« La présentation qui a été faite (des zones noires) a certainement créé beaucoup de frustrations » a reconnu le président du conseil général de Charente-Maritime.

Le secrétaire d’Etat aux Transports et président du conseil général de Charente-Maritime Dominique Bussereau a reconnu lundi 3 mai « une grosse erreur de communication » concernant les zones définies par l’Etat après le passage de la tempête Xynthia en Vendée et Charente-Maritime.
« J’estime qu’on a fait une grosse erreur de communication au départ, parce que des gens chez moi ont cru comprendre qu’on allait voir arriver sur deux files des bulldozers pour détruire des maisons », a reconnu le secrétaire d’Etat aux transports sur France Info.
« La présentation qui a été faite (des zones) au départ, un peu simpliste, par les uns et par les autres, a certainement créé beaucoup de frustrations« , a-t-il admis, reconnaissant aussi un « message parfois trop scrogneugneu ». « Ce que nous essayons de faire, les élus, les représentants de l’Etat, les associations, c’est de mettre de l’humain dans tout ça », a-t-il avancé.
« Une enquête contradictoire si vous souhaitez rester »
Dominique Bussereau a de nouveau expliqué « qu’en réalité, les zones de solidarité » définies « avec Jean-Louis Borloo, sous l’autorité du Premier ministre », sont des « zones où, si vous avez été très inondés, l’Etat rachète votre maison ‘plein pot’ au prix qu’elle avait avant l’événement ».
« Et si vous souhaitez rester, parce que vous estimez que votre maison est protégée, (…) que vous avez peu d’eau », il y a « une enquête contradictoire », et le propriétaire « pourra rester si (celle-ci) démontre qu’il n’y a pas de danger », a-t-il répété.
(Nouvelobs avec AFP)
11 réponses à to “Xynthia : Bussereau reconnaît « une erreur de communication » (Le NouvelObs et AFP)”
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Un PPRI c’est quoi …c’est à lire et montre les failles !
Depuis la loi Barnier (2 février 1995), les PPRI remplacent les plans de prévention des risques naturels (PPR) instaurés par la loi du 22 juillet 1987.
La prévention, tout le monde est pour. Nous comme les autres ! Nous plus que les autres puisque nous habitons des zones (îles ou quais) inondables ! Mais il y a prévention et prévention !
Pondre un PPRI, c’est bien. C’est même très bien du point de vue de l’administration puisque ça réduit un risque embêtant : celui de voir un préfet traîné en justice après une catastrophe. D’où la tentation d’élaborer des PPRI bâclés qui dédouanent l’administration mais qui ne protègent personne (les vraies mesures de prévention – barrages, etc. – étant passées à la trappe car elles coûtent soi-disant trop chers).
Appelons un chat un chat ! Derrière les jolis mots dont se gargarisent nos hommes et femmes politiques (la prévention, le principe de précaution, etc.), il y a la réalité. La loi Barnier, comme beaucoup de nos lois, est une loi de circonstance. Elle a été votée juste après le désastre de Vaison-la-Romaine pour faire croire au bon peuple que l’on prenait des mesures. Des PPRI allaient voir le jour mais seulement dans quelques endroits très dangereux et pas très peuplés : là où des maires irresponsables avaient laissé construire dans le lit majeur de torrents. Aucun homme politique ne pensait que ça irait plus loin.
C’était compter sans la dissolution douteuse de Mr Chirac et l’arrivée de Mme Voynet au ministère de l’Environnement et de l’Equipement. Des écolos au gouvernement ? Pourquoi pas après tout. Pour nous qui avons choisi de vivre aux Bords de Marne, l’environnement est quelque chose d’important. Le problème, c’est que nos politiciens écolos sont des écolos de salon et des politiciens pas encore très doués. Résultat : le ministère de l’Environnement était sans vrai pouvoir ; maintenant, il en a davantage mais il a tout de la pétaudière (cf. la gestion de la crise de l’Erika). Autre résultat : Voynet poussant à la roue et les préfets s’activant pour échapper au risque (de procès, pas d’inondation), les PPRI fleurissent un peu partout (il devrait y en avoir 5000 en 2005) et sont faits en dépit du bon sens. C’est le cas du PPRI du Val de Marne.
Et aujourd’hui ? La « France d’en bas » a, paraît-il, droit à tous les égards. Nous autres, pauvres inondables, faisons évidemment partie de cette France maltraitée par les technocrates. Daignera-t-on enfin nous écouter ? On verra… et on jugera.
Ecouter le peuple…ils n’ont pas d’oreilles, mais pour être cons ils sont pas mal placés ! ! !
Vous avez le droit de rire, et moi de l’écrire . C’est la liberté d’expression !
Désolé d’insister avec ce nouveau PPRI ( dont personne ne parle mais que de nombreux attendent ) , mais soit celui çi est différent du précédent ( d’où une erreur au niveau des études ) , soit il est identique & à ce moment là pourquoi la préfecture tarde tant à le dévoiler ( lorsqu’on est soi disant sur de la délimitation de » zones noires » on devrait l’être également sur les autres zones ).
représentants, il n’y a qu’un p !!!
Si c’est vraiment une histoire de mauvaise communication, j’ai une idée afin d’éclaircir tout cela et d’éviter tous les malentendus : 😉
Que tous ceux (politiques et repprésentants de l’Etat) qui nous ont annoncé la nouvelle le 8/04 réorganisent une réunion publique….
Des excuses seraient bien entendu attendues.
Au fait , le nouveau PPRI , il est pour quand ? Vu que Mr le Prefet a « trouvé » les » zones noires » avec une grande rapidité , peut être connait il les « zones encore constructibles » ? Surtout qu’un PPRI a été effectué il y a 2 ans par les services de l’état ( à priori avec quelques « erreurs »)
ON NOUS PREND VRAIMENT POUR DES IMBECILES C EST PLUTOT UN SCANDALE DE RECEVOIR EN LETTRE R AR 8 A 10 JOURS APRES LE DRAME NOUS PRIANT DE NE PLUS ALLER CHEZ NOUS? APPELER CELA UNE PRESENTATION UN PEU SIMPLISTE C EST SE FOUTRE DE NOUS. LE PREFET INFORMANT QU IL NE REVERRAIT PAS LES ZONES EN AUCUN CAS C EST AUSSI SIMPLISTE? UNE ERREUR DE COMMUNICATION? LES ANTIDEPRESSEURS QUE PRENNENT NOS AMIS SINISTRES DEPUIS L INFO DES ZONES NOIRES (TEMOIGNE PAR LE MEDECIN CORNU) EST CE SIMPLISTE MESSIEURS LES TECHNOCRATES ARRETES DE CONSIDERER COMME DU BETAIL UN JOUR CE POURRAIT ETRE NOUS QUI NE VOUS CONSIDEREREZ PLUS DU TOUT ET CE JOUR N EST PLUS LOIN QUI DES POLITIQUES EST VENU SE MOUILLER A LA FAUTE OU A L AIGUILLON AUCUN CA FAIT MAUVAIS GENRE EN CHARENTE MARITIME LES ELUS ONT APPUYE LES SINISTRES NOUS RIEN CE N EST PAS D ARGENT EN PREMIER QUE NOUS AVONS BESOIN MAIS DE CONSIDERATION . ON EST EN TRAIN DE REMUER LA m….. ET CE N ETAIT PAS NOTRE BUT INITIAL MAIS VOUS NOUS AVEZ FORCESOUVENEZ LES CHOUANS ILS NE SE SONT PAS LAISSES FAIRE COMME CA NOUS C EST PAREIL NOTRE VIE DEPEND DE VOUS ET CE N EST PAS NORMAL ALORS QUE VOUS NOUS AVEZ LAISSE MOURIR POUR CERTAINS VOUS SAVIEZ LA VEILLE A 17H30 ET VOUS AVEZ DECIDE POUR NOUS SANS NOUS SECOURIR SANS NOUS PREVENIR . NOTRE VIE A DEPENDU D UN MESSAGE TEXTO ET SMS!!!!!
excusez moi !
« a contrario peu d’eau c’est à partir de combien » je voulais dire peu d’eau c’est en-dessous de combien ?
Alors c’est quoi très inondés ? a contrario peu d’eau c’est à partir de combien ?
toujours naviguer entre 2 eaux !
Nous sommes les victimes de cette inondation , j’ai essayé ce matin d’avoir un rendez vous avec l’organe d’indemnisation mais je dois me plier au rendez vous imposé par ces gens là.. Que dois je faire ,je ne peux disposer que du lundi…
La cellule psychologique ne doit plus exister pour nous assister et devons nous nous plier au diktat des fonctionnaires. C’est ma question?
En droit français, la preuve de la charge incombant à l’accusation, ce n’est pas à nous de démontrer qu’il n’y a pas de danger mais le contraire….
He oui, les provinciaux peuvent aussi avoir fait des études juridiques !!!! 😉
Et voilà que nous, pauvr’provinciaux de base , avions mal compris les mesures prises par l’Etat … 😉 😉