Archive pour le 16 décembre 2010

Une loi aprés Xynthia : La culture du risque

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Préventions des risques : 1ere réunions

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Le Mardi 21 Décembre 2010 à 18H15

ORDRE DU JOUR
1. Virements de crédits/décisions modificatives
2. Vote de l’ensemble des tarifs municipaux pour l’année 2011
3. Indemnités de conseil à Mr le Percepteur
4. Demande de subvention dans le cadre du plan nautique 2011 auprès du Conseil Général pour l’acquisition de matériel pour l’école de char à voile.
5. Recrutement de personnel saisonnier
6. Questions diverses

Le ministre de l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, a affirmé aujourd’hui à Châtelaillon-Plage (Charente-Maritime) qu’elle souhaitait que « tout le monde soit en sécurité » et regarder toutes les situations « au cas par cas », neuf mois après le passage de la tempête Xynthia.

« On veut que tout le monde soit en sécurité et en même temps que toutes les situations aient été regardées au cas par cas », a indiqué le ministre à la presse après avoir rencontré des élus et des sinistrés aux Boucholeurs.

Dans ce village, entre Yves et Châtelaillon-Plage, la mise en place, cinq semaines après le drame, de « zones noires » rebaptisées moins dramatiquement ensuite « zones de solidarité » – les endroits trop dangereux pour y laisser des habitations – suscite encore la colère des habitants comme des élus.

« Dans l’urgence, au début, il a fallu protéger les personnes et définir des zones de solidarité, proposer, avancer et maintenant on est dans une phase où on va définir les zones où il y a un consensus », a expliqué le ministre. Selon Mme Kosciusko-Morizet, dans « 50% des zones il y un consensus », dont elle devait donner plus tard jeudi le détail, et dans les autres, « on dira quel est le nouveau périmètre des zones ». Xynthia a fait 47 morts en Vendée et en Charente-Maritime le 28 février dernier.

Madame Lagarde, Sous préfète des Sables,  a présenté le projet de PPRI aux habitants de la Faute sur Mer.

Vous pouvez télécharger le compte rendu de cette réunion sur le lien suivant :

reunion publique PPRI-laFaute

L’AVIF regrette que les victimes de Xynthia n’aient pas été évoquées et que la mise en sécurité des personnes n’ait pas tenu une plus grande place dans cette réunion.

L’association fera parvenir à la Préfecture des observations complémentaires aux remarques déjà proposées. N’hésitez pas à nous contacter pour nous faire part de vos propositions.

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A La Faute-sur-Mer, 500 personnes ont rencontré les services de l'État pour demander un Plan de prévention des risques moins contraignant.

A La Faute-sur-Mer, 500 personnes ont rencontré les services de l’État pour demander un Plan de prévention des risques moins contraignant.

Franck DUBRAY

18 h, L’Aiguillon-sur-Mer. Les chaises de la salle des fêtes sont prises d’assaut. Neuf mois après la tempête Xynthia, 600 personnes attendent de rencontrer les services de l’État et faire part de leurs observations sur les PPRI, ces documents qui définissent de nouvelles règles en matière d’urbanisme. A l’entrée, des piles de livrets explicatifs. Dans la salle, des écrans géants et une sténo pour prendre en note les débats. Mêmes précautions à La Faute-sur-Mer, où sont réunies 500 habitants. Pour ceux qui n’auraient pas suivi, un petit cours de rattrapage est réalisé sur ce que sont les PPRI, avec ses zones blanches, bleues et rouges. Cette dernière couleur ne permet plus de nouvelles constructions et impose des travaux de sécurité pour l’habitat existant. « C’est un sujet sensible, reconnaît le sous-préfet de Fontenay-le-Comte. On n’a pas le droit de se tromper. »

18 h 40, L’Aiguillon-sur-Mer. Le maire Maurice Milcent a ouvert les débats sur la cote de référence. Pour établir les zones à risque, l’État a pris 4,70 m, un seuil établi à partir d’une « centaine de relevés » dans les deux communes, dans les jours qui ont suivi la tempête. L’élu défend la cote d’avant tempête et opte pour 2,70 m. Réponse du sous-préfet : « Il n’y a pas de marge d’appréciation sur ce point-là. » Grondement dans la salle. « A l’île-de-Ré, ils prennent 4,20 m alors que que l’île a été submergée à 60 %! C’est vrai, nous, on n’a pas Patrick Bruel. Mais on ne veut pas du deux poids, deux mesures. »

19 h, La Faute-sur-Mer. Et si le Lay était désenvasé. C’est la suggestion d’un habitant. Pour lui, il faudrait commencer par ça. Car le désenvasement du Lay « permettrait de reconsidérer » les zones rouges dans le projet de PPRI. Gustave Moussion, ancien président d’un syndicat de marais, harangue gentiment la sous-préfète en prétendant que, déjà, en 1941, les professionnels du marais tiraient le signal d’alarme, « et demandaient d’urgence le désenvasement du Lay ». Les services de l’Etat assurent qu’une réflexion est engagée. A L’Aiguillon, on annonce une réunion en janvier avec le conseil régional sur cette question. Dans une version préfectorale du célèbre « l’écologie, ça commence à bien faire », Béatrice Lagarde fait remarquer qu’elle défend « la sécurité des personnes plutôt que les lézards à pattes jaunes ». « C’est une question d’éthique humaine », ajoute-t-elle. Succès garanti.

19 h 30, La Faute-sur-Mer. Une circulaire prise dans l’émotion. C’est la version -concertée ?- des deux sous-préfets, Béatrice Lagarde et Jean-Marie Huftier. Cette circulaire du 7 avril 2010 est très controversée, en particulier parce qu’elle prévoit l’application d’une forme de principe de précaution. Dans l’hypothèse d’une montée des océans consécutive au réchauffement climatique, les services de l’État ont rajouté un mètre à l’aléa de référence, ce qui fixe la cote de référence à 5,70 mètres !« Excessif », jugent les habitants. « Surtout pour un événement qui risque de ne plus jamais se reproduire ». « Injuste, ajoute un autre, qui se demande si ce même niveau « sera appliqué partout sur tout le littoral ». Béatrice Lagarde reconnaît que l’application de cette circulaire pose des problèmes. Même remarque à L’Aiguillon, où on tente de convaincre l’administration centrale de revoir sa copie.

20 h 30, à L’Aiguillon. La réunion s’achève. « On n’est pas plus avancé. C’est usant », déplore un habitant. Comme en écho, le sous-préfet rappelle que la concertation doit permettre de soulever des questions et d’amender le projet de PPRI.« Il s’agissait d’écouter. Pas d’arriver à des conclusions. » En jeu ? l’avenir de« 500 maisons ». Celles qui n’ont « pas eu une goutte d’eau » en février dernier mais qui, pour l’État, pourraient se trouver fragilisées par des éléments « plus forts que Xynthia ». Entre la zone rouge et celle en bleu, ce sont des étages à sécuriser, des issues de secours à réaliser. « Et ces travaux, je ne peux pas les payer », s’étrangle une retraitée.

Philippe ÉCALLE

et Jean-Marcel BOUDARD.

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Téléchargements
Voici les liens des plus longues vidéos concernant la tempête xynthia
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Zone interdite (mkv)

Des catastrophes pas si naturelle que ça (flv)

Documentaire de l'agence CAPA diffusé sur FR3 (wmv)

Débat avec PPDA sur FR3 (wmv)

Audition du préfet au sénat (flv)

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