’était ubuesque, et une association de défense des riverains avait même vu le jour pour protester.
Bref, la digue de La Faute est un vaste problème qui ne date pas d’hier, et qui reflète bien la façon dont le littoral est géré.
Mr Jacques Ghémard , je ne vous connais pas et sans doute avez-vous de bonnes intentions, mais au vu des réactions que vous suscitez le ton de votre discours n’amène aucune sérénité au débat. De plus, vous ne semblez visiblement pas connaître dans les détails la situation de La Faute sur Mer, dans toute sa complexité et toutes ses subtilités. Les Fautais qui ont plus de 20 ans d’expérience du terrain peuvent légitiment se sentir un peu insultés par vos propos et vos grandes théories, quand pour eux l’enjeu est énorme (certains vont tout perdre, ils n’ont pas besoin d’énarques qui leur assène un « c’est bien fait pour vous ! « ).
Les gens du coin ont vu la façon dont l’urbanisation a explosé, ils ont vu les lotissements remplacer les marais, les vignes, et les champs d’asperges, ils ont suivi l’évolution de l’état et de la gestion de la digue, l’envasement croissant du Lay, la situation hallucinante du Camping Municipal qui aurait dû être rasé il y a longtemps, le bétonnage et l’extension du port des Yachts (on a même cru un moment qu’il pourrait y avoir un lotissement, imaginez !), et l’inutilité évidente de la digue à plusieurs endroits. Il est arrivé exceptionnellement qu’avec un énorme coefficient (116-120) le Lay déborde dans le Chemin des relais de mer, de l’autre côté de la digue.
Oui Mr Jacques Guémard, les Fautais d’expérience (sauf le maire et sa bande d’irresponsables) ont assisté à toutes les aberrations du plan d’urbanisation et de la gestion du territoire de la commune. Et ce sont les mieux placés pour affirmer que CERTAINS lotissements étaient de véritables aberrations face au danger de l’eau.
Dans les médias on parle surtout des Doris et des Voiliers, mais le Domaine de la Baie au nord de la Faute est aussi un brillant exemple d’irresponsabilité. Eux, quelle chance, ils n’ont pas eu beaucoup d’eau !
Mr Jacques Ghémard, dans toute cette histoire, n’oubliez pas que ce sont majoritairement des gens complètement innocents qui vont trinquer et jouer les boucs-émissaires, parce qu’ils ont eu le malheur de construire leur maison il y a 20, 30, ou 40 ans, dans des zones parfaitement sécurisées (tant soit peu qu’on entretienne la digue un minimum). Faut-il vous rappeler que jusqu’à la fin des années 80, l’urbanisation à La Faute était rationnelle ? On ne s’amusait pas à construire 4m sous le niveau de la mer en comblant des marécages (où on pêchait le crabe durant notre enfance), ou en inventant des plans de surélèvement des digues pour pouvoir légitimer de construire juste derrière (cf Domaine de la Baie) : à l’époque il était plus simple de construire dans les zones sèches, solides, et surélevées, en profitant de la protection des digues déjà existantes, sans leur en demander plus à ces fameuses digues. C’était cela La Faute, avant la folie des investisseurs et du règne de Mr Marratier (élu en 1989).
Mr Jacques Ghémard, réalisez-vous qu’aujourd’hui on va donner l’ordre de raser des maisons arbitrairement, dont certaines qui sont 1m ou 2m au dessus du niveau de la mer, simplement parce qu’elles jouxtent la digue, ou d’autres qui sont à 300m du Lay mais qui ont le malheur d’avoir pris la vague qui a déferlé depuis la Pointe d’Arçay ? Mais vous rendez-vous compte que cette vague, avant de s’engouffrer dans le port des Yachts, a notamment pénétré au niveau des parcs à huîtres, et a ainsi pris tout le système de digues à revers ? Que la digue principale était percée de multiples ouvertures (pour les accès au port, aux parcs à huitres), et que La Faute, au lieu de prendre le trop-plein de la marée haute, qui sans les lotissements incriminés s’en serait sorti sans d’irrémédiables dégâts, a accueilli l’océan tout entier ?
Le problème primordial concernant toute cette arrivée d’eau, ce ne sont donc pas les maisons construites n’importe où (et encore moins les maisons légitimes), mais bien l’état des digues et la gestion de la Municipalité : alertes météos, plan d’évacuation, surveillance des digues, sirène d’alerte, patrouilles, etc…………. Ca ne remplace pas le travail en amont qui aurait dû être fait, évidemment. Mais quand on a une solution de secours, on l’utilise au lieu de couler encore plus vite le bateau !
Mr Jacques Ghémard, saviez-vous en outre que dans les années 70 et 80, les étages étaient systématiquement refusés pour des prétextes incompréhensibles ? Pourtant la majorité des propriétaires auraient bien voulu le construire ce fameux étage.
A cause de cet étage refusé, certains ont perdu la vie, et d’autres vont perdre leur maison, qui sans ça aurait eu plus de chances d’être exclue du plan de destruction.
A cause des errements de la municipalité dont la seule priorité est de se trouver un avocat (trouvez-vous cela décent ?), combien de familles vont vivre un drame avec (après la mort de proches) la destruction de leur maison ?
Mr Jacques Ghémard, prenez conscience de la situation et respectez un tant soit peu les sinistrés en modérant votre ardeur. Peut-être que les gens ayant bâti dans les lotissements situés dans la « cuvette » à partir de la fin des années 90 étaient naïfs et ne voulaient pas voir le risque qui sautait aux yeux, je veux bien l’admettre, mais certains sont morts, d’autres ont tout perdu, alors s’il vous plait ne soyez pas indécent, ne leur jetez pas la pierre, leur échelle de responsabilité est proche de 0 comparée aux errements de tous nos élus (qui eux, ont mis SCIEMMENT en danger tant de vies).
Merci pour votre ouverture d’esprit.
A MA
Oui, je répondais à FwP qui lui a acheté il y a deux ans
« 4m au dessus du niveau de la mer » et vous pensez faire partie de la « vague » de destruction ? Avec la sur-cote je pensais que la mer était montée à peu près à 4 m et pas beaucoup plus. C’est monté à quelle hauteur dans votre maison ?
Et comment savez vous pour ces 4m ? Vous avez trouvé l’info où ?
Je ne crois pas trop à cette théorie du complot et des forces obscures voulant racheter un terrain « à bas prix » parce qu’il y aurait une mine d’or. Ca va au contraire faire très cher du m2 et ce n’est que du sable instable. Par contre effectivement le nombre de maisons à détruire est effarant. Couverture ou exemple, peut être.
Monsieur LeBen, ce que vous faites est parfaitement décrit ici
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89pouvantail_(rh%C3%A9torique)
« La technique rhétorique dite de l’épouvantail consiste à présenter la position de son adversaire de façon volontairement erronée. Créer un argument épouvantail consiste à formuler un argument facilement réfutable puis à l’attribuer à son opposant. »
J’étais conseiller municipal dans ma commune en 1994 et j’ai essayé d’attirer l’attention sur l’importance des digues et sur la nécessite de les surveiller. On m’a ri au nez, c’était pas à nous de nous occuper de ça …
En 1999 elles se sont montrées insuffisantes et en 2010 ce fut bien pire.
Les deux fois, la même ferme, la Prée Mizottière qui est entourée de digues, a été inondée. Cette fois ci il y avait 600 moutons qui sont tous morts.
La configuration de la Faute ressemble fortement à celle de la Prée Mizottière.
A Mr Guemard
je voudrais juste vous preciser que pour ceux qui ont construit il y a 20 ans il n’y avait aucune information indiquant qu’il y avait un risque d’innondation. Bien sur quand on est à une certaine distance de la mer, on pourrait se dire qu’il y a un risque. (et à ce moment la , c’est vrai sur toutes les cotes francaises et pour ceux qui sont proches des rivieres…)
Quand on a choisi un terrain à environ 500m du Lay,qu’on vient dans cette ville depuis 40 ans sans jamais avoir vu une innondation (alors que la seule protection est une simple petite « digue » en terre, donc l’etat considerait qu’il n’y avait aucun risque ?) , et qu’on est sur un terrain qui s’avere etre à 4m au dessus du niveau de la mer et bien , oui , on ne s’inquiete pas outre mesure, d’autant plus qu’on y vient seulement en vacances et que du coup , on pourrait ne pas rester s’il y a une tempete
ceci semble neanmoins ne pas arreter l’Etat pour decreter neanmoins qu’il faut raser…c’est le + simple. on supprime comme ca plus de probleme.
cela nous semble non reflechi et nous donne l’impression que c’est le meilleur moyen de focaliser l’attention et de se dedouaner en quelque sorte des erreurs passées : pas de prevention (pas d’entretien de la « digue », le lay s’envase et pas de reflexion ni action à ce sujet), pas d’alertes le soir de la tempetre ni d’evacuation comme à l’ile de re, interdiction de construire un etage parce que ca ne permettait pas de respecter le « style » local des maisons etc..etc…
donc comprenez qu’on soit vraiment en colere et que nous n’ayons pas plus confiance dans cette nouvelle décision que dans les précédentes …
pas plus de reflexion semble t’il. ni sur la facon dont c’est arrivé ni sur la prevention possible
on veut juste faire du spectaculaire.
d’autres vont meme plus loin en pensant que ca ne sera pas perdu pour tout le monde et que dans quelques années , eh bien on trouvera une solution pour rehabiliter ces zones
et y reconstruire ….
Mr Jacques Ghémard votre état d’esprit me rapelle le préhistoire, il faut raser la ou on a vu le problème; le reste on se pose pas de question on ne projette pas sur l’intensité d’un futur déferlement; si cela arrive sur une autre ville on essayera de donner une explication et on rase encore; bof ! un esprit d’arriéré quoi.
Quand même, je précise que vous trouverez à cette adresse
http://www.vendee.pref.gouv.fr/sections/thematiques/securite/securite_civile/risques_naturels_et/dossier_departementa/downloadFile/file/Dossier_departemental_des_risques_majeurs.pdf?nocache=1204652305.04
un document datant de 2003 et page 23 une carte concernant les risques d’inondation marine et montrant que les risques humains étaient connus pour vos deux communes (la mienne est signalée avec des risques sans enjeux humains ce qui n’est pas tout à fait vrai pour les exploitations agricoles proche de la mer et de la Sèvre)
Mais je suppose que vos vendeurs ne vous ont rien montré de tout ça.
Ne vous en faites pas pour les maisons non détruites, elles auront repris de la valeur dans quelques années. Il faudra juste mettre la sécurité publique entre les mains de personnes responsables. Le problème pour le moment c’est la longue nuit que vont passer certains d’entre nous.
Monsieur FwP, bonne analyse, j’approuve et finalement je constate que vous avez été relativement mieux informé que moi en 1986. Je suis infoutu de connaitre l’altitude exacte de ma maison et personne ne m’a dit combien de fois la mer avait franchi les digues dans les 300 dernières années. Depuis je sais que c’est arrivé plusieurs fois au 20e siècle et 2 fois ces derniers 10 ans.
Et dans la cuvette de la Faute il est à peu près évident que le risque était que l’eau arrive en haut des digues. Le volume de la Faute, c’est rien par rapport au volume de la mer et elle est là tout prêt. Mais l’âme humaine est ainsi faite qu’on a tendance à se rassurer, c’est normal et utile en général. Et un vendeur se rassure très facilement. Une fois tous les 300 ans ça faisait quand même une chance sur dix pour que ça vous arrive en 30 ans.
Monsieur Doudet, si Bordeaux est inondé, ça ne se fera pas brutalement en quelques minutes. Le centre de La Rochelle a été inondé mais ça s’est étalé. Seuls les parkings souterrains étaient des endroits dangereux. Donc La Faute est dans une situation très particulière.
Je comprends bien que c’est un drame pour ceux qui vont être obligés de partir mais ne le veulent pas. Je me demande si ça ne sera pas un drame pour ceux qui voudraient partir mais à qui on va dire que leur maison ne sera pas classée en zone noire. Que va-t-elle valoir cette maison, placée en bord de zone noire, sinistrée quand même un peu, et dans un village dont le nom va faire fuir les acheteurs ?
Mais j’espère pour eux et pour moi, que des solutions sérieuses vont être mise en place. Un corps de garde digues. Des pistes cyclables sur les digues pour pouvoir les surveiller. Un système de détection de niveau de la mer et de débordement. Des moyens d’alerte instantanée. Des refuges sur les toits. Etc.
(Notons en passant que si le vent avait été froid il y aurait eu des morts sur les toits et qu’une sortie ne suffit pas, il faut un abri sérieux)
Les spéculateurs arrivent toujours à leurs fins.Ne pas rever, en l’occurrence,battons-nous mais non contre les moulins à vent.
Que le maire de l’aiguillon/mer ne soit pas content?je m’en fiche.>Il est,malgré une élocution meilleure que celui de la faute,c’est blanc bonnet et bonnet blanc. Ne pas oublier qu’un permis de construire a été délivré « autrefois à une personnalité de sacs »très haut de gamme »).
A Mr J.GHEMARD
La Faute sera certainement un « exemple » pour d’autres villes où la situation pourrait être similaire.
Monsieur consultez les cartes topographiques des zones inondables en France (bord de mer en particulier), de grandes villes telles Bordeaux devraient être entièrement rasées…
Ne dites pas que ces gens là ont fait le Mauvais choix.. Cette catastrophe naturelle reste exceptionnelle…avec la conjugaison d’évenements qui ont fait qu’elle a été amplifiée.
Peut être vous même, changerez vous d’avis un jour !!!
De grâce , ayiez un peu de retenu dans vos propos.
La région de La Faute sur mer et l’Aiguillon est une trés belle région et reste une trés belle région.
Il ne suffit pas de critiquer ce que les autres font ou ont fait.
Il faut maintenat trouver des solutions .
Monsieur Ghémard, j’ai choisi en connaissance de cause, mon choix était:
1) Construire en zone autorisée, de risque d’inondation moyen pouvant causer des dégâts matériels (c’est ce qui est incrit sur l’acte de vente signé il y a 2 ans)
2) il m’a été clairement expliqué que la matérialisation de ce risque en inondation pouvait se produire si les vents étaient supérieurs à 120km, de sud sudouest, avec des marée de très fort coefficient, il m’a d’ailleurs été dit que cette probabilité était quasi nulle (j’ai même eu une estimation d’une fois tous les 300ans)
3) que très peu d’actions (voir aucune) n’ont été mise en oeuvre pour prévenir et évacuer, alors que ces trois phénomènes étaient prévus…
en conclusion, ma maison située dans le lotissement des voiliers a été inondée à 2m40, 10 de mes voisins immédiats sont morts (dont deux enfants) (bravo pour les dégâts matériels au passage), fort heureusement ma famille et moi n’étions pas là cette nuit….
Mon sentiment
* que toute la chaine de l’état jusqu’à l’acheteur dont je fais partie ont commis des erreurs de jugement.
* Que le fait de raser les maisons (ce qui d’une certaine façon m’arrange car retourner rire et passer des bons moments près de maisons ou se sont déroulés de pareils drames m’est insupportable)n’est qu’une solution partielle et je suis curieux de savoir ce que nous allons avoir en matière de prévention et d’alerte
* qu’allons nous faire des gens qui habitent près de forêts de pins avec risque d’incendie (c’est le cas de ma mère dans le sud de la France), de ceux qui habitent en bord de fleuve…au nom du principe de précaution devons nous détruire ou mettre en place de systèmes d’alerte et d’évacuation?
* que notre responsabilité d’acheteur mal informé (cf le début de mon message)est très certainement moins grande que celle des autres maillons de la chaine
* que hors de toute spéculation l’indemnisation doit se faire sur des bases homogènes incluant toutes les dimensions du préjudice (prix des murs, du terrain, mais aussi des éléments de coûts de notre habitation comme les intérêts des emprunts ainsi que les frais de remboursement anticipés et certainement d’autres préjudices ….) dans ces conditions je suis d’accord pour valoriser ma part de responsabilité.
En conclusion, nous n’avons pas joué et perdu (certains ont perdus très lourd et je ne trouve pas joli de penser qu’ils ont joué) nous avions des projets de vie et ils se sont arrêté …. nous n’essayons pas de gagner plus que ce que nous avions avant mais simplement en sortir avec le préjudice minimal.
ce n’est pas une bonne opération immobilière que nous faisons, nous essayons de limiter les dégâts
en ce défendant nous pouvons y arriver
Nous n’en voulons pas à l’état de prendre ce genre de décision, mais si j’avais pu choisir, j’aurai aimer décider de la date et du prix de mise en vente de mon bien
Il n’est pas constructif de mettre en opposition les sinistrés qui essayent de se défendre avec les autres citoyens en leur faisant croire qu’ils payent pour les erreurs des premiers
Respectueusement
Vous n’avez pas fait de mauvais choix, très bien.
Moi j’habite pas loin de chez vous, sur le bord d’une des anciennes iles calcaires et si l’eau n’est pas arrivée jusque chez moi, c’est qu’elle a été retenue par la route qui mène à la Rochelle. Ho, si elle l’avait franchie, elle ne serait arrivée que doucement et probablement pas dans la maison.
Il n’empêche que je me demande si je n’ai pas fait un mauvais choix. Si la mer ne va pas continuer à s’élever, si les digues seront toujours suffisamment hautes, si les évènements ne vont pas faire baisser la valeur de ma maison et du terrain que je pensais vendre un jour peut être.
Mon bateau était chez moi, heureusement. Le port de l’Epine a été entièrement vidé de ses bateaux qui se sont retrouvés un peu partout dans le marais. J’ai fait le bon choix de le rentrer pour l’hiver, hein.
Bref, défendez vous vous avez raison. Dites que vous n’y êtes absolument pour rien, c’est de bonne guerre. Mais vous n’empêcherez personne de penser que vous avez votre petite part de responsabilité et que vous avez mal apprécier le risque ou, si vous connaissiez ce risque, que vous avez joué et perdu.
Et dans cette histoire finalement je ne suis pas convaincu que c’est vous qui perdrez le plus.
Je persiste à dire que je n’ai pas fait le mauvais choix, je suis pas pour partir. Et je suis sur que ce terrain il va pas retourner à la nature, il va plutot enrichir d’autres ! vous savez il suffit de quelques mois pour oublier tout ca et quelques idées connues (par l’état) pour s’enrichir: du genre construction adaptée à la situation, elevation de la digue…..etc…etc…
« Acceptez l’idée que vous avez fait un mauvais choix »
Allez dire ça aux familles des victimes!!!!
ATTENTION aux propos que vous tenez Mr Ghémard!!!!
Mr Jacques Ghémard, ce n’est pas un prix spéculant, c’est le prix d’une maison semblable (sans meme pas parler de l’envirronement) à 1km autour.
Pourquoi vous parlez d’une « petite maison » ? on n’a pas construit notre maison pour ecahnger contre une « PETITE ». Et puis le choix de la construction n’est pas qu’habiter en vendée: il y a le choix de proximité du port , de la mer , de la foret.
Alors arreter de raconter des conneries, et si on ne sait pas on se tait.
Merci
« 1393 propriétés ayant une valeur moyenne de 350 000€ »
C’est ce que vous avez payé pour les avoir ? Si c’est un prix spéculant sur la demande, n’oubliez pas qu’il n’y a probablement plus de demande. Si c’est le prix pour une maison semblable proche de la mer, mais en zone non inondable, alors vous voudriez avoir mieux qu’actuellement pour le même prix.
Acceptez l’idée que vous avez fait un mauvais choix et que vous y perdrez quelques paquets de plumes et constatez que la société ne vous laisse pas complètement tomber.
« Vous laissez presque entendre que nous allons en tirer des bénéfices et que nous devrions être bien contents !!! »
Non, je dis juste que ceux qui sont concernés seront indemnisés. Peut être insuffisamment, et probablement insuffisamment pour retrouver la même chose dans un endroit parfaitement sûr, mais je suis persuadé qu’ils recevront suffisamment pour s’acheter une petite maison un peu moins proche du littoral.
Et je ne pense pas du tout qu’ils doivent être contents de ce qui leur arrive mais seulement qu’ils devraient peser le pour et le contre et ne pas penser que ce qui ce fait, se fait contre eux.
1393 propriétés ayant une valeur moyenne de 350 000€ cela donne 500 millions d’ Euros, et nous n’avons pas entendu parlés de cette somme ! Tout juste 200millions d’€ ! Il faut que chaque propriétaire retrouve la valeur de SA maison !
– Mais j’ai bien peur que les 1393 chèques « signés » par la République, comme Vous le dites, n’atteignent pas cette somme, ou alors je serai heureux de me tromper !
Cher JL, en ce qui concerne « d’autres » qui ont dit à plusieurs reprise qu’il fallait chercher différents type de solutions, j’en fait partie (cf mes posts précédents)
En ce qui concerne l’indemnisation, je ne suis pas en train de dire qu’il faut prendre l’aumône mais une indemnisation qui se passe bien, c’est une indemnisation qui permet de repartir sur un bien équivalent (pour moi être à 5Km de la mer ce n’est pas équivalent) et donc qui permette de « repartir »
J’attends de voir ce qui est proposé en matière préventive, car si j’ai accepté l’idée de perdre ma maison car en zone trop dangereuse, je ne peux pas accepter que rayer des maisons de la carte suffise, et les mesures préventives en zone inondable doivent être claires, efficaces et mises en oeuvre…et là je ne peux croire que nos dirigeants aient pu en si peu de temps règler ce problème….
Ce n’est pas avec les indemnités que nous allons sans doûte recevoir que nous pourrons acheter une nouvelle maison … Juste un terrain !
Vous laissez presque entendre que nous allons en tirer des bénéfices et que nous devrions être bien contents !!!
Et comme d’autres l’ont dit à plusieurs reprises, il aurait peut être fallu réfléchir à d’autres solutions avant de prendre des mesures radicales à l’emporte-pièce. N’est-ce pourtant pas le même chef d’Etat qui déclarait il y a qq mois qu’il fallait pouvoir construire en zones déclarées inondables ???
Il y aura toujours une limite….
Pour ma part, les Voiliers étaient tellement au centre que je ne suis pas surpris
Veuillons à ce que l’indemnisation se passe correctement….
« Par une signature on brise 1393 familles ! »
Ou bien par cette signature ou sauve 1393 familles qui lors de la prochaine inondation pousserons un gros ouf de soulagement, bien à l’abri dans leur nouvelle maison acheté grâce à l’un des 1393 chèques signés par la république française.
Vous pouvez choisir de voir l’aspect négatif de ces décisions mais je ne pense pas qu’elles soient prises pour vous faire du mal. Partez plutôt de l’idée que ces gens sont bien intentionnés à votre égard, pour discuter calmement et obtenir les aménagements que vous souhaitez.
à Révoltée
et pourtant le coté pair a bien été inondé aussi !
et assez loin puisque le camping des flots bleus était dans l’eau !
Quelle tristesse et froid dans le dos ! Par une signature on brise 1393 familles !
D’en Haut il auront l’esprit tranquille, et en bas notre souffrance ne les inqiète pas !
je m’excuse pour la faute d’othographe « c’est » et non « s’est »
ce que j’ai déjà dit le côté impair de la route de la pointe d’arçay sera rasé et la limite s’est l’axe médian, car le côté pair restera
on démolit à tout va sans considération morale et humaine, c’est « facile » pour ces messieurs qui regardent cela depuis leur bureau
ça fait la zone à l’est de la route de la pointe d’Arcay ,des doris (et au sud ) jusqu’au boulevard du lay ( au nord )
estimation toute personnelle .
dur dur.
il semblerait qu’il n’en sort rien de cette réunion, nous sommes prévenus pour demain à La Faute. Attention aux réactions …
http://lci.tf1.fr/filnews/france/tempete-1-393-logements-detruits-apres-xynthia-5800919.html
Un total de 1.393 logements – 798 en Vendée et 595 en Charente-Maritime – situés en zones jugées d' »extrême danger » seront détruits dans les régions ravagées fin février par la tempête Xynthia, a annoncé mercredi le gouvernement.
pas surpris ! ! !
Ca commence bien……ça sent pas bon!!!