La Faute sur Mer

Elle date de quand cette construction ? Ca ne me dit rien …. Décidément, je n’ai pas vu grand chose cet été ! Est-ce qu’il est possible de voir ce magnifique édifice ? (je ne sais pas s’il est légal de mettre une photo en ligne ?)

Bonjour La Mouette rieuse (j’aime ton pseudo très sympa),
J’ai interpellé le maire à ce sujet, avant la construction de la maison, car le hangar me semblait ne pas correspondre à cette zone d’habitation résidentielle. Je voulais savoir si c’était devenu une zone artisanale, vu la taille du hangar qui peut recevoir des gros engins de travaux publics.
Le maire a fait mine de ne pas comprendre de quoi je lui parlais, il se donnait le temps de réfléchir, et s’est jeté sur le premier passant venu pour lui dire bonjour et faire ami-ami avec un jeune enfant…en me tournant le dos. Bravo pour le dialogue !
Ensuite, j’ai vu s’édifier cette monstruosité architecturale qui dénature le boulevard de la Forêt.

Nul doute que Jean Pierre va aller promener sa caméra du côté de la plage de la barrique! C’est tout de suite à gauche, sur le boulevard de la forêt, on peut pas rater!
Je ne sais pas quel est le coefficient d’occupation des sols à cet endroit mais au moins,le hangar à bateau est derrière, prêt à servir en cas de nouvelle submersion! On n’est jamais trop prudent…

Bonjour,

Permettez-moi d’aborder un sujet un peu moins grave que d’habitude.
Afin de respecter les règles élémentaires de la courtoisie envers les personnes que je risquerais de rencontrer en me rendant à la mairie de la Faute, je ne m’y rends point, ce qui n’est pas très pratique pour m’éclairer sur quelques éléments du règlement du plan d’occupation des sols. Peut-être que quelqu’un parmi les nombreux habitués de ce blog pourrait me renseigner. Il s’agit de ce manifique édifice, qui tient la dragée haute à toute l’architecture bavaroise, stalinienne et est-allemande réunies. Je veux parler de la colossale gare de téléphérique située à l’orée de la pinède, à la hauteur de la plage de la Barrique, au numéro 177 du boulevard de la forêt. Voilà un architecte qui n’a pas eu peur d’anticiper sur les nouvelles règles du PPRI à venir, en construisant à l’abri des vagues les plus hautes. Quel exemple pour les détracteurs des nouvelles réglementations! Je m’étonne que les écureuils de la forêt n’aient fait aucune remarque à propos de la disparition radicale de toute végétation en cet endroit, mais l’édifice se doit d’être large et bien campé sur toute la surface de son terrain. Les dimensions du garage semblent indiquer que le futur occupant de la maisonnette ne se déplace qu’en semi-remorque, un collègue de notre Maire sans doute. C’est un choix, il faut le respecter, tout le monde n’a pas les moyens de s’acheter une petite voiture. Enfin, l’idée du bassin olympique couvert, qu’elle bonne idée, surtout quand la plage est éloignée et difficile d’accès; sans doute un nouvel équipement municipal mis à la disposition des enfants des écoles. Mais chut! c’est une surprise.

Ma question est la suivante: qui faut-il remercier pour avoir donné les autorisations de construire à cette personne qui a certainement beaucoup d’amis?

Je viens d’aller lire le panneau, (et le filmer…!!!, j’aime ça…!!!)
C’est vrai que ça demande de s’organiser, il faut se stationner au parking et s’en approcher à pied.
Je pense que c’est une très bonne initiative, un bel effort de communication, comme quoi ce Monsieur, est en progrès.
Souhaitons que cet affichage, qui est publique, et qui est là pour informer objectivement « le passant qui passe », soit toujours allumé pendant la journée d’info prévu avec les « télés Régionales et Nationales ».
J’imagine qu’il y aura des questions, même de la part de M6….
Encore bravo René, continue, on aime ça …!!!

Brigitte,
Je suis stupéfaite de ce que je viens de lire: le message du maire passe sur le panneau lumineux!!
Beau moyen de communication très proche de la population en effet!!très efficace??
Un seul panneau pour une commune toute en longueur, en hauteur il faut prendre du recul pour pouvoir le lire mais là on est sur la route!il est surtout visible quand on arrive en voiture mais on le regarde pas sinon on se mange le rond point!!
Peut être que les risques de submersion marine ont été affichés sur le panneau??et pis qu’on l’a pas lu??
On devrait rétablir un garde champêtre avec son tambour, lui savait relayer les infos au plus proche de la population.

La sécurité passe AVANT l’économique martèle le Préfet… Pourtant peu suspect d’être un affreux gauchiste le couteau entre les dents… Il va falloir faire bouger les lignes du clivage, camarades élus de cette commune. Ce n’est plus majorité/opposition, c’est valeurs / pépettes. Quoi ! une transversale qui traverse les clivages ! Une révolution autant dire…

@ Brigitte Devilez :
« Je ne comprends pas pourquoi les discussions sur le PPRI n’ont pas été publiques depuis 2001. Cela aurait permis de sensibiliser la population aux risques. »

C’est une très bonne question… Malheureusement, un premier élément de réponse se trouve dans les règles ordinaires d’élaboration de ce genre de document : les textes règlementaires ne rendent obligatoire la phase « publique » que bien tardivement, au moment et par le biais de l’enquête dite « publique », justement.
La concertation en amont est optionnelle, et souvent, d’ailleurs, elle n’a de concertation réelle que le nom.

Il aura donc fallu l’électrochoc que l’on sait pour que ce préfet décide d’aller plus avant dans la démarche, sinon de concertation – rendue ici impossible par l’attitude des municipalités – au moins de consultation large du public en mettant à sa disposition les éléments du débat.
C’est l’échec de la concertation avec les municipalités qui a poussé, ce me semble, à cette ouverture.

* Une définition de la consultation :
« L’objectif de la consultation est de recueillir, préalablement à une décision collective, les avis, opinions, attitudes d’un certain nombre d’acteurs. C’est donc une procédure que l’on met en place en amont de l’adoption d’un projet dont une rédaction provisoire existe déjà ou est en cours d’élaboration. »

* Une définition de la concertation :
« Concertation vient du vieux mot « concert », accord de personnes qui poursuivent un même but ; « se concerter : s’entendre pour agir de concert » (Le Robert). Ce qui apparaît au cœur de la définition c’est donc bien l’action collective en vue d’un accord, d’un but commun. »

Hubert Touzard « Consultation, concertation, négociation », Négociations 1/2006 (no 5), p. 67-74

Une société privée prend contact directement avec les habitants de La Faute pour proposer ses services d’alerte en cas d’innondation; Ceci me parait trés « suspect »…..Prudence donc , attendons le PCS officiel………..

Oui Jacquotte, j’ai noté moi aussi l’importance des victimes dans les propos du Préfet. Ca nous change un peu du discours local…
Le 6 mars sera une journée digne, simple et émouvante. C’est bien ce que veulent les familles.

Les gens qui reconnaissent leurs erreurs font un long chemin … Et j’aime, pour ma part, plutôt cela. Quand on a eu la chance d’approcher les dites personnes de l’opposition, ce qui vient à l’esprit c’est vraiment tout sauf ce que vous dîtes. Qui ou quoi vous empêchait de voir la vérité ?
L’hypothèse ici formulée l’a été par d’autres et je ne suis pas loin de la partager.Ce qui ne change rien aux responsabilités du dit pantin…

Lecteur de ce blog depuis 4 ou 5 mois, je ne suis pas intervenu pour le moment, mais il arrive un temps ou il faut s’exprimer.
Le représentant de l’état vu dans cette vidéo est un beau parleur, mais comment est il possible que les services de l’état qui proposaient un PPRI en 2001 aux deux communes ne puissent pas imposer celui ci (étonnant comme dit Mr faget Maire de Charron à la fin du reportage de M6).
Par qui les élus (ou l’élu) de La Faute sont protégés ?
Le préfet, la sous préfète se défendent d’avoir prévenu les élus locaux, rien n’y fit et drame arriva.
La Faute était elle déjà à l’époque (avant xynthia) une zone de tests ou l’on observait jusqu’où on pouvait aller contre les services de l’état ?
J’ai voté pour les élus actuels aux dernières élections et je ne m’en cache pas, défenseur du camping municipal lors de manifestations organisées par la mairie, mais maintenant je le regrette.
A l’époque je fus le premier à dire que la liste d’opposition ne représentait que des « bons à rien », mais lorsque j’ai vu certaines (oui messieurs) de cette liste témoigner clairement à visages découverts lors de zone interdite, je dis chapeau bas. (Rien à voir avec les propos de René Marratier hélas).
Toutefois, j’ai l’impression parfois que les attaques ne vise pas le bon sujet, et si le maire n’était qu’un pantin dans tout ceci ?
IS FECIT CUI PRODEST ? (à qui profite le crime ?)