Archive pour avril 2010

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Le JDD annonce qu’entre 1300 et 1500 maisons seraient rasées.

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La réunion publique aura lieu Jeudi 8 Avril, 15h00 en ce qui concerne La Faute-sur-Mer au Pavillon des dunes.

Pour l’Aiguillon sur Mer, les habitants sont invités à 10 h 30, à la salle omnisports.

Exclusif. En Vendée et en Charente-Maritime « entre 1.300 et 1.500 » habitations seraient condamnées. Une facture de plus de 200 millions d’euros.

xynthia maison détruite
Paru dans leJDD

Entre 1.300 et 1.500 maisons touchées par la tempête pourraient être détruites. (Rodolphe Escher/JDD)

C’est un plan d’une envergure exceptionnelle que s’apprêtent à annoncer les préfets de Charente-Maritime et de Vendée. Selon nos informations, entre 1.300 et plus vraisemblablement 1.500 maisons vont être déclarées inhabitables et vouées à la destruction après le passage de la tempête Xynthia. Les services des préfectures et de l’Equipement planchent encore sur les cartes côtières pour définir et délimiter les derniers contours des « zones rouges », ces territoires où plus aucune habitation ne pourra être construite. L’avenir de quelque 250 résidences serait encore en suspens.

A La Rochelle et à La Roche-sur-Yon, les téléphones des élus sonnent en permanence. « Ce sont des people qui s’inquiètent du sort qui sera réservé à leur propriété« , confie l’un d’eux. En Charente-Maritime, les deux tiers des biens condamnés seraient des résidences principales, ce qui rend les situations encore plus délicates. Mais dès jeudi soir dernier, Benoist Apparu, le secrétaire d’Etat chargé du Logement, réunissait discrètement dans son ministère les différents acteurs du dossier, les deux préfets, les représentants de son homologue chargée de l’Ecologie, Chantal Jouanno, et de la ministre de l’Economie, Christine Lagarde, ainsi que des patrons de grandes compagnies d’assurances pour régler la mécanique de la semaine à venir. Le sujet est en effet considéré comme extrêmement sensible. La tempête et la marée exceptionnelle du 28 février ont provoqué la mort de 53 personnes sur l’ensemble du littoral atlantique.

Les premières informations sur les résidences concernées pourraient filtrer dès mardi, les maires doivent être officiellement informés mercredi avant les propriétaires des logements condamnés. Des cellules psychologiques et une mission d’accompagnement administratif doivent être mises en place pour encadrer les familles. « Les gens sont déjà traumatisés par le drame, raconte un spécialiste du dossier, et même s’ils ne veulent plus retourner chez eux, ce type d’annonce provoquera un nouveau choc. » L’événement est totalement inédit par son ampleur. A titre d’exemple, la crue de Vaison-la-Romaine, dans le Vaucluse, en 1992, avait entraîné le rachat par la commune de quelque… 70 maisons.

Plus de 200 millions d’euros d’indemnisations?

Le montant total de l’opération est également hors norme. L’enveloppe des indemnisations – une moyenne de 150.000 euros par maison, selon les premières évaluations – devrait s’élever à plus de 200 millions d’euros. L’objectif du gouvernement étant d’éviter les contentieux et de trouver des solutions à l’amiable chaque fois que c’est possible, l’Etat ne peut se permettre la moindre pingrerie. Mais les assureurs ont déjà fait savoir qu’ils n’iraient pas au-delà de leurs obligations légales, c’est-à-dire le remboursement des réparations et des reconstructions. Le gouvernement a l’intention de faire appel au Fonds de prévention des risques naturels majeurs créé en 1995 qui devrait être sollicité pour apporter le complément. Plus connu sous le nom de « Fonds Barnier », du nom de son créateur, il a été instauré pour financer les acquisitions à l’amiable de biens exposés aux risques d’inondation. Le plafond maximal par habitation est pour l’instant fixé à 60.000 euros.

Un arrêté ministériel doit doubler cette somme d’ici à mercredi prochain. Le fonds est alimenté par une taxe de 12% sur les primes d’assurance dédiées aux catastrophes naturelles (inondation, séisme, tempête, sécheresse). Pour l’instant, ce fonds (153 millions en 2010) est souvent détourné de son objet d’origine. « Seulement 32 millions d’euros ont servi aux acquisitions amiables, explique le député Jacques Pélissard, président de l’Association des maires de France, on a pris l’habitude de puiser dedans pour payer des études, de la communication et même des plans de prévention. »

Pour le gouvernement, le dossier est d’autant plus compliqué qu’il va forcément déboucher sur des poursuites judiciaires. Les mécontents auront beau jeu de s’en remettre à la justice car les permis de construire délivrés dans ces zones l’ont souvent été dans des conditions particulières. Les plans de prévention des risques naturels et inondations sont souvent inexistants, incomplets, mal formulés… Le président de la République attend d’ailleurs un rapport définitif de l’Inspection générale de l’administration (IGA) et du Conseil général de l’environnement pour connaître les zones d’ombre de ces constructions de bord de mer, atout majeur du développement touristique de la région.

PARIS — Les autorités s’apprêtent à annoncer cette semaine un plan de destruction de 1.300 à 1.500 maisons en zones inondables après le passage de la tempête Xynthia qui a fait 53 morts les 27 et 28 février dans l’ouest de la France, a annoncé le Journal du Dimanche.

« Les préfets de Charente-Maritime et de Vendée » s’apprêtent à « annoncer un plan d’envergure ». « Entre 1.300 et plus vraisemblablement 1.500 maisons vont être déclarées inhabitables et vouées à la destruction après le passage de la tempête Xynthia », a indiqué le JDD, précisant que les maires des communes concernées « doivent être officiellement informés mercredi ».

Le secrétaire d’Etat au Logement, Benoist Apparu, avait estimé jeudi à Bordeaux pouvoir informer dans « les huit jours les élus locaux des communes » qui ont été dévastées par la tempête Xynthia sur les zones qui seront rendues inconstructibles.

Selon le journal, « les services des préfectures et de l?Equipement planchent encore sur les cartes côtières pour définir et délimiter les derniers contours des +zones rouges+, ces territoires où plus aucune habitation ne pourra être construite ».

« En Charente-Maritime, les deux tiers des biens condamnés seraient des résidences principales, ce qui rend les situations encore plus délicates », affirmait dimanche le JDD, évoquant par ailleurs des « indemnisations de 150.000 euros en moyenne par maison ».

Le passage de Xynthia avait causé 53 décès, principalement en Vendée et Charente-Maritime, où 4.000 maisons ont été sinistrées.

Zones inconstructibles: on saura jeudi.
Intervention du secrétaire général de la préfecture de Vendée.

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Des « zones noires » sur le cadastre des communes littorales pour rendre les parcelles inconstructibles

Les habitants des communes de la Faute sur Mer et de l’Aiguillon vont enfin savoir où se trouvent les fameuses « zones noires ». Ces zones où il ne sera plus possible de construire sur le littoral, ou pour le moins les habitations devront êtres adaptées au risque d’envahissement par la mer.

Il faudra encore patienter jusqu’à jeudi 8 avril. Deux réunions publiques sont prévues à 10h30 à l’Aiguillon et à 15h00 à la Faute sur mer. Il sera également fait état des mécanismes d’indemnisation.

A la Faute-sur-Mer, les campings s’apprêtent à recevoir les touristes pour le week-end de Pâques et la première zone de vacances scolaires. Un gros travail de nettoyage et de réparation a été fait.

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De nombreux terrains sont disponibles sur les communes voisines de L’Aiguillon-sur-Mer et La Faute-sur-Mer, en Vendée, où plusieurs centaines de maisons détruites par Xynthia risquent de ne pouvoir être reconstruites, a-t-on appris vendredi auprès des maires concernés. Si le nombre de maisons, résidences principales et secondaires, qui ne pourront être reconstruites sur les zones sinistrées du sud de la Vendée n’est toujours pas connu, plusieurs sources évoquent « plusieurs centaines » de maisons concernées.

Pour les habitants qui souhaiteront rester dans ce secteur vendéen très prisé, faute de terrains disponibles à La Faute-sur-Mer et L’Aiguillon-sur-Mer, les deux communes les plus sinistrées, deux communes voisines, La Tranche-sur-Mer et Saint-Michel-en-L’Herm, ont déjà des terrains disponibles pour d’éventuelles constructions, ont assuré vendredi les maires. A Saint-Michel-en L’Herm, « nous avons 80 terrains constructibles dans le bourg et quelques zones disponibles à 200 mètres du bourg », a expliqué à l’AFP Joël Bory, le maire de la commune. « Mais, pour l’instant, je n’ai pas eu de gens qui sont venus me voir » dans l’éventualité de s’y installer, a-t-il noté. A La Tranche-sur-Mer, où un projet d’intercommunalité est en cours avec les communes de La Faute et L’Aiguillon, « on peut accueillir environ 200 à 300 habitations, sous réserve des zones constructibles qui seront définies par l’Etat », a indiqué à l’AFP le maire, Serge Kubryk. « Nous avons des terrains, c’est avec plaisir que je suis prêt à accueillir des gens », a noté le maire. Tout dépendra de la volonté des propriétaires de ces terrains qui appartiennent pour certains à des privés, a-t-il précisé. « Nous avons d’autres zones, où l’on pourrait étendre la possibilité de construire, mais tout dépendra de l’Etat s’il nous en donne l’autorisation », a noté M. Kubryk. Dans cette commune, 25 maisons ont été endommagées par les inondations et sont temporairement inhabitables. Tout repose désormais sur la cartographie des zones constructibles, ou non, qui va être rendue publique par l’Etat. Ainsi, à Saint-Michel-en-L’Herm, si le bourg a gardé les pieds au sec après le passage de la tempête, la partie qui s’étend jusqu’à la mer, principalement des terres agricoles, a, elle, été envahie par les eaux.

Dans ce secteur inondé, à proximité de L’Aiguillon-sur-Mer, la construction d’un lotissement était envisagé, un projet « remis en cause complètement » par les inondations. « J’attends les directives de l’Etat » pour savoir si cette zone restera constructible, a expliqué M. Bory. En Vendée, suite à la tempête du 28 février, 592 arrêtés de péril ont été pris pour des maisons considérées temporairement ou définitivement inhabitables, dont 334 à La-Faute-sur-Mer, 233 à L’Aiguillon-sur-Mer et 25 à la Tranche-sur-Mer. La préfecture de la Vendée doit annoncer vendredi après-midi le calendrier des réunions prévues avec les sinistrés de La Faute-sur-Mer et de L’Aiguillon-sur-mer pour leur faire connaître « la cartographie des risques, les procédures d’indemnisation et les procédures de relogement » après la catastrophe.

Au centre de la photo, les lotissements des Voiliers et des Doris,  les plus cruellement touchés par les inondations du 28 février.  :  Philippe Chérel

Au centre de la photo, les lotissements des Voiliers et des Doris, les plus cruellement touchés par les inondations du 28 février. : Philippe Chérel


Depuis dix ans, les menaces d’inondations à La Faute-sur-Mer étaient parfaitement connues des services de l’État et des élus. Rapports, études et comptes rendus de réunions le démontrent.

Enquête

Un mois après la tempête, qui a coûté la vie à vingt-neuf personnes à La Faute-sur-Mer (Vendée), une certitude s’impose : les risques étaient connus de tous. Dès le début des années 2000, les zones submersibles sont parfaitement identifiées dans un atlas des zones de submersion réalisé par les services de l’État.

Celle de La Faute-sur-Mer y est considérée comme « la plus dangereuse du département ». Depuis les années 1980, les municipalités successives ont bâti plus de 3 000 maisons derrière la digue en terre. « La rupture de celle-ci engendrerait des dégâts majeurs aux biens et aux personnes », redoutait, en 2008, Stéphane Raison, ancien ingénieur de la DDE en Vendée.

L’inquiétude des écologistes

Ces avertissements n’ont pas ralenti le développement immobilier de la commune. Des permis de construire ont été accordés régulièrement. Notamment pour Les Voiliers, un lotissement de trente-cinq maisons, l’un des plus meurtris par la tempête. Il a été réalisé par la SARL Babin et consorts. Quand le conseil municipal s’est prononcé sur cette opération, Françoise Babin, membre de la famille et première adjointe en charge de l’urbanisme, a d’elle-même quitté la salle. « Tout s’est fait dans la légalité », rappelait René Marratier, le maire de La Faute, quelques jours après la tempête.

En septembre 2002, la commission des sites et des paysages de la Vendée donne ainsi un avis favorable au projet des Voiliers, qui sera suivi par l’État. Dans cette commission, siègent des élus locaux et du conseil général, ainsi que des représentants de l’État. Ce jour-là, comme le montre le procès-verbal, la question des inondations est abordée, mais on ne s’y éternise pas.

Les seuls à réellement s’inquiéter sont deux écologistes. Colette Maillet, à l’époque présidente de l’Association de défense de l’environnement en Vendée (Adeve), émet des doutes « sur la localisation du projet ». Elle s’abstiendra lors du vote.

De son côté, Hugues Destouche, conservateur de la réserve naturelle de Saint-Denis-du-Payré, s’oppose « en raison des risques de sécurité sur ce projet ». Pour rassurer tout le monde, René Marratier, le maire de La Faute, annonce « un programme de rehaussement des digues qui permettra de renforcer le tissu de prévention ».

En mars 2005, toujours à propos du lotissement des Voiliers, le commissaire-enquêteur exprime son avis. Favorable, là aussi. En tête de son argumentaire, « l’absence ou la quasi-absence de terrains à bâtir dans une commune très touristique », ce qui, à ses yeux, légitime le projet. Il relève aussi que ce lotissement, « une fois habité, viendra en relier deux autres et comblera, de ce fait, une dent creuse, inesthétique ». Il ajoute toutefois que l’endroit « est soumis à un niveau de risques d’inondations réels malgré les précautions prises ».

« Il est de notoriété que La Faute est protégée »

En juin 2006, toujours à La Faute, un lotissement voisin, le village des Doris, presque achevé, fait l’objet d’une procédure de régularisation. Autrefois, c’était l’ancien communal, avec ses troupeaux de vaches les pieds dans l’eau. Quand s’ouvre l’enquête publique, les quatre-vingt-cinq lots sont déjà construits à 90 %… Dans ses conclusions, le même commissaire-enquêteur évacue les craintes d’inondation : « Il est de notoriété que La Faute est protégée par une digue étroitement surveillée et entretenue […] qui vient d’être remodelée et surélevée. » Il conclut ainsi son courrier : « Vis-à-vis des inondations, le lotissement est sécurisé. » C’est en vain que l’Association pour la sauvegarde de la nature et de l’environnement du littoral de sud-Vendée (Asnel) tire la sonnette d’alarme. « Il serait temps de reconnaître que la capacité d’accueil de La Faute a atteint son maximum sous peine de compromettre la sécurité des gens et des biens », écrivait alors Jean Kahane, président de l’association.

Pas de plainte

Aujourd’hui, il renvoie tout le monde dos à dos: « Il y a manifestement un partage des fautes. » Nicolas Sarkozy, lors de sa venue en Vendée, le 16 mars, avec d’autres mots, n’exonérait personne, lui non plus. L’enquête dira s’ils ont vu juste.

Depuis le 28 février, le parquet des Sables-d’Olonne rassemble des éléments pour reconstituer le film de la catastrophe et vérifier tous les aspects administratifs du dossier, comme la validité des permis de construire. « C’est une enquête classique de constatation, explique Thierry Dran, le procureur de la République. On ne se pose pas la question des responsabilités. On n’en est pas là. »

Une association de victimes s’est constituée. Mais à ce jour, le procureur n’a été saisi d’aucune plainte. Le conseil muncipal de La Faute, lui, a voté une délibération le 24 mars pour s’adjoindre les services d’Olivier Metzner, un ténor du barreau parisien. « On prend les devants pour défendre La Faute », prévient le maire.

Philippe ECALLE et Renaud GARNIER.

Une association pour les sinistrés

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Zone interdite (mkv)

Des catastrophes pas si naturelle que ça (flv)

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Débat avec PPDA sur FR3 (wmv)

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