Archive pour le 14 décembre 2010

La maison de L'Aiguillon sur Mer
La maison de L’Aiguillon sur Mer | MP de Lepinay
« J’habite à l’Aiguillon sur Mer. Ma maison a été très peu touchée par la tempête Xynthia (quelques centimètres d’eau au rez-de-chaussée) mais comme elle figure dans la zone noire dessinée par l’Etat, elle est aujourd’hui menacée de destruction.
Cette maison de famille a près de deux siècles, ma vie n’était pas en danger lors de Xynthia, et je trouve injuste d’être menacée d’expropriation. … C’est pour cela que j’ai décidé d’envoyer cette lettre au Préfet afin de lui rappeler les 8 mois de cauchemar que l’on endure suite à cette décision ».
Monsieur le Préfet,
« Qui veut la fin veut les moyens » affirme le dicton.
Par contre, tous les moyens ne deviennent pas forcément respectables lorsque les Français d’en haut s’adressent aux Français d’en bas…
Vous aurez compris que nous ne partageons pas du tout les méthodes employées depuis début Mars 2010 et qui suivent le droit fil d’un slogan dégeulasse « Casse-toi pauvre con ».
1- Sur le zonage initial
Il est copie conforme aux zones Natura 2000 qui, à l’époque, n’avaient pas été négociées pour devoir servir à l’extermination de la race humaine.
Une ligne droite même tracée par un Ministre d’Etat ou un Préfet ne peut empêcher l’étalement de l’eau qui ne respecte pas plus les limites de communes.
Le carriérisme ne devrait pas conduire à exclure le raisonnable d’une situation :
– Le préfet du 17 a pensé que l’Ile de Ré n’avait pas souffert outre mesure et son habitat devait être conservé.
– Son homologue de la Vendée s’autorise à une autre analyse en déclarant dans Ouest France du 24/03/2010 que pour la Pointe de l’Aiguillon il doit y avoir destruction totale « d’un habitat de médiocre qualité architecturale ». On peut faire le dédaigneux en se pinçant le nez lorsque l’on est logé somptueusement aux frais des contribuables : on a frisé l’indécence.
Depuis quand peut-on lire dans la Constitution que le Préfet n’entendra que ceux qui sont bien logés architecturalement ou issus des quartiers chics de Paris ?
Pour en revenir à La Pointe de l’Aiguillon, il faut que les aAutorités sachent que pour des habitations qualifiées de « masures », il est demandé aux alentours de 1500 euros de taxe d’habitation et de foncier bâti !
Bizarroïde lorsque l’on aura connaissance que ces résidences principales sont restées plus de 3 mois sans électricité ni ramassage d’ordures ménagères sur ordre du Préfet d’après les dires du Maire. Y aurait-il une discrimination raciale entre les habitants de l’Ile de Ré et ceux de la Pointe de l’Aiguillon sur Mer ? Va-t-on revenir aux méthodes de 1943 ?
Mais tout ce zèle et ces déclarations intempestives n’avaient en fait qu’un but : occulter les carences des services préfectoraux. Lorsque le danger imminent de tempête a été connu par la Préfecture, rien de positif n’a été fait. En agissant, on aurait certainement diminué les pertes humaines ? Il faut le dire, l’Etat ne montait pas convenablement la garde. De plus, les services préfectoraux savaient depuis des lustres que les digues étaient mal entretenues alors que le financement était assuré préventivement par les sinistrés de février.
De surcroît, ce défaut d’entretien était aggravé et encouragé par des méthodes écologiques dont il n’y a plus à discuter vus les résultats désastreux. Les ruraux que vous dédaignez avaient averti depuis longtemps.
Les sinistrés ne sont pas les responsables mais les victimes d’une gestion bâclée par l’Etat. Les déclarations dans Ouest-France du 9 novembre 2010 de votre Directeur de cabinet sont une preuve de plus que jusqu’à Xynthia, on « roupillait » dans certains de vos services.
2- Sur le projet de Plan de prévention des risques d’inondation (PPRI)
Copie conforme du zonage initial car ceux qui nous gouvernent considèrent qu’eux seuls détiennent toute vérité, qu’ils n’ont pas à écouter les individus concernés vivant sur place, sachant de quoi ils parlent et voulant que leurs enfants ne soient pas des fils de déportés.
Grâce à un tronçonnage savant, Messieurs Borloo, Ministre d’Etat, et Brot, Préfet, ont distillé sur la commune de l’Aiguillon les zones soumises à déclaration d’utilité publique et les parties épargnées par on ne sait quel coup de baguette magique.
De la période Milcent, on se projette en Deux Mille Cent (2100). Où il y aurait fallu de la clairvoyance, on se lance dans la voyance.
Pour nous, UMP signifie « Un Mépris Profond » de la part de ceux qui détiennent le pouvoir.
La tempête a fait des dégâts certes mais le coup de grâce fut assené par des Autorités Implacables. Comme il était loin l’emblème de la République « Liberté, Egalité, Fraternité ». Heureusement, la Fraternité et la Générosité ont existé et ont émané de personnes qui ont agi avec leur cœur. A toutes et à tous, un grand merci pour tout.
Que dire de la gestion fumeuse de tous les dons collectés par l’Etat et qui devaient aller aux sinistrés ?
Voilà un survol très succinct de la situation sur la commune le l’Aiguillon sur Mer.
Nous nous exprimerons lors de l’Enquête Publique et souhaitons que la logique redevienne enfin d’actualité.
« Errare humanum est, Perseverare Diabolicum » sera notre conclusion.
Les maisons qui peuvent être sauvées contribueront à un respect de l’environnement et atténueront le déficit de l’Etat Français.

PARIS — Barrage qui cède faisant plus de 400 morts près de Fréjus en 1959, tempêtes dévastatrices comme Xynthia en février : Corinne Lepage, avocate, ex-ministre de l’Environnement, procède à son analyse particulière « Des catastrophes (pas si) naturelles ».

La fatalité ne peut pas tout expliquer, tout au plus « cela permet d’éviter de se poser les vraies questions », explique la députée européenne avant la diffusion mercredi de ce film documentaire de 90 minutes, signé François Rabaté, sur la chaîne Planète à 20H40.

Premier cas : la rupture du barrage de Malpasset en amont de Fréjus au début de l’hiver 1959, 50 millions de m3 d’eau déferlent à 70 km/h dans la vallée du Reyran, faisant 417 morts. « Ce sont 417 raisons de chercher des responsables », souligne-t-elle dans le film.

Lorsque les propositions d’indemniser les familles des victimes ont été faites, les gens ont accepté et on en est resté là, rappelle-t-elle. Il a fallu attendre la loi de 1982 pour obtenir un cadre juridique pour l’indemnisation en cas de catastrophes naturelles.

Dix ans plus tard, en septembre 1992 survient le drame de Vaison-la-Romaine. Après un terrible orage dans cette charmante bourgade touristique du Vaucluse, la rivière Ouvèze, d’habitude paisible, déferle en vagues dévastatrices arrachant les maisons: bilan 37 morts dont 30 dans un lotissement construit près du cours d’eau 15 ans plus tôt avec des autorisations officielles.

Le 28 février dernier dans le bourg de La Faute-sur-Mer en Vendée, la tempête Xynthia balaie les petits pavillons, rêves immobiliers de ses habitants, dont 674 maisons classées en zone noire près de l’océan : 29 morts. Qui est responsable ? Comment ont été attribués les permis ? Pourquoi la ville n’a-t-elle toujours pas de Plan de prévention des risques d’inondations ?

L’association Avif des familles des victimes de La Faute-sur-Mer et de la commune voisine, dont Corinne Lepage est l’avocate, a porté plainte contre X et s’est constituée partie civile pour avoir accès au dossier. Une enquête vient d’être ouverte.

Si elle regrette que la loi ait « toujours couru derrière les catastrophes », l’avocate met cependant en garde contre tout manichéisme: « C’est très facile de dire qu’il y a un gentil et qu’il y a un méchant, mais il y a une responsabilité collective ».

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Téléchargements
Voici les liens des plus longues vidéos concernant la tempête xynthia
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Zone interdite (mkv)

Des catastrophes pas si naturelle que ça (flv)

Documentaire de l'agence CAPA diffusé sur FR3 (wmv)

Débat avec PPDA sur FR3 (wmv)

Audition du préfet au sénat (flv)

Vous pouvez lire toutes ces vidéos avec VLC
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