Cher amis,
L’AVIF tient à remercier tous les participants à cette réunion, un compte rendu sera envoyé par email à toutes les personnes qui ont laissé leurs coordonnées sur cette page (nom et email)
http://www.lafautesurmer.net/messages-de-soutiens/info-aux-sinistres/
550 personnes présentes chiffre officiel, (environ 150 se sont excusées de ne pas pouvoir être là) montre que les habitants de La Faute sur Mer et de L’Aiguillon sur Mer se préoccupent de la défense de leurs intérêts.
Me Cassara représentant du cabinet de Me Corinne Lepage exposa les recours possible contre le « zonage » ainsi que les recours pour les différents cas de litiges probables recensés.
Lors de l’assemblée générale prochaine et après analyse des vœux des adhérents, seront évoqués entre autre ces recours sachant que certains sont soumis à des impératifs de date.
Dans tous les cas de figure, nous devons défendre les intérêts de tous, et rester unis.
Cordialement
L’AVIF
Une réponse à to “Suite de la réunion d’informations de ce jour.”
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Merci de ne pas oublier dans vos réflexions et vos actions ceux qui ne seront pas indemnisés par l’état et très peu par les assureurs, je veux parler des zones inondées non expropriées. Ceux-ci ont beaucoup perdu aussi, et n’ont ni envie de rester sur place, ni les moyens dans le futur de déménager.
LETTRE OUVERTE A MONSIEUR LE PREFET DE VENDEE
Monsieur le Préfet,
J’ai assisté ce jour aux deux réunions que vous avez organisé à L’Aiguillon sur Mer et à La Faute sur Mer. Tout votre discours a été orienté vers les familles expropriées et je conçois tout à fait l’urgence de votre propos.
Cependant, je me permets de vous rappeler la détresse d’autres personnes touchées par la tempête Xynthia. Il s’agit des foyers sinistrés hors des zones « noires ».
Beaucoup des personnes concernées, qui vivent toute l’année dans ces deux communes, ont pour la plupart des ressources limitées et se trouvent confrontées à de réelles difficultés pécuniaires :
– Elles ne peuvent habiter dans leur logement sinistré ou insalubre ;
– Elles bénéficient actuellement d’une location temporaire pour une durée limitée (6 mois pour la plupart), pour celles qui ont eu la chance de trouver une location disponible durant la saison estivale ;
– Les travaux à entreprendre dans leurs logements, étant donnée la grande quantité de chantiers à réaliser, va prendre entre 1 an ou 2 (information obtenue auprès de plusieurs artisans locaux) ;
– Ces personnes ont très peu de ressources pour la plupart, de petits revenus ou des pensions de réversion.
Je m’interroge sur leur proche futur :
– Que va-t-il se passer après les six mois « gratuits », sachant qu’un loyer à payer pendant la période couvrant la fin de la location gratuite et la rentrée dans leur logement leur sera un très gros sacrifice ;
– Beaucoup des personnes de mon entourage, et j’imagine des personnes d’autres lieux touchés par la tempête, ne souhaitent pas retourner dans leur maison, car les risques sont et seront toujours là, et le traumatisme vécu est insupportable à revivre ;
– Elles n’ont pas les moyens de refaire construire leur logement avec des nouvelles normes de sécurité, du type de celles que vous avez mentionné durant les réunions d’aujourd’hui ;
– Les assurances ne voulant rembourser que la remise en état du local, ces personnes seront obligées de retourner chez elles ;
– Enfin, les assureurs pourront peut-être refuser de les assurer ou pourront augmenter exagérément leurs primes d’assurance, ou mettre des restrictions aux polices du fait de la « non-conformité » des bâtiments aux nouvelles règles de construction.
Monsieur le Préfet, est-il possible d’aider, comme l’état le fait pour les autres sinistrés « déplacés », ces personnes souvent en état de faiblesse psychologiques et bien souvent incapables de se défendre seules ?
Est-il possible que l’état aide ces sinistrés à reconstruire ou à améliorer leur logement avec des normes compatibles avec un état de risque d’inondation ?
Est-il possible de leur donner les moyens de rester sur place dans les conditions « humaines » de vie, après un tel traumatisme.
Je ne doute pas que vous serez sensible à ces détresses et que votre action pour nos communes le sera aussi pour ces personnes. Elles sont souvent affaiblies. Ne les laissez pas sur le coté.
Dans l’attente d’une réponse de votre part, je vous présente, Monsieur le Préfet, mes salutations les plus respectueuses.
Jean Saurat