la commémoration de l’AVIF

35 réponses à to “Journal de C15 du 07/03/2011”

  • MA says:

    Merci Jacquotte pour ce complément d’information

  • jacquotte says:

    a MA
    bien sur cela a été ponctuel il s’agit de l’effet de vagues et du vent.par contre les marques laissées sur les murs extérieurs de la maison correspondent a la hauteur une fois que l’eau a déscendu de 30 ou 40 cms et a stagné plusieurs jours.

  • brigitte devilez says:

    Excellente idée Loutron même si le 21 mars il y a peu de résidents secondaires, ce serait un premier pas.

  • Loutron says:

    Je ne doute pas que les fautais (de toute nature 😉 )seront d’eux mêmes en alerte le 21 mars.
    Du coup, si les paramètres météo n’ont rien d’inquiétant, la marée haute de la fin de l’après-midi ne pourrait-elle pas être l’occasion de tester en vraie grandeur le fameux Plan communal de sauvegarde ?
    Un exercice de ce genre est le seul moyen d’évaluer la fiabilité des dispositions prises, et de repérer d’éventuelles failles.
    Et je crois même que la commune pourrait y gagner en image (on prend au sérieux les risques sans dramatiser pour autant, et on associe la population aux mesures de prévention…).
    Oui, je sais, là c’est du rêve…

  • Loutron says:

    @ Souris,
    « Quelles seraient les probabilités d’une nouvelle immersion ? »
    Nul ne peut le dire, je pense.
    L’estimation d’une probabilité porte sur une durée théorique de retour, et non pas sur un jour dit.
    Et à jour dit, les météorologues ne peuvent véritablement affiner avec suffisamment de précision ce que leur disent leurs « modèles » informatiques que quelques heures avant un évènement de ce type.
    La prévision, même au niveau local, de la force des vents, de leur direction, de l’état de la mer, de la pression atmosphérique (soit autant de phénomènes par définition très variables qui sont cause d’une surcote ou d’une décote), ne peut se faire aujourd’hui pour le 21.
    Il faudra donc surveiller les bulletins d’alerte météo dans les heures qui précèderont la grande marée.

  • Musette says:

    @ Brigitte :
    Tu penses ! J’avais rectifié de moi-même ..

  • MA says:

    @jacquotte
    je suis surprise de votre information comme quoi à proximité immédiate de la rue du puits, « au plus fort de la tempete, la digue avait completement disparue , on se serait cru en pleine mer ».
    La maison de mes parents est tres proche de cette rue du puits, sans obstacle particulier .le seuil de la maison est à 2,88m et nous avons eu 0,95 m d’eau ce qui porte le tout à 3,83m.
    Nous n’etions pas la le jour de la tempete.
    nous supposions donc que soit la digue avait été submergée ponctuellement par un effet de vaque (et non durablement), ce qui expliquerait que nous n’ayions pas 4,5m dans cette zone ou bien que l’eau etait arrivee de beaucoup plus loin , et avec les obstacles, en s’etalant, au final nous avions eu moins de 4,5m etc….

    je dois certainement oublier un parametre qui expliquerait la chose. qq’1 à une idée ?
    merci !

  • souris says:

    Je reviens sur les digues et les prochaines grandes marées :
    118 le 21 je crois, une météo qui tourne à la pluie et au vent…
    Quelles seraient les probabilités d’une nouvelle immersion?

  • brigitte devilez says:

    Musette,
    tu as évidemment corrigé mon erreur de frappe dans mon message de 14h10. Il s’agit d »hypoténuse » bien sûr!!!

  • musette says:

    Ah ! Brigitte, tu ferais comprendre les maths même à moi, c’est dire !..

  • Loutron says:

    OK. C’est plus clair comme ça.
    Le côté de pente à adoucir est le côté terre, sinon vite ruiné par la surverse.
    C’est pas de chance, parce que c’est bien de ce côté là qu’il faut allonger ;-), et donc gérer l’occupation des sols en conséquence.
    Sait-on combien mesure actuellement l’empattement de la digue ?

  • brigitte devilez says:

    Bon, réflexion faite, une pente de 1 pour 3 signifie une largeur de 3m pour une hauteur de 1m (et non un versant de 1m).
    Pour une hauteur de digue de 5,10, cela nous donne donc 15,30m de large et Elfes a raison, il faut multiplier par 2 pour avoir les deux versants. Sauf que les deux versants n’ont sans doute pas la même pente (le rapport donné est pour la face côté Lay). Et il faut y ajouter, peut-être la largeur de la digue et le fossé obligatoire (?) en pied de digue…..
    Elfes, tu n’étais pas loin de la bonne réponse!

  • brigitte devilez says:

    Loutron,
    la mathématicienne y perd son Pythagore! Dans un triangle rectangle, le plus grand côté est toujours l’hyténuse ( le côté en pente)…
    Je vais revoir la vidéo….

  • Loutron says:

    Un rapport de 1 pour 3, cela veut dire que pour une pente d’une longueur d’1 mètre (formant le côté du triangle regardant vers la zone à protéger), la base est de 3 mètres.
    Plus vous montez la digue, plus le côté de la pente s’allonge, et la base aussi, en conservant le même rapport.
    Les digues des polders sont larges de 25 à 35 mètres, dit l’interviewé de TV Vendée, pour une hauteur qui reste celle d’avant Xynthia, ce qui veut dire que l’idée d’une submersion est peu ou prou acceptée s’agissant de terrains agricoles, en cas de répétition d’un épisode météorologique comparable à Xynthia.
    Pour des zones habitées, il en va tout autrement, et il faudrait rehausser la crête de la digue ; en élargissant donc la base, dans le même rapport de 1 à 3 entre la base et la pente.
    Une mathématicienne fréquentant ce blog va bien nous trouver la formule qui permet de calculer tout ça ;-).
    Mais j’ajoute, tout de même, que la meilleure digue du monde ne doit jamais être considérée comme un assurance risque, et qu’en cas d’accident, plus elle est haute, pires sont les conséquences.

  • Elfes says:

    @ Brigitte
    il y a 2 versants 🙂
    (+ un peu de marge)

  • brigitte devilez says:

    @ Elfes,
    3 m de large pour un mètre de hauteur, ça fait 5X3 = 15 m de large pour 5 m de hauteur. (et pas 50m)

  • Elfes says:

    @ Loutron :
    d’après le calcul de 3 m de pied pour 1 m de hauteur, cela représenterait une base totale de moins de 50 m… Est-ce vraiment in-envisageable ?
    Cordialement

  • Loutron says:

    En effet. Et là, il y a de la place, parce que ce qu’on protège, c’est des polders agricoles, et non pas des villas…
    C’est aussi pour ça que prôner le « modèle hollandais » d’endiguement pour La Faute ne tient pas : ça supposera de dégager un paquet supplémentaire de monde pour faire place à des digues ainsi formatées !

  • Patrick says:

    @Loutron
    Comme ici
    TV Vendée : Les digues renforcées

    http://www.tvvendee.fr/video-TVV_le_journal_20110309_03.aspx

  • Loutron says:

    Merci de vos précisions.
    S’agissant de l’érosion de la digue, elle peut être une conséquence de sa submersion. C’est précisément pour éviter cela que l’état de l’art recommande, outre des matériaux robustes, une pente interne douce, plus longue que l’actuelle, nécessitant donc une base large, selon un rapport de 1 pour 3 (3 mètres de base pour 1 mètre de pente).

  • jacquotte says:

    a loutron
    ma maison était située rue de l’estuaire .j’ai fait cette observation depuis ma véranda après le coupure d’électricité.je ne peux pas vous donner l’adresse exacte sur ce site,mais par l’intermédiaire de l’avif pas de problème.quant à l’état de la digue je l’ai constaté une semaine après car l’acces de notre maison nous était interdit car les pompiers pompaient toujours.cette partie de digue était visible depuis le chemin dans le prolongement de la rue du puits et je pense ne pas être la seule à avoir constaté l’érosion de la digue

  • Loutron says:

    Merci, Jacquotte, de cette précieuse information.
    Pouvez-vous nous indiquer à quel endroit vous vous situiez au moment de votre observation ?

  • jacquotte says:

    au plus fort de la tempête l’eau était plus haute que la digue qui avait complètement disparue nous avions l’impression d’être en pleine mer,n’en deplaisse à notre maire l’eau est bien passée par au-dessus.derrière chez nous elle avait diminué de moitié en epaisseur (j’ai des photos).Le conservatoire du littorale n’y est donc por rien.le seul responsable est LE MAIRE qui refusait d’entretenir les gigues et qui ne sait pas ce qu’est une alerte rouge.

  • Brigitte Devilez says:

    Et on retombe sur la même conclusion!
    Les pouvoirs d’un maire sont immenses et quand ils sont aux mains d’un incapable cela peut tourner au désatre….

  • Loutron says:

    @ Elfes,
    J’ai déjà évoqué ici la question de la maîtrise d’ouvrage concernant les digues. En l’occurrence, c’est la commune qui est aux manettes, et qui a fait les choix déjà indiqués ; donc pas d’expropriation…

  • Elfes says:

    « Nous avons recensé les 730 résidents à l’année, pour pouvoir les alerter individuellement »

    rappel de l’onglet Carte d’identité du blog (infos de 2006)
    résidences principales 499
    résidences secondaires 3210

    Il aura donc fallu Xynthia plus un an de temps pour que la mairie commence à s’intéresser à la population… et recense 730 résidents (environ 315 résidences si on table sur une moyenne de 2 par résidence)
    Il y aura pas mal d’eau qui coulera où elle veut avant que les secondaires ne soient recensés et alertés!
    Le Trésor Public est diablement plus efficace : peut-être pourrait-il communiquer son fichier à la mairie !?
    Cordialement

  • Elfes says:

    @ Brigitte
    mais c’est un raisonnement mathématique ! 😉
    on est loin de « la faute à pas de chance »…

    @ Loutron :
    n’y a-t’il aucune voie pour qu’une notion d’intérêt collectif s’impose aux intérêts particulier ? Des expropriations partielles eurent mieux valu que des pertes humaines 🙁
    On en a déjà causé ici, mais vraiment, je n’aime pas savoir que les digues ont été rehaussées sans être élargies : le danger est pire !

    Cordialement

  • Loutron says:

    @ Brigitte Devilez,
    Je connais ce discours, qui vise à trouver un bouc émissaire d’autant plus commode qu’il est impersonnel… Un établissement public, qui plus est, géré par des gens qui n’ont pas « la mémoire d’ancien », n’est-ce-pas !
    Que « de l’eau » soit venue par là, je veux bien en convenir ; mais il est évident que cela n’explique en rien la catastrophe, et de loin. La vérité, c’est que les digues ont été submergées en plusieurs endroits, et plus au nord, évidemment, et que c’est comme ça que l’eau s’est répandue si rapidement.
    Quand aux 3,50 m, cela relève une fois de plus d’une obstination coupable dans le déni de la réalité.

  • Brigitte Devilez says:

    @ Loutron,
    Vous devriez discuter avec notre roitelet qui s’évertue à convaincre la population que l’eau est arrivée par « le conservatoire du littoral ». Oh les vilains écologistes….
    D’ailleurs, d’après son mémoire sur le projet de PPRI, l’eau n’a pas dépassé 3,50 m donc n’a pas pu passer par dessus les digues : CQFD

  • Loutron says:

    Les digues ont d’abord été submergées parce que le niveau de la surcote a été particulièrement élevé. Qu’il y ait eu ici ou là des « entrées » dues à des incohérences ou à des passages ménagés dans les digues ne change rien à ce constat de fond : le niveau atteint par l’océan fait que la mer est passée partout (pas seulement dans l’estuaire du Lay) par dessus les digues.
    Ensuite, le PPRI n’édicte en rien le niveau que les digues doivent atteindre. Ce n’est tout simplement pas du ressort d’un document de ce type, qui planifie les zonages d’urbanisme.
    Enfin, j’ai déjà dit ici que les projets d’élargissement à la base et de rehausse (les deux vont de pair) de la digue Est du Lay avaient été contrés par la municipalité, qui avait relayé les réactions négatives de riverains refusant tout empiètement sur leur propriété. D’où l’espèce de cote mal taillée qui est aujourd’hui encore de mise.

  • Dominique says:

    Les digues de la Faute ont été submergées parce qu’elles n’était pas entretenues .
    Les prescriptions du PPRI précédent, que le Maire a refusé d’adopter, demandait que les digues soient rehaussées et élargies à la base .
    A propos, des brochures avaient éte éditées pour faire connaître ce projet aux habitants de la Faute, elles n’ont jamais été distribuées . J’espère qu’il en sera autrement des brochures pour le plan de sécurité .

  • Loutron says:

    Les propos de M. Faucher ne sont peut-être pas à prendre au pied de la lettre… Il y a eu de l’eau dans le centre ville de Noirmoutier, même si on n’en pas trop parlé.
    Au reste, les digues de la Faute n’ont pas rompu non plus ; comme partout, elles sont été submergées.

  • Dominique says:

    Vu dans le journal de la Région Pays de Loire :
    Noêl Faucher, Président de la Communauté de Communes de Noirmoutier
    « Sur l’ile, nous avons la chance de disposer d’un système de défense contre la mer bien entretenu. Lors de la Tempête, aucune digue n’a rompu « .
    Ils ont bien de la chance à Noirmoutier, nous, malgré le nombre de personnes qui présidaient a l’association des Chauvau ( M. Babin, M. Foucault, M. Claveau, M. Maratier et quelques autres), les digues n’étaient pas entretenues et les personnes (préfecture dans l’ancien projet de PPRI et habitants inquiets) qui ont tiré la sonnette d’alarme n’ont pas été entendues .

  • souris says:

    Ah voilà les sirènes !
    Quelle efficacité ! 22 fev , voté au conseil municipal, /8 mars, testé!!

    C’est pas le tout , un PPRI demande des procédures et une capacité d’anticipation des humains qui entourent et actionnent ce moyen d’alerte.
    Dire que les sirènes de la Faute sont en panne, ne suffit pas,et en avoir de belles toutes neuves non plus! Y a t’il un mégaphone en mairie pour passer dans les rues ?
    Testez le matériel est une chose, mais le matériel ne peut etre efficace que si ceux qui ont le pouvoir de l’actionner ont la capacité à anticiper, ont aussi prévu …
    Pour comprendre regarder sur you tube « PARIS INONDATION 2011 » de inconnu7767 documentaire fiction sur l’inondation de Paris , mis en ligne en 8 morceaux!
    Des belles sirènes et partir diner chez des amis en aban,donnat ses administres en alerte rouge…
    Qq coeff de marée importants s’annoncent je crois d’ici fin mars…

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