Archive pour le 24 février 2011
À La Faute, deux familles ont retiré leurs enfants sitôt la tempête. Trois ont attendu juin dernier, « pour ne pas ajouter le choc au choc. En revanche, on peut craindre que le ralentissement des commerces ne provoque, plus tard, d’autres départs », explique Mlle Renaud, directrice.
Quel avenir pour la caserne des pompiers ?
La caserne avait été inondée. Une réflexion vient d’être engagée entre le Sdis et les élus pour un éventuel déménagement. Aucun regroupement intercasernes n’est à l’ordre du jour. « Le centre, qui a démontré son utilité incontournable à L’Aiguillon, a vocation à rester sur cette commune » indique le colonel Michel Montaletang, directeur du Sdis. La baisse des effectifs suscite néanmoins des inquiétudes. Deux pompiers sont partis en février, portant l’effectif à 17. « Et en dessous de 15, on peut craindre pour la pérennité du centre », glisse un professionnel. Un appel aux volontaires devrait être lancé dans les semaines à venir.
À L’Aiguillon-sur-Mer, mais surtout à La Faute-sur-Mer, de nombreuses familles ont dû quitter leur logement. Ces départs pèsent sur la vie des communes. L’école a perdu des élèves, les commerces des clients. Et les artisans s’inquiètent de l’avenir incertain.
Qu’en est-il de la vie des associations ?
La situation est très contrastée. Au club des retraités, les effectifs sont passés de 301 l’an dernier à 255 en novembre dernier. « Mais nos activités ne font pas le plein. Pour l’heure, le coeur n’y est plus. Mais ça va revenir ! », confie Michel Machillot, président. À l’Accueil loisirs fautais et aiguillonnais, les adhérents sont passés de 300 à 245. L’association boules en bois, dont une partie des terrains se trouve sur l’ancien camping municipal de La Faute, attend d’être fixée sur son sort. L’Apam, Association des plaisanciers de L’Aiguillon, est plutôt optimiste. « Une douzaine de places se sont libérées dans le port. Nous avons gagné plusieurs adhérents en quelques jours » constate Michel Essirard.
Comment les artisans voient-ils l’avenir ?
Aujourd’hui, la plupart courent de chantier en chantier. Mais la suite s’annonce moins rose. « La Tranche, Saint-Michel et La Faute me suffisaient. Mais bientôt, il va falloir trouver des marchés plus loin », résume Rémi Thibault. Aujourd’hui, environ 60 % de ses commandes en cours sont liées à Xynthia. « Après, personne ne sait. La disparition des maisons va faire un grand vide. »
En vue de la commémoration prévue pour le 1er anniversaire de la tempête Xynthia en Vendée, le diocèse de Luçon exprime son soutien aux familles des victimes par la prière de l’Eglise et sa présence fraternelle :
Le samedi 26 février à 18h, l’évêque de Luçon, Mgr Alain Castet, célébrera une messe anticipée dans l’église de la Faute-sur-Mer, en mémoire des défunts de la tempête. Cette messe est à l’initiative de la paroisse. La population de la Faute et de l’Aiguillon est bien sûr largement invitée.
Le dimanche matin, 27 février, à 9h30, Mgr Castet s’associera à l’hommage officiel rendu par les autorités constituées du département. A 11h, l’évêque de Luçon invite tous les vendéens qui le souhaitent, et notamment les habitants du Sud-Vendée, si durement éprouvé, à se joindre par la présence ou par la pensée, à la messe dominicale à la cathédrale de Luçon, qui sera dite à l’intention des victimes.
Ce plan doit encore être visé par les services de l’État avant de commencer à être mis en oeuvre.
Un an après la tempête Xynthia, qui a causé 29 décès à la Faute-sur-Mer (Vendée), la commune vient d’adopter un plan communal de sauvegarde qui sera peut-être opérationnel fin avril, a-t-on appris jeudi auprès de la mairie. Ce plan, adopté mardi par le conseil municipal de la Faute-sur-Mer, doit encore être visé par les services de l’État avant de commencer à être mis en oeuvre, a-t-on précisé à la mairie, confirmant une information de Ouest-France.
L’une des principales mesures, qui consiste à installer trois sirènes d’alerte sur le territoire de la commune, ne sera pas opérationnelle avant « fin avril-début mai », a-t-on indiqué de même source. Le montant estimé de ce plan communal de sauvegarde est de 157 000 euros, dont 100 000 euros pour les seules sirènes.
Deux haut-parleurs sur véhicule et un téléphone satellitaire devraient également être achetés par la commune, qui va aussi imprimer un document récapitulant les consignes en cas d’alerte. Enfin, un fichier doit être constitué pour pouvoir contacter les résidents par téléphone, e-mail ou SMS. La tempête Xynthia avait touché dans la nuit du 27 au 28 février 2010 la commune, et la plupart des 29 habitants qui sont morts noyés dormaient lorsque la mer est entrée dans leur maison. Dans d’autres communes touchées par la tempête, notamment en Charente-Maritime, des élus avaient tenté le 27 février au soir, au moment où Météo-France avait placé les départements de Vendée et Charente-Maritime en alerte rouge, de mettre en garde tous les secteurs ou personnes vulnérables placés sous leur responsabilité.
Un an après le passage de Xynthia, retour en Vendée. Ici, 29 personnes ont péri sous les eaux. À la veille des destructions de maisons, des sinistrés décrivent un climat délétère. Et se souviennent.
C’est un quartier coquet avec ses pavillons aux façades claires et aux volets bleus. Un coin de bord de mer dont le nom invite à la douceur: «L’Afu des Amourettes». Il suffit de deux minutes pour déchanter et ressentir une atmosphère oppressante. Ici, au coeur de La Faute-sur-Mer en Vendée, il n’y a plus âme qui vive. Un silence de mort rue des Voiliers, allée du Levant ou route de la Pointe-d’Arcay. Le secteur de carte postale est en partie «en zone noire». Tous ses habitants, consentants ou récalcitrants, ont fait leurs valises après le passage dévastateur de la tempête Xynthia il y a un an. À la fin du mois ou début mars, les bulldozers vont débarquer pour le réduire en miettes: 300 maisons de la «cuvette mortifère» à rayer de la carte.
«Pas la force de revenir»
«Ma femme n’a jamais trouvé la force de revenir, souffle Gilles Souchard, le coeur gros en observant la villa de la rue des Trois-Mâts qu’il a dû abandonner. Nous avons vécu ici vingt-deux ans, raconte ce retraité, relogé aujourd’hui à Luçon. Tous nos souvenirs sont liés à cette maison.» Le dernier est le plus funeste. Dans la nuit du 27 au 28 février 2010, l’ancien agent d’assurances a été réveillé par le bruit de la mer dans la maison.
«Il était 3h30. Nous nous sommes réfugiés à l’étage. L’eau est montée jusqu’à la quatorzième marche de l’escalier quand la baie vitrée et le garage ont cédé.» Au sec dans sa mezzanine, mais dans le noir, Gilles Souchard a attendu les secours pendant dix heures. «Je ne me plains pas: mes voisins ont passé la nuit dans l’eau.» Et au coin de sa rue, dans une maison de plain-pied, une locataire, seule chez elle, est morte. Elle est sur la liste des 29 victimes de La Faute surprises dans leur sommeil quand le Lay, le fleuve côtier, gonflé par la forte marée, les pluies et le vent violent, a tout englouti.«J’ai repris le dessus. Je tiens le choc, confie Gilles Souchard. Et je pense que j’éprouverai le besoin de revenir pour assister à la destruction de ma maison.»
Quartier «Océanide 2», à quelques centaines de mètres des «Amourettes». Renaud Pinoit n’est pas un sinistré, mais il pose pour la photo devant un pavillon ravagé, comme figé dans le temps. «Un couple d’amis a vécu ici. On en a fait des fêtes dans cette maison…» Ce chef d’entreprise qui joue volontiers les guides dans la cité dévastée, est le porte-parole de l’Association des victimes des inondations (Avif): 1 300 adhérents, plus que d’habitants dans la commune qui compte moins de 700 âmes d’après le dernier recensement. Sa préoccupation du moment: l’organisation de la cérémonie commémorant le premier anniversaire de Xynthia fixée au dimanche 6 mars. Au programme, un lancer de 29 roses blanches dans le Lay.
L’Avif mène d’autres combats. Elle a saisi la justice pour faire la lumière sur les responsabilités. Veille à ce que les sinistrés soient indemnisés. Et dénonce avec force un «système»: celui qui a conduit des élus et des promoteurs à délivrer des permis de construire dans des zones inondables. Dans la ligne de mire de Renaud Pinoit, en priorité, René Marratier, le premier magistrat de La Faute – que CL a tenté de contacter mais qui n’a jamais donné suite aux demandes d’interview -, que Renaud Pinoit a jadis affronté aux municipales.
«Le système Marratier, c’est celui qui lie le maire aux promoteurs, aux artisans, à tous ceux qui ont participé à l’édification des maisons dans les zones dangereuses, accuse le porte-parole de l’Avif. Parce qu’ici tout le monde se tient, le climat aujourd’hui est électrique», admet le représentant des victimes. «Électrique? Plutôt pourri», témoigne Marthe, une habitante qui a perdu une amie la nuit du drame. «Pour que ça s’arrête, il faudrait aussi que vous arrêtiez de parler de Xynthia», s’emporte une commerçante de L’Aiguillon-sur-Mer, la commune voisine, lassée du défilé des journalistes.
Gilles Souchard, lui, n’entend pas oublier. Il témoigne à sa manière. L’ex-propriétaire de la belle maison de la rue des Trois-Mâts, chanteur à ses heures perdues, a pris la plume et la guitare. Depuis quelques jours, une chanson, écrite avec ses amis Serge Maret et Benoît Létard, tourne en boucle sur internet (1). Elle s’intitule «À qui la Faute?»
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Alors que France 3 consacre ce mercredi soir un documentaire à la tempête Xynthia, deux militants de la Faute-sur-Mer et des Boucholeurs tirent le bilan, un an après.
Xynthia, un an après… Alors que Fr3 consacre ce soir son antenne à la catastrophe, que les commémorations se profilent tout au long du week-end, que l’Etat vient d’annoncer son « plan digue » et le système de vigilance contre les risques de submersion marine qui l’accompagne, LEXPRESS.fr a interrogé deux de ceux qui sur le terrain vivent au quotidien les suites du cataclysme de février 2010
Un an après le drame comment qualifier l’ambiance à La Faute et aux Boucholeurs?
Renaud Pinoit: Au lendemain de la catastrophe, il y a eu une énorme solidarité. Depuis, au fil des mois, elle s’est un peu essoufflée. Je dirais qu’il y a toujours une grosse misère alentour, un vrai désarroi. D’après nos décomptes, près de 250 personnes ont toujours recours au Secours Populaire et vivent petitement. Les gens n’aiment pas trop en faire état… sûrement par fierté, mais c’est ainsi. Le pire c’est que même l’antenne du Secours Populaire est menacé, que faute de moyens, elle ne disposera plus d’ici à quelques temps de local!
Michel Le Bozec: Chez nous le front de mer a été conforté et les gens se sentent un peu plus en sécurité. Ils ont été rassuré d’entendre que les habitations en « premier rideau » pourraient continuer à être occupées – à condition d’être en état d’évacuer si l’alerte est donné. On connaîtra dans les prochains jours le dispositif que les maires entendent inscrire aux plans communaux de sauvegarde.
Comment, selon vous, vont se passer les cérémonies de commémoration?
Michel Le Bozec: On est beaucoup sollicité par les médias, notamment avec un direct le 28 février sur FR3. Ce sera l’occasion de rappeler les errements de ces technocrates qui, sans expertise, voulaient nous condamner. Quand ils ne se sont pas transformés en promoteurs immobiliers!
Renaud Pinoit: Outre le coup de projecteur de cette journée avec FR 3, il y aura une commémoration officielle le 27 février sous les auspices de la municipalité mais sans les familles des victimes qui la boycotteront. Elles se retrouveront le 6 mars pour un lancer de roses blanches dans le Lay. L’antagonisme qui les opposent à la municipalité de La Faute demeure fort. Son premier magistrat n’a jamais eu le moindre mot de compassion à l’égard de ceux qui pleurent 29 victimes. C’est inacceptable. D’autant que par ailleurs, son entêtement à vouloir partout reconstruire en interpelle plus d’un
Mais encore?
Renaud Pinoit: S’il le pouvait, le maire construirait certainement en zone noire. L’urbanisation de la commune est une marotte qui ne le quitte pas. D’ailleurs, c’est simple, avant même Xynthia, il n’y avait plus de terrains disponibles à La Faute…On aimerait bien qu’il change de registre mais je doute qu’il s’amende lui qui laisse entendre que le plan communal de sauvegarde ne sert à rien. Bien sûr, à l’occasion du passage de FR3, il se pourrait bien qu’il le signe, mais pour la forme, pour éviter les questions qui fâchent.
Michel Le Bozec: Nous, ce qui nous interpellerait plutôt, ce n’est pas l’attitude des collectivités locales qui ont joué le jeu, s’impliquant dans la mise en place de défenses en mer ou en rehaussant les parapets, mais celle, encore une fois, de l’Etat. On a l’impression qu’il s’est fait une spécialité de mettre les bâtons dans les roues. Par exemple quand il s’agit de traiter un cordon dunaire qui reste relativement fragile.
Justement, du côté du dispositif « digues », voire du système de vigilance sur les risques de submersion marine que vient de dévoiler la ministre de l’environnement, Nathalie Kosciusko Morizet, où êtes vous rendu?
Michel Le Bozec: On parle régulièrement du rehaussement d’une arrière digue, indispensable pour sécuriser le cordon dunaire. Mais en fait les travaux ne vont démarrer avant trois ans! D’ici là, il faut faire quelque chose pour éviter que les marées successives – notamment celles à gros coefficients du mois de mars, si elles se conjuguent avec des vents forts -n’entraînent de nouvelles inondations. On va mettre 8000 mètres cubes de sable pour consolider l’édifice. Est-ce que ce sera suffisant?
Renaud Pinoit: Les choses vont dans le bon sens. Mais pour le moment on est dans le flou, côté système d’alerte. On fait de l’auto-surveillance. Pour les digues, il y a ce qui avait déjà été entrepris avant Xynthia – et qui paradoxalement protège des maisons désormais inhabitées. Et puis ce qui fait défaut comme par exemple vers la Pointe de La Faute: il y a bien une digue mais l’eau peut la contourner!
Renaud Pinoit est porte-parole de l’Association des victimes des inondations de La Faute (Avif) et Michel Le Bozec, président de l’association de sauvegarde des Boucholeurs.
le 30/Mar/2020 à 09:11
Prefet de la Vendée
le 18/Mar/2020 à 12:02
Municipales à La Faute-sur-Mer : l’ancien maire René Marratier et ses colistiers n’obtiennent aucun siège (France Bleu)
le 16/Mar/2020 à 21:21
Municipales à La Faute-sur-Mer : l’ancien maire René Marratier et ses colistiers n’obtiennent aucun siège (France Bleu)
le 16/Mar/2020 à 20:58
Municipales à La Faute-sur-Mer : l’ancien maire René Marratier et ses colistiers n’obtiennent aucun siège (France Bleu)
le 16/Mar/2020 à 18:09
Les résultats du 1er tour des municipales 2020 La Faute-sur-Mer
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Municipales à La Faute-sur-Mer : l’ancien maire René Marratier et ses colistiers n’obtiennent aucun siège (France Bleu)
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Les résultats du 1er tour des municipales 2020 La Faute-sur-Mer
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Les résultats du 1er tour des municipales 2020 La Faute-sur-Mer
le 16/Mar/2020 à 07:18
Résultats partiels municipales 2020
le 16/Mar/2020 à 06:48
Résultats partiels municipales 2020
le 11/Mar/2020 à 08:05
Cérémonie de Commémoration – discours – Dimanche 1 mars 2020
le 08/Mar/2020 à 21:23
Dix ans après le drame de Xynthia, l’ancien maire de La Faute-sur-Mer en Vendée, bien que condamné, se représente (France 3)
le 08/Mar/2020 à 19:09
Cérémonie de Commémoration – discours – Dimanche 1 mars 2020
le 07/Mar/2020 à 13:13
Cérémonie de Commémoration – discours – Dimanche 1 mars 2020
le 06/Mar/2020 à 15:09
Cérémonie de Commémoration – discours – Dimanche 1 mars 2020
le 06/Mar/2020 à 03:03
Cérémonie de Commémoration – discours – Dimanche 1 mars 2020
le 06/Mar/2020 à 02:53
Cérémonie de Commémoration – discours – Dimanche 1 mars 2020
le 05/Mar/2020 à 09:01
communiqué de presse (Préfecture de Vendée)
le 29/Fév/2020 à 09:55
Dix ans après le drame de Xynthia, l’ancien maire de La Faute-sur-Mer en Vendée, bien que condamné, se représente (France 3)
le 29/Fév/2020 à 09:48
Xynthia : la vie, dix ans après la tempête (1/10) – Élisabeth, la résiliente (france bleu)
le 28/Fév/2020 à 07:19
Xynthia, 10 ans après. À La Faute-sur-Mer, le golf a remplacé les maisons disparues (Ouest France)
le 27/Fév/2020 à 11:12
communiqué de presse (Préfecture de Vendée)
le 27/Fév/2020 à 10:17
Xynthia : la vie, dix ans après la tempête (1/10) – Élisabeth, la résiliente (france bleu)
le 26/Fév/2020 à 16:32
Dix ans après le drame de Xynthia, l’ancien maire de La Faute-sur-Mer en Vendée, bien que condamné, se représente (France 3)
le 26/Fév/2020 à 07:47
Dix ans après le drame de Xynthia, l’ancien maire de La Faute-sur-Mer en Vendée, bien que condamné, se représente (France 3)
le 23/Fév/2020 à 20:25
Dix ans après le drame de Xynthia, l’ancien maire de La Faute-sur-Mer en Vendée, bien que condamné, se représente (France 3)
le 23/Fév/2020 à 18:36
Dix ans après le drame de Xynthia, l’ancien maire de La Faute-sur-Mer en Vendée, bien que condamné, se représente (France 3)
le 22/Fév/2020 à 17:26
Dix ans après le drame de Xynthia, l’ancien maire de La Faute-sur-Mer en Vendée, bien que condamné, se représente (France 3)
le 22/Fév/2020 à 08:06
Allez simple pour le maire de La Faute sur Mer (Ouest France)
le 22/Fév/2020 à 07:48
Xynthia : la vie, dix ans après la tempête (1/10) – Élisabeth, la résiliente (france bleu)