Par Louise Cuneo et Ségolène Gros de Larquier
En Charente-Maritime, les habitants de Charron contestent les zones « noires » présentées jeudi par l’État © AFP
Des « zones noires » jugées « arbitraires », « totalitaires », et « élaborées par des technocrates »… En Vendée et en Charente-Maritime, bon nombre de propriétaires de maisons frappées d’un avis de démolition ne mâchent pas leurs mots pour dénoncer le tracé des zones dites « noires », déclarées inhabitables après les ravages de la tempête Xynthia. Communes et associations peaufinent leur offensive pour imposer une révision du zonage révélé jeudi par les préfectures .
Jean-François Faget, le maire de Charron , en Charente-Maritime, a ainsi réclamé officiellement vendredi au préfet la liste de l’intégralité des « parcelles » vouées à la destruction – soit quelque 180 maisons – pour répertorier celles auxquelles il s’oppose. « Je ne conteste pas certaines parties des zones noires mais il y a aussi des endroits qui sont inacceptables », fustige-t-il. Même son de cloches du côté de l’association Reconstruire Charron qui conteste en particulier deux frontières de zones noires sur les douze recensées dans la commune. Pour Thierry Demaegdt, président de l’association, « les délimitations ont été établies sans aucune concertation et ne correspondent pas du tout à la réalité du terrain ». Exigeant la remise en cause du tracé, l’association prépare un courrier à l’adresse du chef de l’État Nicolas Sarkozy. Une série de réunions avec des juristes sont prévues dès samedi soir pour préparer une éventuelle réplique sur le terrain juridique. « Mais nous n’aurons recours à la justice qu’en dernier ressort », prévient Thierry Demaegdt.
Des procédures judiciaires envisageables
La résistance s’organise aussi en Vendée. À La Faute-sur-Mer, où 674 maisons doivent être détruites, le maire René Marratier a indiqué que le conseil municipal demandera « une révision de la cartographie de zonage ». Selon lui, il existe « tout un arsenal de moyens techniques » pour prévenir les risques. Car les Fautais et les habitants de l’Aiguillon-sur-Mer sont consternés. Parmi eux, Évelyne Gallais, dont la maison, située en zone noire, va être détruite même si elle n’a pas été inondée. Les explications qui lui ont été données n’ont fait qu’amplifier sa colère : « La préfecture argue du fait que l’eau, qui est arrivée à cent mètres de chez nous, est restée pendant quinze jours sans se retirer », s’exaspère-t-elle. Une incompréhension relayée par l’Association des victimes des Inondations de La Faute-sur-Mer et de ses environs (AVIF). « Il n’y a même pas eu de consultation de la population », regrette Renaud Pinoit de l’AVIF. Samedi après-midi, les quelque 500 adhérents de l’association se réuniront pour la première fois à La Faute pour envisager les actions possibles.
Selon le cabinet d’avocats qui défend l’AVIF, différentes procédures sont envisageables. « Un recours contre le zonage est possible, que ce soit sur la modification des cartes, voire sur le principe même du zonage, qui peut être contesté », décrypte Me Hervé Cassara, qui travaille sur le dossier avec Corinne Lepage. Autres pistes de travail : un recours contre la procédure d’expropriation, qui peut être engagée par l’État en cas d’échec des négociations à l’amiable, et des actions en responsabilité administrative (contre l’État ou les communes) ou pénale.
Mais il ne sera peut-être pas utile d’en arriver à des démarches juridiques. Selon Dominique Bussereau, le secrétaire d’État aux Transports, par ailleurs président du conseil général de Charente-Maritime, les cartes des zones noires ne sont « pas figées » . De quoi laisser un petit espoir aux propriétaires déchus.
14 réponses à to “Les sinistrés s’organisent pour contester les « zones noires » (Le Point)”
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Marie-Pierre de LEPINAY
61, route de la Grande Jetée
85460 L’Aiguillon sur Mer
mpdelepinay@yahoo.fr
Le 8 Avril 2010
Ce matin, en réunion collective, le Préfet de la Vendée et le Maire de l’Aiguillon sur Mer ont annoncé que ma résidence principale allait être détruite. Sans ménagement.
Que dirait-on d’un service de cancérologie s’il annonçait de manière collective ceux condamnés et ceux pouvant être sauvés…ou d’un chef d’entreprise s’il réunissait, par hauts-parleurs, ses salariés pour trier ceux licenciés et les autres….
Et là, dans une salle de sports ou sur le parking de celle-ci devant un écran géant, les gens ont appris cette décision de vie ou de mort de leur maison….Cela rappelle tristement certains événements.
Nous n’étions que 25 résidents principaux atteints par cette nouvelle, les choses auraient pu être faites d’une manière plus HUMAINE, sans avoir le sentiment d’être considérés comme des numéros, des bestiaux. A la tribune, on se délectait d’en voir certains s’évanouir.
J’espère que tous ceux en Vendée ou en Charente Maritime qui vivent ce drame connaissent le même soutien familial que moi et ne commettent pas l’irréparable.
Depuis 1 mois et demi, tous mes proches m’ont épaulée dans mes démarches, ont nettoyé la maison même les jours fériés…Encore hier, je ratissais le jardin. Celle-ci ne demande qu’à continuer à vivre comme elle le fait depuis plus d’un siècle.
Habitant le secteur de la Pointe, à 7 km du centre ville de l’Aiguillon sur Mer et de la Faute sur Mer, j’ai le sentiment que ce quartier a été sacrifié, tout simplement, sur des tracés de plans, sans prendre en considération chaque maison. Dommage que pas plus d’électeurs, de « people » ou de politiques n’habitent mon quartier. Il aurait eu une chance d’être sauvé.
Je pense qu’il a été sacrifié à des fins politiques : comme par exemple, créer une réserve naturelle afin de consolider une alliance tacite avec des partis écologiques…afin de s’assurer qq élections prochaines… ou bien pour sauver d’autres quartiers de la commune… Ce soir, plein d’hypothèses me viennent en tête.
Ma maison a plus d’un siècle. Elle comprend 3 logements. Celui que j’occupe à titre principal est à l’étage et n’a subi aucun dommage. J’ai accueilli le Dimanche 1er Mars, une dizaine de mes voisins « au sec »…
J’ai le sentiment d’être dans un pays « bling bling » où tout s’achète…même ses racines, ses souvenirs, ses convictions…..
Lors de la réunion de ce matin, le Préfet et le Maire n’ont utilisé que les mots de « maisons déplacées » sans avoir le courage de dire la réalité qui est « maisons détruites, rasées, sacrifiées, rayées de la carte……. », de même pour nos vies, nos projets….
Ce soir j’ai honte :
• Honte de mon Pays et de la manière dont il traite ses citoyens,
• Honte de mon Département,
• Honte de ma Commune.
Marie-Pierre de LEPINAY
Julie, nous sommes d’accords. Il faut dans cette affaire des arguments sérieux parce que c’est une affaire sérieuse. D’un coté un danger réelle et de l’autre des existences réellement bouleversées par les solutions proposées.
Que ceux qui veulent partir puissent le faire dans de bonnes conditions financières, c’est très bien. Mais que ceux qui veulent rester puissent le faire, ce serait bien aussi. Ils sont maintenant conscients des risques et je pense que ces risques peuvent être minimisés. Un bateau ça coule mais la navigation n’est pas interdite. Il faut traiter la Faute comme un bateau.
Donc par exemple, un fois que ceux qui veulent partir seront partis, on pourrait procéder à une redistributions des maisons pour ne conserver que celles qui sont le moins en danger. Ces maisons peuvent être équipées d’une tourelle de survie, avec, pourquoi pas, une embarcation de sauvetage. Evidemment il faut geler les constructions et l’état pourrait les acquérir progressivement quand les propriétaires voudraient partir.
Je ne sais pas si vous avez vu mon calcul, mais ne pas détruire les maisons de la Faute permettrait de remettre en état 100 km de digues. Donc, en évitant d’en détruire la moitié par exemple, il y a de quoi sécuriser La Faute et toute la baie de l’Aiguillon (merci pour moi, à Ste Radegonde).
(Pour l’aiguillon, je me demande si il n’y aurait pas un projet de créer un digue en terre en retrait de plusieurs centaines de mètres pour doubler la digue maçonnée, ce qui expliquerait la nécessite de vider la pointe de ses habitants pour ne pas les placer dans une cuvette mortelle comme la Faute. Mais aucune info la dessus, juste une intuition raisonnée)
Et bien sur, il faut des « digues guards » chargé de surveiller les digues, de les entretenir et d’alerter (et que l’on « pend en place publique » s’ils ont failli à leur mission)
Bonjour à tous,
Nous sommes Fautais depuis un an et demi et nous avons été inondés par la vague venue de la belle henriette, nous avons « la chance » de garder notre maison qui se situe en zone « jaune ».Nous sommes bien sûr soulagés car nous avons tout quitté pour venir vivre à La Faute, mais nous avons un profond sentiment de révolte par rapport à ces « zones noires » ou, inondé ou pas, l’état a décidé de mettre tous à la rue et très sincèrement nous sommes de tout coeur avec tous.Sur l’île de Ré, des nantis aurons des aides pour sécuriser leurs magnifiques villas »les pieds dans l’eau », mais nous, a la Faute, il faut croire que nous passons pour des « gens » moyens, et notre avis ne semble avoir que peu d’importance…..
Alors nous allons nous battre tous ensemble pour être plus forts et tenter d’aider ceux qui sont atteints par tant d’injustice.
Nous pensons très fort à tous ceux qui souffrent.
Bien amicalement,
Patricia et Daniel.
Bonjour à vous « Fautais désemparé » j’ai apprécié votre poème, il est plus limpide que la décision du Préfet de Vendée…je pense que vous êtes dans la bande « dites noire », alors contactez moi, que nous en parlions, si vous le voulez bien, mon conseil sera gratuit et je ferai les démarches. Je suis à votre écoute respectueusement Patrick
TOUS LES MATINS DU MONDE
Tous les matins du monde le soleil s’est levé
Sur cette lande et cette rivière salée
Assis dans mon salon, je le vois se refléter
Sur cette eau si pure et pourtant chargée
D’une histoire qu’on voudrait oublier
Les bateaux de pêche viennent occulter
Cette scène à mille reflets
La vue de ce tableau si épuré
Fait chasser en moi mes sombres pensées
Tous les matins du monde le soleil va se lever
Un jour je ne serai plus là pour m’en émerveiller
Un Fautais désemparé
M Ghémard,nous sommes conscients que les habitations ayant subi deux mètres d’inondation posent un réel problème. D’ailleurs ceux qui ont vécu ce drame sont prêts à partir s’ils sont indemnisés. Mais malgré l’expression bien connue, on ne se noie pas dans un verre d’eau. Le problème aujoud’hui est le choix qui a été fait par la préfecture et vous avez raison : il faut qu’il soit justifié par des documents solides. L’explication donnée jeudi par le secretaire général de la préfecture n’est pas satisfaisante : il nous a parlé d’inondation à venir plus grave que Xynthia. On pourrait alors admettre que le périmètre choisi déborde de la zone inondée cette fois-ci mais ce n’est pas ce qui a été fait. Sans vouloir nuire aux personnes qui habitent en face de la zone du Platin, là où la mer est passée par dessus la route à plusieurs reprises le siècle dernier, je pense qu’ils ont beaucoup plus de soucis à se faire que dans dans la zone des Amourettes qui n’a pas ou peu eu d’eau. On semble vouloir vider la Pointe d’Arçay de ses habitants pour la rendre à la nature. Même si je possède la fibre écolo, la méthode est abjecte.
« les bords de seine parisien et de Neuilly qui sont exposés aux risques de crues centenaires, la probabilité est la même que l’ouest atlantique »
Mais la Seine ne monte pas de deux mètres en cinq minutes. Le problème ce n’est pas l’inondation, c’est la noyade.
Il faut bien comprendre que les décisions de l’Etat sont toujours prises en fonction de considérations stratégiques multifactorielles; un des objectifs est de développer économiquement l’arrière littoral et cet évènement en constitue une occasion. Un autre est de redonner une santé aux entreprises du batiment (1500 logements à reconstruire et ce seront les mêmes promoteurs qui en bénéficieront à nouveau)
Ne vous laissez pas faire par les méthodes fascistes de Sarkosy et ses prefets collabos: Demandez l’expropriation de toutes les habitations classées en zone inondables ou à risque pour faire appliquer le principe républicain d’égalité:
– les bords de seine parisien et de Neuilly qui sont exposés aux risques de crues centenaires, la probabilité est la même que l’ouest atlantique (1 évènement à Paris au cours du siècle dernier et 1 évènement identique pour le littoral atlantique voir les annales de géographie raz de marée du 9 janvier 1924)
– Une grande partie de la cote d’Azur en raison du risque sismique
– Presque tous les bords de loire et autres fleuves français ou bon nombre d’habitations ont été construites en zones inondables
– Tous les territoires polynesiens et outre mer exposés aux risques cycloniques ou autres raz de marées.
Enfin 50 % du territoire français (voir la carte nationale des zones inondables)
Le principe de précaution avancé par nos élites est une hérésie au mieux, au pire une manipulation. C’est aller à l’encontre des efforts fournis par nos ancêtres depuis plusieurs siècles de Noimoutier aux landes pour assecher toutes ces zones du littoral atlantique.
C’est une mauvaise décision qui rajoute une catastrophe à la catastrophe, d’autant plus que le risque de conjonction d’évènements qui a produit le drame était et est largement prévisible (force du vent et direction, coefficient de marée, simultanéité des phénomènes) et extrèmement rare à l’echelle de la vie humaine même s’il manquait un facteur encore agravant: l’absence de forte houle;
habitant du marais breton vendéen je ne peux que vous conseiller de prendre l’oseille et vous tirer.
le vrai malheur financier bien entendu ,le reste étant hors débat, est de ne pas être en zone noir.
qui voudrait acheter et assurer ces maisons au prix d’avant le sinistre.
qui voudrait rester dans une commune dont la faillite hélas ne saurait tarder.
qui voudrait acheter un commerce aujourd’hui.
au tribunal de commerce après la saison peut être et encore
La Zone des sinistres ùnquent d’une réflexion appronfondie pourquoi une telle précipitation dans le traçé n’y a t_il plus de temps à donner au temps ?
Merci Nicole pour ce commentaire il est digne d’ne retraitée de la ou je suis toujours en activité je me trompe peut être mais nous savons ici que Nicole vit la bas en vendée. pardon si je me trompe
Les zones
Après avoir regardé les zones je suis surprise par leur tracé et m’interroge sur les critères techniques et géologiques pris en compte. (Je fais abstraction de l’aspect affectif). Cela donne l’impression d’avoir été tracé « en chambre », probablement sur ordinateur, loin du terrain qui ne semble pas être connu par les « découpeurs » non plus que ses nuances et son histoire. Sans doute a-t-il été vu d’avion.
Si la hauteur d’eau semble a priori un critère acceptable, celle de la rapidité d’évacuation de l’eau surprend car là il ne s’agit plus de la sécurité des personnes mais des biens. Et d’ailleurs que vaut ce critère en soi ? A-t-on tenu compte des rapports établis par les pompiers sur l’évacuation des eaux et en particulier leur difficulté pour trouver les clés permettant d’ouvrir les écluses et dès lors chasser l’eau, cela pour le côté de la pointe de l’Aiguillon ?
PEUT-ON ANNONCER DES MESURES AUSSI RADICALES D’EVACUATION SANS ANNONCER DANS LE MEME TEMPS LES MESURES TECHNIQUES QUI SONT A PRENDRE ET QUI AURAIENT DU ETRE PRISES VOIRE JAMAIS ABANDONNEES. Je ne parle pas seulement de l’entretien des digues qui ne couvrent qu’une partie du problème (en termes de surface) mais et surtout du drainage du Lay pour éviter son envasement. Car LA GRANDE QUESTION EST QUAND MEME D’ACCUEILLIR CETTE EAU SANS DOMMAGE LORSQUE C’EST NECESSAIRE. Je me souviens d’anciens commerçants et autres anciens en colère parce que les écluses sur le Lay n’étaient plus utilisées pour chasser cette vase qui en s’accumulant oblige l’eau à s’étaler en surface. Ces « anciens » annonçaient que les bouchots plantés en masse le long de la plage, certes avaient vaincu le courant qui avait auparavant eu la force de déplacer la plage (nous l’atteignions par une passerelle) et occasionner quelques noyades mais empêchaient l’envasement. Ces anciens que j’ai envie de dire « sages » étaient scandalisés par l’emplacement du terrain de camping de la Faute. Quant à l’emplacement des lotissements tels Doris, Ostrea…!!!
Que valent les techniques puissantes d’aujourd’hui si les problèmes sont mal posés. La perception du futur comme les changements climatiques annoncés ne peut que s’enrichir de la mémoire accumulée.
suite
Je m’étais raisonnée pour accepter éventuellement un départ nécessaire pour raisons de risques, comme en témoignent mes notes d’il y a deux ou trois jours. Mais les zones telles que définies sont difficilement acceptables pour deux raisons
– En même temps que le tracé des zones, il fallait nous annoncer les mesures techniques prises en termes de drainage, écluses, digues, modalités d’alerte etc. (Voir ci-dessus ma note de ce matin )
– Le tracé des zones n’est pas convaincant du tout car des espaces où les maisons ont été fort inondées sont maintenues alors que d’autres relativement peu touchées sont déclarés « de risque extrême » et « à démolir ». Ce n’est pas la sécurité des personnes qui est visée derrière ces tracés. De loin quelqu’un qui ne connaît pas de près le terrain peut n’y voir que du feu surtout enrobé par de belles paroles. Mais pour la personne du cru ce n’est pas acceptable.
Cordialement à tous les Fautais et Aiguillonnais de coeur. Nicole G.
Ce qui suit est une perception individuelle à vérifier techniquement. Je suis prête à reconnaître une perception erronée. La partie qui s’étale du Chemin des fleurs sauvages à la route de la pointe est à raser alors que la plupart des maisons de cet emplacement ont eu relativement peu voire pas d’eau (par exemple la maison en limite de la résidence des mauves), Qu’ont eu comme eau les maisons de l’impasse Vaulardescourt ? Par comparaison la bande des maisons qui bordent d’un côté le Lay et de l’autre le boulevard du Lay depuis le camping jusqu’à l’entrée du port où sont amarrés les bateau de plaisance devraient également être démolies. Elles sont maintenues. De même à l’Aiguillon, en face des caves, les maisons qui bordent le Lay à l’entrée de l’estuaire, en allant du restaurant La Pergola vers l’Aiguillon sont maintenues. Les dégâts de La Pergola ont été présentées maintes fois à la télé. Il semble aussi que les maisons de l’Aiguillon au nord du pont, face au Lay, manifestement très basses, exposées à la fois aux remontées de l’estuaire poussées par les vents de sud et les entrées possibles par la Belle Henriette poussées par les vents d’ouest, ces maisons sont maintenues. Alors ??
Habitante du Maine et Loire, je me sens solidaire des vendéens touchés par cette décision trop rapide et injuste! Même si les autorisations de construction dans ces zones ne semblaient pas avoir pris en compte les risques, l’expropriation sans explication des habitants me touche et je suis prête à signer et faire signer une pétition réclamant moins de précipitation dans des décisions aussi graves.
Si vous avez connaissance d’une telle pétition, merci de me la transmettre.
Je souhaite aux habitants de la Faute beaucoup de courage dans cette nouvelle épreuve.
Bonjour,
Je vis à Lyon et je suis très touchée par ce que vivent toutes les personnes susceptibles d’être chassées de leur maison.
Qui a donné les autorisations de construction sur des zones à risque ? Il faut poursuivre les responsables en justice je pense.
Bon courage
Sylvaine