Archive pour avril 2010
Vidéo de la manifestation du 25 avril 2010 à La Faute sur Mer et L’ Aiguillon sur Mer…
Scindée en trois thèmes… au choix.
1/ Résumé de la manif… des arguments…!!!
2/ Une vue sur le nombre des participants… comptez -vous…!!!
3/ L’intervention des maires….. no comment…!!!
4/ la manif des Charentais Maritimes au pont de l’Ile de Ré le 24 avril 2010..
Postées sur Youtube soyez patients
Et enfin vidéo du 18 Avril
Manifestation des habitants de La Faute sur mer et de l’ Aiguillon sur mer. Contre les décisions gouvernementales d’expropriation, la resistance s’organise.
Ce film est sous titré avec l’éditorial de Christophe BARBIER (Rédacteur en chef de l’Express) dont je vous recommande la lecture.
Cet éditorial analyse et résume parfaitement la situation particulière qui oppose les victimes de Xanthia aux décisions de l’état.
On se demande souvent ce qu’est devenu l’Etat et où il se cache. Cette épine dorsale française fait profil bas depuis qu’elle doit faire front à la coalition de tous ceux qui veulent sa disparition : tenants du libéralisme sauvage, européanistes et toutes les forces insidieuses de la décentralisation. Quand l’Etat revient, on aimerait que ce ne soit pas pour se montrer terrible et implacable comme la statue du Commandeur envers les faibles et ceux qui souffrent : c’est le cas aujourd’hui avec les victimes de la tempête Xynthia.
Le plan d’expropriation des zones noires de La Faute-sur-Mer semble avoir été concocté par un préfet qui aurait fait son stage de préfecture dans la Chine de Mao ou dans l’Ukraine de Staline : la compassion n’est pas sa première langue. Mais n’accablons pas ce fonctionnaire si peu accessible à la détresse humaine, il ne fait qu’obéir aux directives venues d’en haut. Et, pour le coup, l’Etat qui n’hésite pas à appliquer aux victimes innocentes des inondations le principe de la double peine mérite bien d’être appelé le plus froid des monstres froids. On va ajouter à la douleur de ceux qui ont vu leur maison dévastée le malheur de la quitter et de la voir détruite par les bulldozers.
On se demande parfois si les hommes qui nous gouvernent ont un cœur. S’ils ont jamais eu une maison et tous les souvenirs, les bonheurs et les tristesses qui s’y rattachent. Ces pierres inanimées, savent-ils qu’elles ont une âme ? La brutalité avec laquelle on agit avec les habitants de La Faute-sur-Mer, en dépit des tergiversations de M. Borloo, apparaît d’autant plus injuste que c’est l’Etat qui ne s’est pas montré à la hauteur de ses devoirs en abandonnant à des maires laxistes, inconséquents ou affairistes – ou peut-être les trois à la fois – la délivrance de permis de construire dans une zone à risques.
L’Etat a été lâche en délaissant ses prérogatives. Il reprend trop tard du poil de la bête. Qu’il s’interroge plutôt sur son incapacité, en l’occurrence, à protéger l’intérêt général contre les intérêts particuliers : il a été mou quand il fallait être ferme ; il est implacable quand il faudrait simplement être humain. Mais il est peu probable que ces expropriations aient jamais lieu : ce n’est pas seulement sur le corps des vieux habitants de La Faute-sur-Mer agrippés à leurs souvenirs que les bulldozers devront passer, c’est sur le cœur compatissant de tous les Français indignés.
Jean-Marie Rouart
Xynthia: manifestation contre « les zones noires » en Vendée, le tourisme des curieux
COMMUNIQUE DE PRESSE
Jeudi 15 avril 2010
XYNTHIA : DEPOT D’UN REFERE AU TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE NANTES
L’association des victimes des inondations de la Faute-sur-Mer, de l’Aiguillon-sur-Mer et des
environs (AVIF) a déposé ce jour au Tribunal administratif de Nantes une requête en référé,
par l’intermédiaire de son avocate, Maître Corinne LEPAGE, associée du cabinet HUGLO
LEPAGE & ASSOCIES CONSEIL.
Cette requête a pour objectif d’obtenir en urgence la communication :
– des études ayant servi de fondement à la détermination des « zones noires », et des « zones
jaunes », sur les communes de LA FAUTE-SUR-MER et de L’AIGUILLON-SUR-MER ;
– des études démontrant que les moyens de sauvegarde et de protection des populations
s’avèrent plus coûteux que les indemnités d’expropriation, conformément aux dispositions de
l’article L. 561-1 du Code de l’environnement ;
– des études et décisions relatives à l’entretien des digues le territoire des communes de LA
FAUTE-SUR-MER et de L’AIGUILLON-SUR-MER ;
– des études et décisions relatives à l’élaboration du Plan de Prévention du Risque Inondation
(PPRI) sur le territoire des deux communes ;
– des mesures adoptées afin de prévenir les conséquences dommageables dès l’alerte donnée
par Météo France le 26 février 2010 annonçant la tempête Xynthia ;
– de l’étude réalisée en octobre 2008 par la DDE de la VENDEE, relative aux risques
d’inondation sur les communes de L’AIGUILLON-SUR-MER et de LA FAUTE-SUR-MER.
600 personnes se sont mobilisées ce dimanche après-midi, à La Faute et à L’Aiguillon, pour contester «l’action de l’Etat, sans concertation», concernant les zones noires délimitées dans les deux communes après les inondations liées à Xynthia. Deux fois plus nombreux que la semaine dernière, les manifestants ont procédé à un lâcher de 600 ballons pour «aider à réaliser le nombre de maisons à détruire que cela représente rien que sur La Faute». René Marratier, maire de La Faute, et Maurice Milcent, maire de L’Aiguillon, ont exprimé un soutien public aux manifestants. Ce dernier a toutefois précisé : «Je me bats pour avoir des explications et pour ce qu’il est possible d’obtenir, pas pour l’impossible qui n’est pas raisonnable.»
ofredac (lr)
Ouest-France
Le préfet de Vendée fait face aux micros et aux caméras pour redire qu’il ne signera pas de décharge à ceux qui voudraient rester en zone noire. Crédits photo : Franck Perry/AFP
INTERVIEW – Près de deux mois après le passage de Xynthia, alors que certains élus orchestrent la résistance des sinistrés et demandent la suspension du zonage, Jean-Jacques Brot, préfet de Vendée, monte en première en ligne. Il défend la cohérence du plan de l’Etat et dénonce les récupérations politiciennes. Entretien.
Le Figaro Magazine –Comment avez-vous préparé la cartographie des zones concernées par une démolition totale des habitations?
Jean-Jacques Brot –Les préfets n’agissent pas par caprice personnel. Ils appliquent la politique du gouvernement. En la matière, la détermination des zones de déplacement des populations a fait l’objet d’un processus très itératif entre les administrations locales, régionales et nationales de l’Etat, sur la base des instructions du président de la République. Le 16 mars, à La Roche-sur-Yon, Nicolas Sarkozy a demandé de faire en sorte de ne pas laisser se réinstaller des gens dans des maisons situées dans des lieux où existent des risques mortels. Lors d’une réunion le 1er mars, la cartographie présentée a été approuvée par les ministres concernés. On est donc loin d’un exercice solitaire, et bien dans une application solidaire des instructions gouvernementales.
Vous attendiez-vous à ce que le plan de zonage provoque la colère des sinistrés et de nombre d’élus locaux?
Je suis frappé de l’amnésie généralisée. Depuis les 7 et 8 avril, tout se passe comme si on oblitérait totalement la tragédie du 28 février et ses 29 morts. Cette amnésie me stupéfie. A commencer par l’amnésie des élus locaux, et particulièrement ceux de La Faute-sur-Mer et de L’Aiguillon-sur-Mer, qui font comme s’ils avaient oublié tout le travail préparatoire qui a abouti à cette cartographie. Je le répète : celle-ci n’est pas le fruit d’une invention précipitée et ultra-prudentielle d’un principe de précaution paroxystique, mais le résultat de constats sur le terrain, d’une étude géographique approfondie et d’années de discussions avec les collectivités concernées.
Certains habitants, qui ont eu moins de 15centimètres d’eau dans leur maison, sont concernés par le zonage. N’en fait-on pas trop au nom du principe de précaution?
Alors s’il vous plaît, non ! Si on l’avait fait, il n’y aurait pas eu cette tragédie. Je ne voudrais pas que demain on me reproche d’avoir été négligent pour ne pas avoir pris en considération tous les facteurs de risques ! Les mêmes qui aujourd’hui crient au loup ont une capacité d’amnésie qui m’époustoufle. Les mêmes nous reprocheraient de ne pas avoir, par exemple, pris en compte le fait que le Lay, ce fleuve qui coule entre L’Aiguillon et La Faute, n’était pas en crue au moment de la tragédie du 28 février. S’il l’avait été, le drame aurait été encore plus grave. Le coefficient de marée était certes important, mais il aurait pu l’être davantage. Il était de mon devoir d’imaginer qu’il fût plus important. C’était de mon devoir de tenir compte de la réalité actuelle des ouvrages anciens de défense contre la mer, qui ont été mal entretenus, et pas seulement par l’Etat. Qu’on cesse ces accusations unilatérales contre l’Etat. Qu’on dise qui a la charge de telle ou telle digue, de tel ou tel ouvrage de défense contre la mer !
C’est-à-dire…?
Il y a des syndicats de communes, des syndicats de propriétaires privés, des communes proprement dites… Il faut peut-être revoir les réalités. Il faut tenir compte de l’activité réelle de ces organismes.
On vous reproche votre précipitation, le manque de concertation qui a présidé à l’établissement de cette cartographie. Que répondez-vous à ces critiques?
Si la concertation avait servi à quelque chose dans le passé, cela se saurait. S’agissant de La Faute-sur-Mer et de L’Aiguillon, mes prédécesseurs – je ne suis moi-même arrivé en Vendée que le 15 février – discutaient depuis neuf ans du plan de prévention des risques et inondations (PPRI). Alors, s’il ne s’agit pas de concertation, il va falloir qu’on m’explique. Cela fait neuf années d’atermoiements et de recul devant les élus locaux, qui refusaient que l’on prenne en compte les risques réels d’inondation.
Depuis le 28 février, nous avons travaillé d’arrache-pied. J’étais quotidiennement sur le terrain, avec les maires, pour faire colmater les brèches de telle ou telle digue, pour sauver telle ou telle habitation, pour réconforter aussi les sinistrés. Aujourd’hui, on ne nous montre que certaines personnes qui veulent crier contre« l’Etat brutal ». C’est faire fi de tous les gens qui veulent fuir ces zones de drame, qui ont été abusés par des marchands dont le moins que l’on puisse dire, c’est que l’humanité n’était pas le principe fondateur de leur action. J’ai vu nombre de gens me dire : «Monsieur le préfet, décidez-vous vite, donnez-nous vite une réponse.» Je réfute totalement l’idée de précipitation.
N’avez-vous pas le sentiment d’avoir commis une erreur de communication en évoquant des «zones noires»?
Ce n’est pas moi le premier qui ait utilisé ce terme, mais je ne le récuse en rien. Nous vivons dans une société tout à fait compassionnelle, qui vit dans l’émotionnel et qui, dans le même temps, refuse l’idée même de la mort. Elle la refuse, sauf quand on est dans la tragédie pendant vingt-quatre heures et que les journaux télévisés s’ouvrent sur «29morts en Vendée». Après, on oublie tout. Je suis désolé, ces zones-là sont des zones mortifères. Que des esprits outrageusement bien-pensants aient considéré que « zone noire » était une atteinte à la bienséance du politiquement correct actuel, je peux l’imaginer, mais il faut savoir regarder les choses en face et revenir aux réalités : il y a eu 29 morts.
Jean-Louis Borloo, ministre de l’Ecologie, et Dominique Bussereau, secrétaire d’Etat aux Transports, ont tour à tour affirmé que des exceptions pourraient naître de l’étude au cas par cas des maisons situées dans ces «zones de solidarité», que des «aménagements» seraient possibles. On est loin de ces «zones noires, non négociables» que vous défendez ?
Monsieur Borloo n’exprime rien d’autre que la volonté explicite du Premier ministre, dans la droite ligne des instructions présidentielles. Il dit le droit. Par ailleurs, qu’il y ait à la marge, au cas par cas, des ajustements qui résulteraient du travail des commissaires enquêteurs pour l’établissement des déclarations d’utilité publique (DUP), suite à des recours, cela me paraît le bon sens. Ce faisant, encore une fois, les ministres ne font que traduire le droit.
Des habitants persistent à vouloir rester…
Des indemnités exceptionnelles vont être mobilisées pour les habitants qui seront déplacés. C’est un processus inédit, extraordinaire et exceptionnel qui doit se faire prioritairement, substantifiquement, à l’amiable. D’après les dernières évaluations dont je dispose, 220 habitations, sur les 915 vouées à la destruction dans le département de la Vendée, vont d’ores et déjà faire l’objet d’une estimation par le service des Domaines. Cela signifie que nombre d’habitants sont déjà entrés dans le processus à l’amiable. Maintenant, si des personnes refusent d’y rentrer, nous sommes dans un Etat de droit. Nous irions alors vers le juge d’expropriation après contestation du zonage. On retomberait dans le processus de droit commun de l’expropriation. Il reviendrait au juge d’estimer à terme la valeur des biens. Mais permettez-moi d’insister : l’évaluation à laquelle le gouvernement propose d’acquérir les biens – à la valeur de leur estimation en 2008-2009 à laquelle s’ajoute la valeur du foncier – est à proprement parler exceptionnelle et inédite dans l’hitoire des indemnisations de cette nature.
Les maires font-ils preuve d’irresponsabilité?
Il faut d’abord relativiser les choses. J’aimerais insister sur l’extraordinaire solidarité vendéenne par rapport à ce drame et sur la quasi-unanimité des élus. Il n’y a, à ma connaissance, qu’un seul des 282 maires qui s’oppose à la cartographie. Il me semble que ce sont des chiffres qui démentent totalement les propos germanopratins qui essaiment ici ou là.
On observe un mécontentement résiduel que je peux expliquer par la colère d’un certain nombre de personnes qui, pour certaines, ont des activités professionnelles intimement liées à la promotion immobilière… Reste que, comme l’a dit le président de la République, cette situation n’est pas née de l’opération du Saint-Esprit. Elle est la conséquence d’une sorte d’accumulation de « processus confus » ayant abouti à ce que notamment la Pointe de L’Aiguillon, qui est dans le domaine public maritime, le domaine de l’Etat, soit occupée illégalement. C’est un des éléments du dossier. Il ne faut pas perdre de vue que nombre de personnalités politiques de premier plan ont oublié que le respect de la loi littoral, le respect du domaine maritime de l’Etat, le respect du bon sens et de l’humanité, qui consiste peut-être à ne pas construire systématiquement sous le niveau de la mer, ont été complètement perdus de vue dans le passé.
Pas question donc de suspendre le zonage, comme le préconise Ségolène Royal, ou de reculer face aux pressions?
Je ne suis pas aveugle par rapport aux intérêts financiers qui s’agitent et je ne suis pas aveugle par rapport aux politiciens électoralistes qui se manifestent. L’opinion publique dans sa profondeur, je le crois, n’est pas dupe de certains appétits financiers et de certaines récupérations politicardes qui ne pèsent pas plus lourd que leur poids !
On vous sent en colère.
Je suis profondément choqué par l’amnésie qui consiste à oublier non seulement les morts, mais le dévouement exceptionnel de tous les pouvoirs publics, l’héroïsme de tous les sauveteurs qui, au péril de leur vie, ont permis de sauver des centaines de personnes en Vendée. Quand j’entends dire : «Laissez-nous, il y a des sauveteurs dont c’est le métier», je suis ulcéré, outré, effaré. Les sauveteurs sont des personnes humaines qui ont des familles. Un des sauveteurs a sauvé pendant douze heures des gens alors qu’il ne savait même pas où étaient sa femme et ses deux filles ! Mais ce n’est pas de la colère : ce qui dicte mon action, c’est le service de nos concitoyens, leur protection, leur survie. Je n’accepte pas de signer des décharges.
Le conseil municipal s’est réuni mercredi soir, pour la seconde fois après Xynthia. La tempête a encore été au cœur des conversations.
Réuni hier soir, le conseil municipal de La Faute-sur-Mer a officialisé le lancement de nombreux « travaux d’urgence », rendus nécessaires après le passage de la tempête Xynthia. Une délibération qui prévoit trois sommes distinctes pour un même budget : 502 320 € pour réparer la voirie, 200 000 € pour le port et 65 000 € pour l’accès à la plage. « Ces travaux seront réalisés dans les secteurs où il y a eu le plus de dégâts et où le trafic est le plus important », expliquait le maire René Marratier.
Dans ce planning, « la route de la pointe d’Arçay, où des améliorations étaient déjà programmées, fera partie des priorités ». La Ville espère un lancement des travaux imminent, au plus tard « fin avril, début mai », afin de pouvoir bénéficier de subventions. Le Conseil général, le Conseil régional et l’État vont être sollicités.
Quatre cents habitants de La Faute et de L’Aiguillon ont exprimé leur colère, hier.Mais le préfet n’a rien cédé.
La déception des 400 manifestants était grande, hier, à 18 h, à la sortie de la délégation composée de quelques sinistrés et d’élus. « Le préfet a du caractère, nous aussi, commentait, à la sortie, Maurice Milcent, le maire de L’Aiguillon, les traits tirés. On se bat toujours pour la révision des zones noires et sauver les maisons où il n’y a pas eu d’eau. » René Marratier, maire de La Faute, la commune la plus endeuillée avec 29 morts, est déterminé comme jamais. « Si l’on rase toutes ces maisons, notre commune est condamnée. »
Au final, le face à face État/sinistrés n’a débouché sur rien de concret. Au grand dam des habitants, remontés contre les ministres venus faire la veille « la pédagogie du zonage ». « On nous parle de zones solidaires au lieu de zones noires… Bien, mais ça change quoi, demande Jean-Claude Pénicaud, un habitant de La Faute-sur-Mer. Rien. Nos maisons, ils veulent quand même les raser. » Il jure que l’on ne le fera pas partir d’ici, « sauf les pieds devant ».
Jean-Pierre Gallais, autre sinistré, raconte son histoire kafkaïenne. La veille de l’annonce des zones noires, le 8 avril, il se tenait prêt « à soutenir des sinistrés qui risquaient de perdre leurs maisons inondées ». C’est pourtant lui qui s’est retrouvé du mauvais côté du trait, « avec 10 centimètres d’eau ».
Les sinistrés expriment leur incompréhension sur les panneaux bricolés pour la manif. Le président du conseil général, qui soutient l’État, est la cible de quelques attaques en règle. « Touché par Xynthia, coulé par l’État, abandonné par Villiers », a écrit celui-ci. Une autre manifestation est prévue aujourd’hui à L’Aiguillon.
Philippe ECALLE.
Lefigaro.fr
16/04/2010 | Mise à jour : 09:09 Réactions (9)
Ségolène Royal a une nouvelle fois attaqué ce matin le plan de zonage défini par l’Etat en Charent-Maritine et en Vendée, après le passage de la tempête Xynthia. « Nous avons subi une catastrophe terrible, un désarroi considérable […]. Un deuxième coup nous est arrivé sur la tête avec ce zonage décidé de manière unilatérale », a déclaré la présidente PS de la région Poitou-Charentes. Selon elle, « il faut respecter les gens qui sont dans la souffrance […]. Ce qu’il faut maintenant, c’est suspendre ce plan de zonage ».
Après la visite sur le terrain de Jean-Louis Borloo, Ségolène Royal a reconnu que la situation avait « bougé ». « Nous nous en plaignons pas », a-t-elle dit. Mais « il faut engager les travaux sur les digues, monsieur Borloo n’en a pas parlé ; l’Etat n’a pas entretenu les digues, nous demandons que ces travaux puissent commencer », a-t-elle nuancé. « Le problème reste entier, il y a eu une parole d’apaisement, ce qui est déjà pas mal. Il faut franchir l’étape suivante, la suspension du zonage, l’ouverture de discussions et d’expertises contradictoires », a jugé Ségolène Royal.
La présidente PS de la région Poitou-Charentes, Ségolène Royal, les maires de 33 communes de Charente-Maritime ainsi que sept associations de défense des victimes de Xynthia ont demandé mercredi à Bourcefranc-le-Chapus «la suspension du zonage».
Dans une lettre ouverte, adressée à Nicolas Sarkozy et à François Fillon, les signataires demandent notamment la suspension «du zonage et l’ouverture immédiate d’une concertation des maires et des associations avant un nouveau zonage sur la base d’une expertise contradictoire non contestée», a expliqué Ségolène Royal.
Ce courrier comporte trois autres demandes: le déblocage immédiat des fonds promis, le respect du principe de rapidité afin que «chaque personne soit reçue individuellement pour connaître le montant des indemnités auxquelles elles peuvent prétendre» et «l’engagement d’un plan d’urgence des travaux sur les digues», a détaillé la présidente PS du conseil régional.
Elle a tenu à rappeler que, jusqu’à présent, «il n’y a pas le premier euro qui est arrivé dans les communes au titre des indemnisations d’urgence».
Ségolène Royal a par ailleurs annoncé la mise en place par la région d’«un dispositif juridique de soutien pour les communes et les associations d’habitants».
le 30/Mar/2020 à 09:11
Prefet de la Vendée
le 18/Mar/2020 à 12:02
Municipales à La Faute-sur-Mer : l’ancien maire René Marratier et ses colistiers n’obtiennent aucun siège (France Bleu)
le 16/Mar/2020 à 21:21
Municipales à La Faute-sur-Mer : l’ancien maire René Marratier et ses colistiers n’obtiennent aucun siège (France Bleu)
le 16/Mar/2020 à 20:58
Municipales à La Faute-sur-Mer : l’ancien maire René Marratier et ses colistiers n’obtiennent aucun siège (France Bleu)
le 16/Mar/2020 à 18:09
Les résultats du 1er tour des municipales 2020 La Faute-sur-Mer
le 16/Mar/2020 à 14:35
Municipales à La Faute-sur-Mer : l’ancien maire René Marratier et ses colistiers n’obtiennent aucun siège (France Bleu)
le 16/Mar/2020 à 12:53
Les résultats du 1er tour des municipales 2020 La Faute-sur-Mer
le 16/Mar/2020 à 12:12
Les résultats du 1er tour des municipales 2020 La Faute-sur-Mer
le 16/Mar/2020 à 07:18
Résultats partiels municipales 2020
le 16/Mar/2020 à 06:48
Résultats partiels municipales 2020
le 11/Mar/2020 à 08:05
Cérémonie de Commémoration – discours – Dimanche 1 mars 2020
le 08/Mar/2020 à 21:23
Dix ans après le drame de Xynthia, l’ancien maire de La Faute-sur-Mer en Vendée, bien que condamné, se représente (France 3)
le 08/Mar/2020 à 19:09
Cérémonie de Commémoration – discours – Dimanche 1 mars 2020
le 07/Mar/2020 à 13:13
Cérémonie de Commémoration – discours – Dimanche 1 mars 2020
le 06/Mar/2020 à 15:09
Cérémonie de Commémoration – discours – Dimanche 1 mars 2020
le 06/Mar/2020 à 03:03
Cérémonie de Commémoration – discours – Dimanche 1 mars 2020
le 06/Mar/2020 à 02:53
Cérémonie de Commémoration – discours – Dimanche 1 mars 2020
le 05/Mar/2020 à 09:01
communiqué de presse (Préfecture de Vendée)
le 29/Fév/2020 à 09:55
Dix ans après le drame de Xynthia, l’ancien maire de La Faute-sur-Mer en Vendée, bien que condamné, se représente (France 3)
le 29/Fév/2020 à 09:48
Xynthia : la vie, dix ans après la tempête (1/10) – Élisabeth, la résiliente (france bleu)
le 28/Fév/2020 à 07:19
Xynthia, 10 ans après. À La Faute-sur-Mer, le golf a remplacé les maisons disparues (Ouest France)
le 27/Fév/2020 à 11:12
communiqué de presse (Préfecture de Vendée)
le 27/Fév/2020 à 10:17
Xynthia : la vie, dix ans après la tempête (1/10) – Élisabeth, la résiliente (france bleu)
le 26/Fév/2020 à 16:32
Dix ans après le drame de Xynthia, l’ancien maire de La Faute-sur-Mer en Vendée, bien que condamné, se représente (France 3)
le 26/Fév/2020 à 07:47
Dix ans après le drame de Xynthia, l’ancien maire de La Faute-sur-Mer en Vendée, bien que condamné, se représente (France 3)
le 23/Fév/2020 à 20:25
Dix ans après le drame de Xynthia, l’ancien maire de La Faute-sur-Mer en Vendée, bien que condamné, se représente (France 3)
le 23/Fév/2020 à 18:36
Dix ans après le drame de Xynthia, l’ancien maire de La Faute-sur-Mer en Vendée, bien que condamné, se représente (France 3)
le 22/Fév/2020 à 17:26
Dix ans après le drame de Xynthia, l’ancien maire de La Faute-sur-Mer en Vendée, bien que condamné, se représente (France 3)
le 22/Fév/2020 à 08:06
Allez simple pour le maire de La Faute sur Mer (Ouest France)
le 22/Fév/2020 à 07:48
Xynthia : la vie, dix ans après la tempête (1/10) – Élisabeth, la résiliente (france bleu)