Archive pour le 9 avril 2010

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Le maire de Charron parle de zones négociées. Nos reporters aux Portes-en-Ré parlent de résidences privilégiées qui ne seront pas détruites. L’Etat rejette ces accusations.

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PARIS (AP) — L’avocate de l’Association des victimes des inondations de La Faute-sur-Mer (AVIF), Corinne Lepage, a déclaré vendredi ne pas comprendre les critères ayant permis de définir les « zones noires » où des logements devront être détruits en Charente-Maritime et en Vendée après le passage de la tempête Xynthia.

« Jusqu’à maintenant, je ne comprends pas les critères », a-t-elle expliqué sur France-2, rappelant que des maisons inondées ne seront pas démolies alors que d’autres logements, n’ayant pas été inondés au moment de la tempête fin février, le seront.

« Quand on m’aura expliqué clairement les critères, (…) peut-être que je dirais que ce n’est pas arbitraire », a-t-elle lancé.

Soulignant que la démolition serait définitive, Me Lepage s’est interrogé sur l’application dans ce cas précis de la loi Barnier sur la prévention des risques naturels.

Cette loi, « si c’est celle-là qu’on veut appliquer, et encore faudra-t-il voir si elle est applicable, prévoit que l’Etat doit justifier qu’on ne peut pas faire autrement que de démolir ces maisons, c’est-à-dire qu’il n’y a aucune mesure de prévention possible ou qu’elles sont beaucoup plus coûteuses que l’expropriation », a expliqué l’ancienne ministre de l’Environnement. « Cette preuve-là, jusqu’à présent, je ne l’ai pas vu apportée ».

Selon Corinne Lepage, « il y a des gens qui veulent rester » et « il y a des gens qui veulent partir ». « Chaque situation doit être vue pour ce qu’elle est, et les droits de ceux qui veulent rester parfaitement sauvegardés. Il faudra que la loi soit totalement appliquée. Pour le moment, je n’ai pas l’impression qu’elle le soit ». AP

Jean-Jacques Brot, le préfet de Vendée, explique les mesures prises à La Faute-sur-Mer et à L’Aiguillon-sur-Mer: des démolitions, moins de constructions à l’avenir, et des maisons à modifier. Extraits.

Comprenez-vous la colère de certains sinistrés après l’annonce des destructions de maisons?
Je ne suis pas insensible, je comprends les réactions de souffrance. J’avais dit que ces annonces pouvaient constituer un traumatisme s’ajoutant au traumatisme de la tempête. Mais il faut nuancer, il y a aussi eu des réactions de soulagement, beaucoup de gens ont exprimé leur satisfaction de déménager, et certains sont venus me remercier que l’Etat tienne ses engagements, même si on ne les a pas forcément vus à la télé. L’Etat ne fait pas cela pour le plaisir capricieux de démolir ou de déplacer des gens, mais pour la sécurité des personnes. Lors de la réunion à La Faute-sur-Mer, j’ai été très choqué que, dans une salle qui semblait avoir été « composée » à cet effet, des gens gardent le micro pour parler de questions exclusivement financières, et que l’on mette aussi longtemps à laisser parler les familles des victimes et ceux qui exprimaient un point de vue différent, cela dans une ville où il y a eu 29 noyés. Le maire de La Faute n’a pas joué son rôle de modérateur et d’animateur lors de cette réunion, à la différence notoire de son collègue de L’Aiguillon.

Allez-vous tenir compte des recours annoncés et modifier le périmètre des zones à détruire?
Non. La cartographie a été établie par les différents ministères concernés, c’est un travail approfondi et minutieux, qui tient compte non seulement de cette catastrophe, mais aussi de nombreux autres critères, comme la stagnation des eaux, l’état des digues, la fragilité du cordon dunaire, la formation de cuvettes, la topographie, l’analyse historique, les prévisions climatiques… Cette cartographie ne bougera pas. Dans ces deux communes, on avait perdu de vue la dimension historique, en oubliant les grandes tempêtes de 1877 et 1940. Certaines décisions prises par le passé ont été arrogantes par rapport à l’essence impétueuse et imprévisible de la nature en général et de la mer en particulier. Bien entendu, nous allons privilégier les acquisitions amiables par l’Etat, qui sont plus avantageuses pour les personnes concernées. Si des propriétaires contestent, eh bien les juridictions concernées examineront leurs recours.

Soutien psychologique à La Faute

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Par Louise Cuneo et Ségolène Gros de Larquier

XYNTHIA - Les sinistrés s'organisent pour contester les

En Charente-Maritime, les habitants de Charron contestent les zones « noires » présentées jeudi par l’État © AFP

Des « zones noires » jugées « arbitraires », « totalitaires », et « élaborées par des technocrates »… En Vendée et en Charente-Maritime, bon nombre de propriétaires de maisons frappées d’un avis de démolition ne mâchent pas leurs mots pour dénoncer le tracé des zones dites « noires », déclarées inhabitables après les ravages de la tempête Xynthia. Communes et associations peaufinent leur offensive pour imposer une révision du zonage révélé jeudi par les préfectures .
Jean-François Faget, le maire de Charron , en Charente-Maritime, a ainsi réclamé officiellement vendredi au préfet la liste de l’intégralité des « parcelles » vouées à la destruction – soit quelque 180 maisons – pour répertorier celles auxquelles il s’oppose. « Je ne conteste pas certaines parties des zones noires mais il y a aussi des endroits qui sont inacceptables », fustige-t-il. Même son de cloches du côté de l’association Reconstruire Charron qui conteste en particulier deux frontières de zones noires sur les douze recensées dans la commune. Pour Thierry Demaegdt, président de l’association, « les délimitations ont été établies sans aucune concertation et ne correspondent pas du tout à la réalité du terrain ». Exigeant la remise en cause du tracé, l’association prépare un courrier à l’adresse du chef de l’État Nicolas Sarkozy. Une série de réunions avec des juristes sont prévues dès samedi soir pour préparer une éventuelle réplique sur le terrain juridique. « Mais nous n’aurons recours à la justice qu’en dernier ressort », prévient Thierry Demaegdt.

Des procédures judiciaires envisageables

La résistance s’organise aussi en Vendée. À La Faute-sur-Mer, où 674 maisons doivent être détruites, le maire René Marratier a indiqué que le conseil municipal demandera « une révision de la cartographie de zonage ». Selon lui, il existe « tout un arsenal de moyens techniques » pour prévenir les risques. Car les Fautais et les habitants de l’Aiguillon-sur-Mer sont consternés. Parmi eux, Évelyne Gallais, dont la maison, située en zone noire, va être détruite même si elle n’a pas été inondée. Les explications qui lui ont été données n’ont fait qu’amplifier sa colère : « La préfecture argue du fait que l’eau, qui est arrivée à cent mètres de chez nous, est restée pendant quinze jours sans se retirer », s’exaspère-t-elle. Une incompréhension relayée par l’Association des victimes des Inondations de La Faute-sur-Mer et de ses environs (AVIF). « Il n’y a même pas eu de consultation de la population », regrette Renaud Pinoit de l’AVIF. Samedi après-midi, les quelque 500 adhérents de l’association se réuniront pour la première fois à La Faute pour envisager les actions possibles.

Selon le cabinet d’avocats qui défend l’AVIF, différentes procédures sont envisageables. « Un recours contre le zonage est possible, que ce soit sur la modification des cartes, voire sur le principe même du zonage, qui peut être contesté », décrypte Me Hervé Cassara, qui travaille sur le dossier avec Corinne Lepage. Autres pistes de travail : un recours contre la procédure d’expropriation, qui peut être engagée par l’État en cas d’échec des négociations à l’amiable, et des actions en responsabilité administrative (contre l’État ou les communes) ou pénale.

Mais il ne sera peut-être pas utile d’en arriver à des démarches juridiques. Selon Dominique Bussereau, le secrétaire d’État aux Transports, par ailleurs président du conseil général de Charente-Maritime, les cartes des zones noires ne sont « pas figées » . De quoi laisser un petit espoir aux propriétaires déchus.

Corinne Lepage est l’avocate de l’Association des victimes des inondations de La Faute-sur-Mer (Avif). Contactée par leJDD.fr, l’ancienne ministre de l’Environnement se dit étonnée de la décision du gouvernement de détruire 1.510 logements touchés par la tempête Xynthia.

Corinne Lepage

Corinne Lepage veut « d’abord avoir la preuve qu’aucune mesure de prévention n’était envisageable sur les maisons ». (Maxppp)

Que pensez-vous de la cartographie des « zones noires », dîtes inconstructibles, établie par l’Etat?
Les habitants ne sont absolument pas d’accord. Ils ne comprennent pas les critères qui ont été utilisés et leurs fondements juridiques. Certaines maisons qui n’ont pas été touchées par un centimètre d’eau doivent être démolies, alors que d’autres qui ont été inondées ne sont pas concernées par le plan de démolition. J’ai moi-même été très étonnée de cette annonce faite de but en blanc.

Aurait-il fallu attendre?
Je pense qu’il y a eu un manque de concertation. L’Etat a voulu aller très vite. Pendant 30 ans, il ne s’est rien passé, et tout d’un coup, on annonce un plan de démolition effectif dans les deux mois qui viennent. Je vois difficilement comment cela va être réalisable. On a pris des mesures définitives très rapidement, alors que d’autres solutions étaient peut-être concevables.

«Les habitants sont traumatisés»Qu’attendez-vous de la part de l’Etat?
Je veux d’abord avoir la preuve qu’aucune mesure de prévention n’était envisageable sur les maisons, avant d’annoncer directement leur démolition. Si ces zones sont effectivement trop dangereuses, la décision du gouvernement est légitime, mais la loi précise bien que les mesures de destruction ne sont à prendre que si aucune autre hypothèse ne peut être envisagée.

Comprenez-vous la colère des habitants?
Ces gens sont traumatisés. Les réactions individuelles ne sont pas les mêmes partout. Certains préfèrent partir alors que d’autres n’envisagent pas de quitter leurs maisons.

Le secrétaire d’Etat au logement, Benoist Apparu, a annoncé une indemnisation totale des habitants concernés par le plan de démolition…
Les promesses, c’est très bien, mais j’attends de voir la réalité. Pour l’instant, ce ne sont que des engagements, il faut maintenant voir les éléments précis. On parle d’indemnisations immobilières, mais qu’en est-il des frais de déménagement, du préjudice subi par les habitants? Y aura-t-il un fond assez important pour indemniser tous les habitants? S’il n’y a pas assez d’argent, que leur dira-t-on?

Des recours en justice sont-ils envisagés par les sinistrés?
Il est encore trop tôt pour le dire. Ils vont décider prochainement de ce qu’ils comptent faire. Mais je doute fort qu’il n’y ait pas de recherches des responsabilités pénales dans cette affaire. La bataille ne fait que commencer.

VALÉRIE HACOT | 09.04.2010,
Le principe retenu est simple : « Les propriétaires doivent recevoir une indemnité correspondant à la valeur de leur bien avant la tempête », explique un proche de Benoist Apparu, le secrétaire d’Etat au Logement. Les propriétaires des 1 510 habitations vouées à la destruction devraient bénéficier d’un traitement au cas par cas et de procédures rapides.

Tour d’horizon de la manière dont vont se dérouler les indemnisations.

Qui va payer ?
Si la maison n’a subi aucun dommage durant la tempête, le seul interlocuteur des propriétaires sera l’Etat. Dans ce cas, les pouvoirs publics rachèteront directement le logement. Les sommes seront prélevées sur le Fonds Barnier, un dispositif spécialement créé en 1995 pour prendre en charge l’expropriation d’habitations exposées à des aléas naturels. Ce fonds est financé grâce à un prélèvement sur les cotisations catastrophes naturelles des primes d’assurance.

Si la maison a été endommagée par Xynthia, les assureurs seront sollicités. « C’est le cas de figure le plus fréquent », souligne-t-on au siège de la Fédération française des sociétés d’assurance (FFSA). Ils prendront en charge le montant des dégâts occasionnés comme pour toute habitation normalement assurée. Avec une nuance de taille : la différence entre les sommes versées par l’assurance et la valeur du bien inhabitable sera prise en charge par le Fonds Barnier. Exemple : pour une maison d’une valeur de 400 000 €, « si les assurances vous indemnisent à hauteur de 60 000 €, le Fonds Barnier apportera 340 000 € », a expliqué hier David Philot, secrétaire général de la préfecture de Vendée, lors de la réunion publique qui s’est tenue à La Faute-sur-Mer.

Quand les victimes seront-elles indemnisées ?
L’estimation des biens sera faite par les Domaines.
Ce service expertisera les habitations sinistrées. Le terrain et la maison seront évalués en fonction de leur valeur avant la catastrophe.
Six mois maximum seront nécessaires, selon le cabinet de Benoist Apparu, pour indemniser les propriétaires. Si les dégâts représentent au moins la moitié de la valeur du logement, la procédure sera d’à peine trois mois. Si, en revanche, il y a peu de dégâts, le processus peut durer six mois. Les assureurs se sont engagés à être le plus réactif possible. Une priorité est accordée aux personnes qui ont perdu leur résidence principale.

Les indemnisations seront-elles suffisantes ?
Les associations redoutent que le Fonds Barnier, avec ses 140 M€ annuels, ne soit pas en mesure de faire face aux besoins des propriétaires. Des craintes balayées par le secrétariat d’Etat au Logement : « Si le fonds n’est pas en mesure de faire face, l’Etat l’abondera en conséquence », certifie-t-on dans l’entourage de Benoist Apparu.

Les propriétaires sinistrés par la tempête Xynthia  ont découvert jeudi dans les larmes, la

Les propriétaires sinistrés par la tempête Xynthia ont découvert jeudi dans les larmes, la colère ou la résignation, le tracé des « zones noires » décrétées inhabitables et le destin réservé à leur résidence. (© AFP Frank Perry)

L’AIGUILLON-SUR-MER (AFP) – Les propriétaires sinistrés par la tempête Xynthia ont découvert jeudi dans les larmes, la colère ou la résignation, le tracé des « zones noires » décrétées inhabitables et le destin réservé à leur résidence.

Le préfet de Vendée, Jean-Jacques Brot, a organisé à l’Aiguillon-sur-mer et à la Faute-sur-mer deux réunions d’information, au cours desquelles les cartes des zones désormais inhabitables ont été distribuées aux habitants.

En Charente-Maritime, les habitants de Charron ont contesté, lors d’une réunion houleuse, les zones « noires » présentées jeudi soir par l’Etat. « Un certain nombre de rues était évident, mais un certain nombre d’autres a été arbitrairement classée en zone noire, il y aura des recours », a annoncé à l’AFP Thierry Demaegdt, président de l’association Reconstruire Charron.

« C’est une décision prise par l’Etat, il assume ses responsabilités », a déclaré le maire de Charron, Jean-François Faget. Mais « est-ce que cela a été fait équitablement? », s’est-il interrogé.

Les 15 maires de Charente-Maritime concernés, réunis dans l’après-midi à Châtelaillon-Plage, ont déploré le « manque de dialogue et d’équité » qui a prévalu à la préparation des cartes, selon le maire d’Yves, Didier Roblin.

Au total, 1510 maisons doivent être détruites, dont 915 en Vendée et 595 en Charente-Maritime, selon les chiffres des deux préfectures.

En Vendée, si le maire de l’Aiguillon-sur-mer, Maurice Milcent, a affiché une relative solidarité avec les choix de l’Etat qui a décidé de raser 241 habitations dans sa commune, le maire de la Faute-sur-Mer, René Marratier, a d’ores et déjà demandé une révision du zonage pour en réduire l’ampleur.

« Je reste persuadé qu’en zone inondable, il existe tout un arsenal de moyens techniques » pour prévenir les risques, a-t-il déclaré à la presse, en soulignant que, dans sa commune, la zone noire et ses 674 maisons représentait « 8 à 10 hectares ».

Le président du Conseil général de Vendée, Philippe de Villiers, « approuve pleinement le plan annoncé par le Préfet de Vendée à l’Aiguillon-sur-mer et à La Faute-sur-mer ». « L’intérêt supérieur touchant à la vie humaine de nos concitoyens impose des décisions lucides et courageuses », a écrit l’élu dans un communiqué.

Si certains habitants ont affiché leur intention de résister aux décisions de l’Etat, la préoccupation semble plutôt être le montant de l’indemnisation.

Selon Bernard Spitz, le président de la Fédération française des sociétés d’assurance (FFSA), les propriétaires toucheront en moyenne 250.000 euros d’indemnisation, en comptant l’indemnisation versée par les assureurs et la contribution du Fond Barnier pour les catastrophes naturelles.

Selon M. Spitz, 80% des sites sinistrés ont déjà fait l’objet de la visite d’un expert, et pour les 20% restants, il y aura une visite d’expertise « dans les prochains jours ».

Le maire de l’Aiguillon-sur-mer a indiqué qu’il allait « tout faire » pour permettre aux personnes contraintes de quitter leur maison de rester sur la commune.

« Il me reste des zones où construire », a-t-il dit, avant d’expliquer qu’il va « faire le tour des agences immobilières » pour que les maisons en vente soient « accordées en priorité aux sinistrés ».

© 2010 AFP

Un mois et demi après Xynthia, 1 510 propriétaires de Vendée et de Charente-Maritime ont appris que leurs maisons allaient être détruites. Ces annonces suscitent la polémique.

Ils sont enfin fixés sur leur sort. Hier, les sinistrés de la tempête Xynthia, qui a ravagé une partie du littoral atlantique dans la nuit du 28 février, ont reçu la nouvelle comme un couperet : d’un côté, ceux dont les habitations, quoique en partie sinistrées par la tempête, resteront debout ; de l’autre, les 1 510 propriétaires qui verront dans les semaines à venir leurs maisons démolies et leurs terrains déclarés définitivement inconstructibles.

Pour eux, pas de négociation possible : les zones noires définies par les services de l’Etat représentent des sites où le danger de mort persiste. Là, il faudra tout raser.

Un remboursement intégral comme seule consolation

A La Faute-sur-Mer, où Xynthia a ôté la vie à 29 personnes et où « le Parisien » – « Aujourd’hui en France » s’est rendu, l’atmosphère était pesante. Ici, 674 maisons dont 92 résidences principales vont être détruites. René Marratier, le maire de la commune, a d’ores et déjà annoncé qu’il demanderait une révision des cartes établies par l’Etat. Et il n’est pas le seul élu à s’insurger. En Charente-Maritime, les maires ont déploré « le manque de dialogue et d’équité » qui, selon eux, a prévalu à l’établissement de ces zonages.  La polémique prend une ampleur nationale. Ségolène Royal, présidente PS du conseil régional de Poitou-Charentes, a estimé que les annonces de destructions de maisons avaient été « très brutales » : « Il devrait y avoir un travail de proximité et démocratique beaucoup plus attentif de la part des services de l’Etat et des assurances », a-t-elle déclaré.  Pour seule consolation, les sinistrés pourront compter sur le remboursement intégral de leurs maisons. Les compagnies d’assurances ont indiqué qu’en moyenne 250 000 € seront déboursés par habitation.
En attendant, certains propriétaires évoquent de possibles recours en justice, certains pour contester le plan de démolition, d’autres pour déterminer les éventuelles responsabilités pénales qui ont conduit à la catastrophe.

Audio. Sa villa détruite, il veut rester à la Faute-sur-Mer

État des lieux: Un résumé de cette journée du 8 avril sur l’Aiguillon sur Mer et La Faute sur Mer.

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Zone interdite (mkv)

Des catastrophes pas si naturelle que ça (flv)

Documentaire de l'agence CAPA diffusé sur FR3 (wmv)

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Audition du préfet au sénat (flv)

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