28 réponses à to “Document de la Préfecture sur les zones de la Faute-sur-Mer”

  • Jacques Ghémard says:

    « La comparaison avec la marine n’est pas d’actualité »

    Hé bien, au contraire, moi elle me parait s’imposer. Dans un lieu ou la terre et la mer s’interpénètrent, ceux qui ne raisonnent qu’en terriens, ont tort et prennent un risque mortel.

    Les marins d’antan pouvaient devenir des cultivateurs. La où on dit qu’il y a nécessite, il y a en fait des choix de mode de vie tout comme aujourd’hui. Ou inversement il y a aussi des nécessites aujourd’hui. Moi je ressens un besoin profond d’être proche de l’eau, sinon je m’étiole.

    Pourquoi les terriens participeraient au cout des digues ? Je n’en sais rien, ce sont des choix politiques et nous faisons partie d’une même nation qui mutualise certains couts par solidarité. J’ai donc financé par mes impôts la construction de l’opéra de Paris et ça ne me partait pas forcément anormal. C’est donc aux politiques de trancher pour savoir qui doit payer quoi, dans ces circonstances exceptionnelles et par la suite.

    Vous pensez qu’il y a une certitude concernant la montée globale des océans et qu’il faut en tenir compte. Soit, la mer va tout détruire un jour. Faut-il pour autant tout détruire avant elle ? Moi je ne crois pas, je pense qu’il est plus économique de protéger aussi longtemps que possible et on peut relever les digues d’un mètre pour tenir un siècle de plus.

    Mais il faut évidemment dissocier la protection de biens existants de la protection des vies humaines. Et les digues ne sont pas suffisantes pour assurer la protection des vies humaines, il faut des moyens supplémentaires que l’on peut aller chercher chez les marins. Ca n’aurait rien de ridicule ou d’impensable.

    Et en dernier lieu, il faut évidemment interdire les constructions nouvelles de maisons traditionnelles. Si on continue à construire dans la zone, il faut que ce soit autrement. Sur piloti, sur barges, par modules transportables au format container…

  • paris says:

    Ce n est pas à partir d exceptions que l on fait des généralités . Avant la loi de 1982 , les personnes qui constuisaient le faisaient à leurs risques et périls , tout simplement parce que le risque d inondation n étant pas assurable , aucune compagnie ne les assurait . La comparaison avec la marine n est pas d actualité : il fallait bien pêcher pour se nourrir , et nul n obligeait les marins à faire ce métier très difficile et aucune compagnie ne les assurait . La loi de 1982 a changé la donne car elle demande à la Collectivité Nationale d assurer des biens et des personnes qui n étaient pas assurables auparavant : pour qu il y ait mécanisme d assurance , il faut qu il y ait présence d aléas. Or , dans la situation du Marais Poitevin ou Vendéen , il n y a plus d aleas mais certitude à plus ou moins brève échéance .De plus , il n est pas possible d exclure certaines personnes de la couverture de cette loi , s agissant même de l objet de cette loi .Enfin , les digues n ont protégé personne , puisque la conjonction d une forte dépression atmospherique , d une marée de coefficient élevé et d un vent très puissant a conduit à ce que l eau de mer franchisse les digues (voir l excellent rapport du BRGM sur la catastrophe). Le problème venait de ce que la majorité des habitants du site croyaient ,légitimement en raison des permis de construire accordés par des édiles peu conscients des risques encourrus malgré les mises en garde de l administration , être à l abri des risques d inondation : or il n en a rien été . Quand à l entretien des digues payés par les impots locaux , pourquoi les habitants de zones non inondables devraient ils payer pour les habitants de zones inondables : la loi de 1806 doit pouvoir continuer à s appliquer , et les frais d entretien des digues payés selon l utilité
    pour chacun conformément à cette loi ( à titre d exemple , les propriétaires d appartements au rdc ne paye pas les charges d ascenseur des appartements au 6eme etage , de surcroit qui ont la vue et la lumière du soleil ..) .Malheureusement , la tendance actuelle est à diluer les risques certains de quelques personnes , tout en leur permettant de garder leurs avantages : proximité de la mer, soleil…: nos aïeux seraient bien étonnés de ce changement nocif des mentalités….

  • Jacques Ghémard says:

    « avant cette loi on construisait hors zones inondables »

    Et le marais poitevin, il date de quand ? Ma maison est sur le cadastre napoléonien. Supprimez les digues, elle aura les pieds dans l’eau à chaque marées de vives eaux. Et il y aura de l’eau jusqu’à Luçon. Et je paye pour les digues avec mes impôts locaux.

    « il faudrait à nouveau essayer de retrouver la « culture » du risque que nos ançêtres avaient tous en France dans les siècles passés »

    Ca fait bien rire le marin que j’ai été. Combien de morts du temps de la marine en bois ? Allez donc voir les bateaux modernes. N’importe que voilier de plaisance est mieux protéger que les anciens bateaux de sauvetages.

    Donc oui, il y a une culture du risque nécessaire mais elle peut chercher des solutions dans les moyens modernes. Ces maisons sont là, c’est un fait que l’on peut regretter mais c’est un fait, et on peut parfaitement protéger les vies qu’elles abrites.

    Je le répète : des digues au bon niveau partout. Un service de surveillance de ces digues. Des systèmes d’alertes. Des plans d’évacuation. Des étages ou des « tourelles de survie sur les maisons. Des « canots de sauvetage » ou des combinaisons de survie.

    Et bien évidement plus de permis de construire, d’agrandir, de modifier, hors des moyens de sécurité et la zone reviendra à la nature progressivement, au fil des générations.

  • paris says:

    Par ailleurs , il a été reconnu depuis longtemps qu’ une autorisation de construire ne pouvait constituer pour les ayants droits une garantie irréfragable de l inexistence de risques naturels (C.E. 13 mars 1989 , cité par prim.net , fiche 48 , p7) et celà d autant plus que le risque était parfaitement connu : cf article stephane raison sophia-antipolis oct 2998 repris par FR3 à la même date.Je pense en conséquence qu il faudrait à nouveau essayer de retrouver la « culture » du risque que nos ançêtres avaient tous en France dans les siècles passés( très peu de maisons anciennes construites en zones inondables à l exception des villes où la vitesse de montée des eaux est sans commune mesure avec celle observée en bordure des cotes) et ne pas croire que parce qu une autorisation de construire a été donnée , parfois inconsidérément par certains , celà signifie pour tous l absence de risque : on NE DOIT PAS en effet construire en dessous du niveau de la mer dans un pays de la taille de la France , avec de telles zones constructibles et sans danger (contrairement aux Pays-Bas) , même si c est tellement plaisant d avoir la mer à ses pieds , ou plutôt au dessus de sa tête … :dans ce cas on prend ses pieds ou son vélo pour aller rejoindre la grande bleue et son rivage vierge , puisque non construit …

  • paris says:

    la loi de 1982 sur les catastrophes naturelles , en faisant assumer les conséquences des inondations par l ensemble de la collectivité des assurés en France , a complètement déresponsabilider les habitants et les édiles des communes inondables en faisant disparaitre les conséquences pécuniaires des dommages : avant cette loi on construisait hors zones inondables , notamment en bord de mer ; quand on décidait de se protéger par des digues ,les aya assumait financièrement l entretien ( cf loi du 16 septembre 1807 , toujours applicable à ce jour , jugement CAA nantes 10 avril 1991 ). Malheureusement , aucune assurance ne rendra la vie aux personnes décédées. Par ailleurs

  • brocéliande says:

    à raison de 3 personnes par maison rasée, ce sont près de 2000 personnes que l’on expluse, c ‘est un village de nos campagnes qui est rasée, toute une économie locale qui est foutue en l ‘air mais monsieur aramon tout comme mr Devilliers n ‘en ont rien à faire. merci mr ghermard de lui avoir si bien répondu .

  • hks says:

    Moi fautais je veux bien payer pour les aramonais ( si le cas se présente et en espérant que non )
    Maintenant vu que je ne connais pas la situation là bas je ne vais pas y donner de leçons .
    A la faute et l’ Aiguillon on ne demande pas des digues ( de vraies ) pour protéger quelques maisons mais pour protéger toutes les maisons et toutes la région jusqu’ à st Michel voire Triaize et Angles .

    On demande des digues là où il n’y a pas de formations naturelles telles que les dunes ( lesquelles sont aussi à surveiller )

    Sans dunes ,sans digues vous aurez trois ILES
    la dive, st Michel en l’ herm et Triaize

    Je ne sais ce qu’en pense le perché du bocage apte aux seuls bons conseils généraux .

  • Jacques Ghémard says:

    « Je suis stupéfait de constater que certains habitants réclament un renforcement de la digue sans connaître le coût d’entretien annuel exorbitant d’un tel ouvrage que la collectivité nationale ne peut raisonnablement prendre en charge pour quelques centaines de pavillons. »

    Mais regardez donc une carte. Tout le marais poitevin et tout le marais au sud de La Rochelle est une zone de polders depuis des siècles et les habitants de ces polders ne sont pas quelques centaines mais quelques dizaines de milliers. De plus ils entretiennent eux même leurs digues sans rien vous avoir demandé.

    Vous ne connaissez probablement rien au cout de ces ouvrages et moi je ne râle pas quand l’état subventionne votre métro ou vos opéras …

    Et quand vous mangez du pain, il y a de forte chance que la farine qui le compose vienne de chez nous, hein.

    « En outre, ces habitants sont parfaitement inconscients du risque potentiel à l’égard des vies humaines que représente une digue, qui peut rompre à tout moment. »

    Ben non, elle ne peut pas rompre à tout moment. La plupart du temps ces digues ont les pieds au sec et ne risque absolument rien. Elles ne sont utiles que lors des marées hautes de forts coefficients.

    « Les Vendéens et Charentais feraient bien d’acquérir la culture du risque qu’ont les riverains du Rhône : il semble que personne ne se souvient du drame et des victimes suite consécutifs à la rupture de digue d’Aramon (Gard). »

    Pas grand chose à voir avec des digues de fleuve. Et pour la culture du risque ils viennent juste d’être vaccinés, ça devrait aller maintenant.

    « Au lieu de s’en prendre aux préfets et aux administrations de l’Etat qui mettent en oeuvre la solidarité nationale aux frais de tous les contribuables (Aramonnais y compris), ces personnes devraient plutôt s’en prendre aux lotisseurs, aux agents immobiliers, aux élus locaux (maires, adjoints à l’urbanisme, conseillers généraux…) et aux parlementaires qui ont tout fait pour entraver la mise en oeuvre des plans de prévention des risques dans certaines communes ! C’est le monde à l’envers ! »

    Refuser un fait du prince qui ne daigne pas s’expliquer et qui prend ses sujets pour des enfants, n’empêche pas de rechercher des responsabilités. Mais pour les zones noires et les expulsions, il y a urgence.

    Et de plus, une fois les Fautais expulsés comme des malpropres, le problème de l’ensemble du marais et d’une probable élévation du niveau de la mer ne sera pas résolu pour autant. Je crains fort qu’on nous dise que pour les autres les caisses ont été vidées de façon déraisonnable.

    Et si les terres agricoles sont salées trop souvent, vous n’aurez pas du pain trop salé mais plus de pain.

    Et ma maison à moi, elle est sur le cadastre de Napoléon. Je vais avoir du mal à rechercher les lotisseurs véreux.

  • Aramon mémoire says:

    Je suis stupéfait de constater que certains habitants réclament un renforcement de la digue sans connaître le coût d’entretien annuel exorbitant d’un tel ouvrage que la collectivité nationale ne peut raisonnablement prendre en charge pour quelques centaines de pavillons. En outre, ces habitants sont parfaitement inconscients du risque potentiel à l’égard des vies humaines que représente une digue, qui peut rompre à tout moment. Les Vendéens et Charentais feraient bien d’acquérir la culture du risque qu’ont les riverains du Rhône : il semble que personne ne se souvient du drame et des victimes suite consécutifs à la rupture de digue d’Aramon (Gard). Au lieu de s’en prendre aux préfets et aux administrations de l’Etat qui mettent en oeuvre la solidarité nationale aux frais de tous les contribuables (Aramonnais y compris), ces personnes devraient plutôt s’en prendre aux lotisseurs, aux agents immobiliers, aux élus locaux (maires, adjoints à l’urbanisme, conseillers généraux…) et aux parlementaires qui ont tout fait pour entraver la mise en oeuvre des plans de prévention des risques dans certaines communes ! C’est le monde à l’envers !

  • Jacques Ghémard says:

    « Avec l’argent promis pr les indemnisations, j’aimerais savoir combien de km de digues (efficaces : de bonne hauteur et solides!)nous pourrions construire, ou consolider les existantes »

    http://www.latribune.fr/depeches/reuters/le-plan-digues-presente-dans-deux-mois-promet-chantal-jouanno.html

    « Chiffrant le coût du renforcement des digues à environ un million d’euros par kilomètre, la secrétaire d’Etat … ».

    Donc 4 maisons à 250 000 Euros permettent de faire 1 km de digues. Mais si on garde les maisons il faut les réparer donc on va dire 6 maisons pour faire 1 km

    Conserver 674 maisons à la faute permettrait donc d’économiser le cout de plus de 100 km de digues …

    C’est dingue !

  • Jacques Ghémard says:

    Maryline dit :
    9 avril 2010 à 19 h 40 min
    « Mr Ghémard, l’argumentation selon laquelle les analyses des « experts » seraient trop compliquées pour que nous simples d’esprit, puissions les comprendre (donc pourquoi perdre du temps à nous expliquer), et que tout cela est fait pour notre bien, oui cela me dérange fortement. »

    Pourquoi lisez-vous l’inverse de ce que j’écris ?

    Jacques Ghémard dit :
    9 avril 2010 à 18 h 22 min
    « …Et là c’est certain, il manque les rapports de ces messieurs qui justifieraient leurs choix. … Réclamez les rapports justifiant les décisions prises et vous pourrez les contester ou les accepter plus facilement. »

    Jacques Ghémard dit :
    9 avril 2010 à 19 h 07 min
    « …Donc il y a peut être des explications complexes qui vous échappent pour le moment mais vous avez droit à ces explications et pas seulement à une simple carte … Et je ne vois pas comment vous pourriez comprendre les critères si on ne vous les indique pas. »

    Donc je ne dis pas que c’est trop compliqué, je dis que rien ne vous a été expliqué par les experts et que vous devez réclamer des explications. Et si je dis ça c’est en pensant que vous les comprendrez. (Mais bon faudra quand même faire un effort pour éviter les contre sens, hein)

    Ou alors c’est moi qui me trompe et vous ne parlez pas de mon argumentation mais de celle d’autres personnes ? Dans ce cas je ne comprends pas pourquoi vous m’interpelez spécialement.

  • PAREY J.P says:

    Résident à la Faute sur Mer depuis 1981, j’ai acheté un terrain en 1988, fait construire en 1990 et obtenu la conformité. Or je découvre le 9 Avril 2010 que je suis en zone inondable depuis 2007. Personne n’a daigner m’avertir. Heureusement je n’ai pas été inondé et la maison ne sera pas détruite. Mais n’y a t’il de quoi s’intétéroger sur le fonctionnement des service de l’état?

    Allons, messieurs les technocrates et politiques redescendez sur terre, mouillez vous les pieds et cesser de pondre des inepties et de razer des maisons pour vous donner une bonne conscience.

  • daniel des doris says:

    Bildan et Maryline disent très bien ce que je pense sincèrement, mais en plus poli que je ne l’aurais fait…Avec l’argent promis pr les indemnisations, j’aimerais savoir combien de km de digues (efficaces : de bonne hauteur et solides!)nous pourrions construire, ou consolider les existantes ? qui connait un peu ce type de génie civil pr nous en dire plus?
    D’autre part, nous sommes, subitement, du jour au lendemain,dans des « zones d’extrême danger »(il n’y avait rien de tel sur mon acte de vente) , selon le torchon reçu de la préfecture, ça veut dire que l’état a manqué à son devoir d’information, de mise en garde des habitants quand ils ont voulu construire…donc , pouvons-nous le poursuivre au pénal pour « mise en danger d’autrui »,et ce , d’autant plus qu’il détenait les informations depuis toujours ou presque ? et qu’il n’a nullement prévenu les populations en temps utile?(les interdictions de construire sont tombées seulement en 2007 pour la Faute-voir le PPRI) ….Qu’en pense les experts en droit ?
    Et j’ai des doutes sur notre justice qui est en train d’être formatée pour la rendre encore beaucoup plus « flexible » aux ordres(ou au désir) de ceux qui sont actuellement aux commandes …de l’état, alors je peux tj rêver !

  • lecointe says:

    Attendez pouquoi autant de precipitations pour déclarer une zone noire en traçant un coup de crayons au ministère comme cela comme ci demain matin Alexandra ou petunia ou nirvana allait revenir a moins que météo france est des secrets on va ou ?
    ou on sait peut être dans 99 ans peut être, ah j’apprends que la France est devenue une zone à haut risue avec raz de marée fréquent, la cote d’azur tremblement de terre bientot, cote atlantique à haut risque, mais non vous n’avez rien compris juste le golfe du perthuis qui n’est pas la cote d’azur car à l’époque nous nous sommes opposés à la Faute et à l’aiguillon à Merlin plage
    alors un peu de sérieux messieurs urgence le Faute ne doit pas servir à votre grenelle de l’environnement manqué
    Vous expulser des amoureux de la nature

  • bildan says:

    Tout le monde est d’accord sur un point on nous prend pour des débiles mentaux, les règles définissant les zones « morbides » sont très certainement d’une complexité extrême, nécessitant la maîtrise des intégrales triples ou d’ordre supérieur.
    En prenant les gens pour des imbéciles, il n’est pas surprenant qu’ils finissent par considérer les autorités pour les rois de leur espèce.
    Avec tous les rapports d’experts de toutes les assurances de FRANCE et de Navarre il doit être facile de connaître les zones où les dégâts ont été sévère.(cela se mesure en Euro)
    La hauteur d’eau est facile à connaitre, elle était au minimum de la hauteur de la digue, pas besoin d’un expert pour dire quand le vase déborde.
    Y a t il un expert capable de dire à quelle hauteur aurait du être la digue de La Faute sur Mer pour que l’inondation n’ai pas eu lieu?
    Il se trouve que pour l’instant je travaille dans un pays « morbide », dont le niveau de vie peut nous faire rêver. En 1953 il y a eu dans ce Pays d’Europe 23000 morts (Les 29 personnes disparues à La FAUTE sont déjà trop, compte tenu de la population de ce village). La Reine de l’époque n’a pas fait raser les maisons de ses sujets. Elle a lancer une campagne de sécurisation des digues, cela a pris près de 10 années. Il en est résulté une augmentation de la surface agricole. Et plus aucune victime n’a été à déplorer depuis.
    Notre tsar Nicolas 1er préfère la politique de la terre brûlée, à la Cosaque il décrète, il vitupère.
    La démission du maire de la Faute, pourquoi pas, mais extraire le tsar de son trône voilà où se trouve notre ennemi le plus sanguinaire. Son fraichement adoubé vassal, le prince Philippe du Puy du Fou, avait pourtant été plus avisé lors de la catastrophe de l’Erica, mais là il s’agenouille devant son seigneur. Nicolas a dit de tout raser, que sa très grande majesté est sage et combien elle est soucieuse du bien de son peuple qu’il ne veut plus voir périr dans de si atroces conditions, il vaut mieux les abattre pour de bon et sur le champ…
    La Vendée n’a pas de chance avec les empereurs. Pourtant c’est bien un Empereur qui a fait bâtir la digue de l’aiguillon. Faudra t il attendre Nicolas III?

    Quand sera t il question de rehausser les digues ?
    Le Pays où je travaille dispose dans ce domaine d’une très riche expérience. Au XVIIeme siècle le roi de l’époque avait fait appel à des ingénieurs Hollandais.
    Peut être qu’il faudrait recommencer, une intervention d’expert tous les 400 ans cela n’est pas un excès. C’est peut-être même moins cher qu’un voyage en jet privé.

    Peut être connaitrons nous un jour les vrais règles ayant conduit au tracé de la zone « noire » (au crayon rouge »). De quelle couleur sera le crayon de la zone « jaune » ? Personnellement je n’aime pas du tout le choix de cette couleur que l’on associe trop souvent au personnes trompées ou flouées?

  • Maryline says:

    Mr Ghémard, l’argumentation selon laquelle les analyses des « experts » seraient trop compliquées pour que nous simples d’esprit, puissions les comprendre (donc pourquoi perdre du temps à nous expliquer), et que tout cela est fait pour notre bien, oui cela me dérange fortement.

    Ce qui me dérange encore plus, c’est que les décisions se soient prises en secret, en quelques jours seulement (franchement pour rendre un torchon pareil, il n’a pas fallu des semaines !). On ne peut pas analyser la situation de la baie de l’Aiguillon (et l’avenir du marais Poitevin) en quelques jours ou quelques semaines. Cela nécessite un travail sérieux ET concerté. Que les habitants soient tenus à l’écart de leur avenir est inadmissible.

    Pour la suite, je pense que les décisions à prendre doivent être les plus simples possibles (cette zone noire est un cafouillage de plus dans la gestion de cette catastrophe), et les plus raisonnables. Pourquoi exclure le compromis d’office avec des annonces fracassantes comme quoi « les zones noires ne sont pas négociables » ? On est condamné à mort une seconde fois, et pas le droit de faire appel ? On vous prend tout (pour des motifs fallacieux), on vous donne des cacahuètes et on doit dire merci ?

    Là on a dépassé le seuil de la folie sévère.

    Nous on veut des décisions simples, équitables, et respecteuses.
    Pour l’instant nous sommes considérés comme des ordures à évacuer, et il n’y a aucun signe qui montre que l’on sera traité un jour avec un minimum d’humanité.

    Les erreurs commises l’ont été à taille humaine (la bêtise des hommes n’a pas de fin).
    Les solutions doivent êtres également à taille humaine, et adaptées au niveau du risque. On ne veut pas de solutions irrationnelles.
    Là on est en train d’accumuler les erreurs et de tuer encore plus de gens.
    Quant à l’argent public que l’on dépense au mauvais endroit au mauvais moment, je n’ose même pas y penser. Les indemnisations et la destruction de maisons sont nécessaires dans CERTAINS cas, mais le plus urgent est de prévoir l’avenir, ce que nos dirigeants ne font pas. Ils font du spectaculaire, et c’est ignoble.

  • Jacques Ghémard says:

    http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_–Zones-noires-la-Vendee-entre-colere-et-abattement-_-1326498——85191-aud_actu.Htm

    « Les services de l’État n’ont pas tenu seulement compte des observations effectuées après Xynthia. Ils ont aussi intégré les tempêtes de 1877, 1940 et 1941. »

    Donc il y a peut être des explications complexes qui vous échappent pour le moment mais vous avez droit à ces explications et pas seulement à une simple carte.

    Corine Lepage dit bien « Les habitants ne sont absolument pas d’accord. Ils ne comprennent pas les critères qui ont été utilisés et leurs fondements juridiques ». Et je ne vois pas comment vous pourriez comprendre les critères si on ne vous les indique pas.

  • Jacques Ghémard says:

    « il y a eut le meme niveau d’eau. pourquoi deux poids deux mesures. »

    Parce que concernant la destruction, il n’y a pas 36 solutions, soit on détruit soit on détruit pas.

    Donc à la limite entre ce que l’on détruit et ce que l’on ne détruit pas, il y a peu de différence, surtout sur un territoire presque plat. Cette différence peut être minime, voir nulle, voir inversée, si d’autres considérations sont entrées en ligne de compte comme la cohérence des quartiers, la réutilisation des terrains ou quelque chose comme ça. Et là c’est certain, il manque les rapports de ces messieurs qui justifieraient leurs choix.

    Je suppose qu’en plus des zones jaunes vont être délimitées un peu plus tard, dans lesquelles des moyens de préventions devront être mis en place. En Charente maritime ces zones sont déjà définies, mais aucune en Vendée pour le moment. De l’autre coté de la rue, il devrait y avoir une zone jaune et donc des obligations de construire des refuges en hauteurs ou des choses comme ça, à mon humble avis.

    Réclamez les rapports justifiant les décisions prises et vous pourrez les contester ou les accepter plus facilement.

  • arrive says:

    je ne savais pas que l’eau pouvait s’arreter au milieu de la route nous avons 1 etage en face une maison sans.juste a coté le boulevard du lay et son stop.nous sommes classé pourtant en danger extreme de danger mortel.coté impair pointe d’arcay devant le galion qui a ete construit a la place de la foret qui existait quand nous avons acquis le terrain.beaucoup d’etrangers se sont installés avec de belles proprietés.il y a eut le meme niveau d’eau.pourquoi deux poids deux mesures.

  • jigaleon says:

    Le Maire devrais avoir la décence de démissionner car lui et son équipe sont totalement disqualifiés. Au lieu de cela il prépare sa défense aux frais du contribuable…. Mr le Maire est parfois très prévoyant!!

    Un Fautais par alliance.

  • JULIE says:

    Attention, Lafaute, je ne défend aucunement l’attitude du Maire dans toute cette histoire. Je ne change pas d’avis comme de chemise.je m’interroge simplement sur les motivations de la préfecture…
    Bravo Maryline, je crois que le temps de discours est passé. Mais comment démissionner un Maire?

  • Maryline says:

    Quelle folie de la part de l’état !
    Ce découpage est indigne d’un enfant de 2 ans faisant un cahier de coloriage !
    Où sont les zones jaunes tant promises ? Oubliées !!!! Ce n’était que pour rassurer provisoirement les propriétaires, pardi ! Non parce que quand on voit ça, alors tout le littoral français doit être rasé et on abandonne le marais Poitevin jusqu’à Niort si vous voulez ! Mais ça a bien l’air d’être le projet de l’état, vu qu’il n’a pas l’intention de mettre un centime dans les digues. Habitants de Luçon, préparez-vous à faire vos valises, un marais non entretenu amènera une catastrophe du type de la Nouvelle Orléans ! Quand vous voyez déjà la superficie inondée par la vague !

    Combien de millions dépensés à perte pour des indemnisations dont la majorité ne veut pas (on veut rester chez nous !) alors qu’un dixième de cette somme suffirait à entretenir les digues à un niveau de sécurité acceptable. La majorité des gens voulaient construire un étage (et le veulent encore). Mais vous détruisez même les maisons non inondées qui avait un étage ! Vous détruisez aussi des maisons situées sur les plus hauts points de la commune et qui n’ont pas été inondées ! Vous laissez en place des maisons ayant eu 2m d’eau qui sont complètement ravagées et dont les habitants sont traumatisés et sont déjà partis. QUEL SENS ?

    Sans compter que là encore, on n’envisage toujours aucune mesure de protection, et certaines maisons hors zones noires auront encore beaucoup d’eau la prochaine fois !

    Moi je ne crois plus en cet état et en ces margoulins.

    Si nous fautais, voulons sauver notre territoire, il va falloir se battre.
    Il est déjà impératif de dégager l’équipe municipale en place si nous voulons être représentés par des élus qui ne sont pas mouillés jusqu’au cou dans cette sombre histoire d’urbanisation.

    Virons tous ces faibles qui n’ont même pas eu la décence de démissionner, ni d’apporter un soutien moral aux sinistrés ! Vous l’avez vu, vous le maire de La Faute, depuis un mois et demi ? Il est venu vous voir, constater les dégâts ? il vous a écrit ? Il vous a informé de ce qu’il fallait faire, pour les indemnisations ? Il a convoqué des réunions publiques ?
    Hein, il était où, Mr Marratier ?

    Je ne veux pas faire ici le procès du maire (laissons-le là où il est le pauvre homme, il aura bientôt des années de procédure devant lui et une responsabilité morale à vie), mais ce type-là et son équipe de zigotos peuvent-ils nous défendre et sauver la commune du désastre ?
    NON.

  • lafaute says:

    Bien Julie ! Bravo je suis d’accord avec vous et pourtant je ne l’ai pas tjrs été mais là vous avez raison !

  • JULIE says:

    J’espère que les services préfectoraux justifieront leur découpage! Comment admettre que certaines zones très innondées soient hors du pourtour alors que d’autres, épargnées, en fassent partie? c’est à se demander si ces services publics ne poussent pas les propriétaires au procès… Le préfet a montré beaucoup d’antipathie vis à vis de M Marratier, fait assez rare en réunion publique. Essaie-t-on de pousser les Fautais à la révolte contre certains membres du conseil municipal? Les services publics attendent-ils des Fautais qu’ils portent plainte rapidement en les poussant à bout? Ou bien la zone de destruction a-t-elle été étendue pour que les dits membres se trouvent eux aussi confrontés « au déplacement »?
    Je ne trouve pas la réponse et suis révoltée malgré tous les griefs que je porte contre la municipalité actuelle.

  • bildan says:

    y a t il des informations concernant les zones jaunes?

    Quels seront les obligations? et de la part de qui?,pour garantir la protection des maisons non incluses dans la zone « noire ».

    Je considère Le document de la préfecture comme une garantie de l’état contre tous risques d’inondation futurs pour les habitations situées à l’extérieure de la zone « noire ».

  • bildan says:

    Pourquoi le terrain de camping de La Faute ne fait pas partie de la carte ?

    Il était question de maison où la hauteur d’eau avait été supérieure à 1mètre, la zone devrait être bien plus grande.
    Le camping des flots bleus est apparu bien noyé sur les différents reportages de la première semaine.

    Le guide du stylo rouge pour définir les zones noires ne reflète pas les courbes de niveau, ni celle du sol ni celle du niveau de l’eau le 1er Mars 2010…
    Comme tout arbitrage, il y a de l’arbitraire mais là je demande l’arbitrage vidéo…

  • lafaute says:

    Il y a d’autres zones qui ont été inondées (1.70 m) et qui n’en font pas partie !

  • bildan says:

    Pourquoi le terrain de camping de La Faute ne fait pas partie de la carte ?

    Il était question de maison où la

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Téléchargements
Voici les liens des plus longues vidéos concernant la tempête xynthia
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Zone interdite (mkv)

Des catastrophes pas si naturelle que ça (flv)

Documentaire de l'agence CAPA diffusé sur FR3 (wmv)

Débat avec PPDA sur FR3 (wmv)

Audition du préfet au sénat (flv)

Vous pouvez lire toutes ces vidéos avec VLC
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