Archive pour mars 2011

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De nombreux sinistrés éprouvent des difficultés à surmonter le drame vécu lors de Xynthia. Ils ne doivent pas hésiter à contacter des psychologues qui pourront les aider à passer ce cap difficile.

Cellule d’urgence-médico- psychologique :

Cette cellule a été mise en place à la Faute le lundi 14 mars, suite à l’annonce des déconstructions. Elle y est demeurée trois jours seulement car peu fréquentée, la communication ayant été mal faite.

C’est le centre d’accueil thérapeutique l’ ARC EN CIEL qui a été chargé de gérer cette cellule.

Vous pouvez les joindre, quelque soit votre problème :

Du lundi au vendredi de 17h à 22h

Le samedi, le dimanche et les jours fériés de 14h à 22h

Leur téléphone au 02 51 62 18 95

Leur adresse : maison de la santé au CHD des Oudairies à La Roche sur Yon

Consultations gratuites

Centre médico-psychologique (CMP)

Vous pouvez les joindre :

du lundi au vendredi de 9h à 17h

Les habitants de l’Aiguillon, La Faute doivent s’adresser à Luçon, 4 place Richelieu

Leur téléphone : 02 51 29 00 17

Les habitants de La Tranche, doivent s’adresser au CMP du Val Fleury à La Roche sur Yon, 7 rue des Flandres Dunkerque

Leur téléphone : 02 51 37 14 21

Consultations gratuites

Les psychologues

Les psychologues ne sont pas conventionnés mais certaines mutuelles prennent en charge les consultations. Renseignez-vous auprès de la vôtre.

 

Lundi matin, des barrières de sécurité ont été installées avant l'arrivée des engins de démolition, à La Faute-sur-Mer.
Lundi matin, des barrières de sécurité ont été installées avant l’arrivée des engins de démolition, à La Faute-sur-Mer. Crédits photo : NATACHA FAVREAU/AFP

En Vendée, les ex-habitants des zones sinistrées pleurent leurs maisons vouées à la destruction.

Dans le quartier fantôme des Voiliers, à La Faute-sur-Mer, lourdement touché par la tempête Xynthia en février 2010, c’est le jour J. Le chantier de démolition des maisons situées en zone inondable et rachetées par l’État débutait lundi. Des palissades grillagées sont en train d’être posées autour des maisons, avant de passer à une phase plus lourde. Au total, ce chantier gigantesque va durer quatre ans pour démolir les quelques 700 villas situées sur ce secteur mais aussi dans la commune voisine de L’Aiguillon. Après un travail de désamiantage et de «nettoyage de ce qui peut être recyclé», la destruction proprement dite devrait débuter le 28 mars pour les 95 premières habitations concernées. Une trêve estivale sera respectée du 15 juin au 15 septembre avant que soit alors entamée la destruction des 150 à 200 maisons restantes jusqu’à fin 2011. Quelque 14 autres maisons sont concernées sur la commune voisine de L’Aiguillon. Sur les 823 maisons placées en zone de solidarité dans les deux communes, 696 ont fait l’objet d’offres de rachat par l’État, et sur ce total, 539 sont d’ores et déjà cédées.

 

Quelques rares badauds

 

Pour les victimes de la tempête Xynthia, qui avait laissé des centaines de familles sans logis et tué 53 personnes dans la nuit du 27 au 28 février 2010 sur la côte vendéenne, c’est véritablement une page qui se tourne. Pourtant, lundi matin, seuls quelques rares badauds regardaient les préparatifs, non loin de la plaque qui rend hommage aux victimes de la tempête. Parmi eux, ce couple passe avec appréhension. «Rien, même la destruction des maisons ne pourra effacer ce que nous avons vécu», lâche cette retraitée au bord des larmes. Michel Poilasne, retraité et ancien menuisier, qui vit depuis trente ans à La Faute-sur-Mer et a construit sa maison de ses propres mains, tient à en voir de ses yeux la destruction. «C’est essentiel pour moi de vivre cela, explique-t-il lucidement. Je vais tous les jours voir cette maison, alors le dernier jour, je voudrais la voir… une dernière fois.» Il sait cependant que pour lui ce sera un événement douloureux de plus.

De son côté, Léon a choisi de résister et de rester coûte que coûte dans sa demeure au bout de la pointe d’Arcay. Comme elle n’est pas précisément située en zone d’expropriation obligatoire, il a refusé de la vendre. «C’est un immense gâchis, lance-t-il. La plupart de ces maisons sont encore habitables et il faudrait surtout consolider la digue.» Pour le maire de La Faute-sur-Mer, René Marratier, en revanche, «cette zone de sépultures ne peut pas durer et il faut maintenant essayer de voir l’avenir».

Pour beaucoup d’habitants, c’est encore difficile. Ainsi, Christiane Guérin, 64 ans, a tout perdu dans la nuit du 27 au 28 février 2010. Elle a beaucoup de difficultés à s’en remettre. «On ne pourra jamais tourner la page, c’est trop dur», explique-t-elle, la gorge encore nouée. Pour les anciens occupants des zones sinistrées, un centre de soutien psychologique est ouvert. Certains, ici, évoquent le drame qui se déroule actuellement au Japon, qui les a replongés dans la nuit du drame. Nadette et Michel Leroy, qui étaient venus passer leur retraite à La Faute-sur Mer, eux, ne viendront pas assister à la destruction de leur maison. «Pour y chercher quoi? soupire Nadette Leroy. C’est déjà assez dur comme cela. D’ailleurs, nous nous sommes réinstallés à quelques kilomètres et nous n’y retournons quasiment jamais.»

 

Xynthia : début du chantier des déconstructions

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LA FAUTE-SUR-MER (Vendée) – Le chantier de démolition des maisons de la Faute-sur-Mer (Vendée), situées en zone submersible et rachetées par l’Etat à la suite de la tempête Xynthia, doit débuter ce lundi, a indiqué la préfecture de Vendée.

Les camions des entreprises de démolition arriveront lundi mais la première semaine sera consacrée à l’installation du matériel de chantier et à la sécurisation du périmètre qui sera fermé au public mais non occulté.

Une cellule psychologique sera présente sur les lieux les premiers jours pour aider les anciens propriétaires ou proches des victimes décédées dans ces maisons qui en auraient besoin. 29 personnes ont trouvé la mort dans la nuit du 28 février 2010 sur la commune, noyées dans leur sommeil par la submersion marine provoquée par Xynthia.

Pendant la deuxième semaine de chantier, les maisons qui doivent l’être seront désamiantées et « nettoyées » de tout ce qui peut être recyclé. Les démolitions ne débuteront à proprement parler que vers le 28 ou le 30 mars.

A la Faute-sur-Mer, ce premier chantier concernera 95 habitations situées dans l’un des lotissements les plus touchés par le drame, celui des « Voiliers« , et devrait durer jusqu’au 15 juin, tandis qu’à l’Aiguillon-sur-mer, 14 puis 35 maisons seront concernées par cette première tranche.

Une pause estivale du 15 juin au 15 septembre sera observée pendant la période touristique, puis une deuxième tranche de travaux débutera à la Faute-sur-mer pour « 150 à 200 maisons » jusqu’à fin 2011.

Dans les deux communes, sur 823 maisons placées en « zones de solidarité« , c’est-à-dire pour lesquelles l’Etat a fait des offres de rachat, 696 ont fait l’objet d’un accord de vente amiable et 539 ventes sont déjà effectives, a-t-on précisé à la préfecture.

« Toutes les maisons rachetées par l’Etat seront détruites« , souligne-t-on de même source. Le chantier de démolition de la totalité de ces maisons rachetées doit s’étaler sur « délai de 4 ans maximum« , a-t-on précisé à la préfecture.

A l’issue de ces chantiers, il ne restera plus rien sur ces terrains: « tout sera retiré, tout sera comblé« .

L’ensemble devrait représenter 120.000 tonnes de gravats qui seront broyés pour être recyclés et réemployés. « Ces gravats ne serviront pas aux digues« , a néanmoins souligné la préfecture.

 

INFO LE FIGARO – La première phase concerne 109 maisons situées à La Faute-sur-Mer et à L’Aiguillon-sur-Mer.

Un an après le passage de la tempête Xynthia sur le littoral, le coup d’envoi de la démolition des maisons sinistrées sera donné lundi. Ce gigantesque chantier devrait durer quatre ans en Vendée. La première phase concernera 109 maisons situées à La Faute-sur-Mer et à L’Aiguillon-sur-Mer. «Les zones concernées seront fermées et interdites à la circulation», précise le directeur de cabinet du préfet de Vendée, Sébastien Cauwel. 

Deux chantiers distincts seront menés. À La Faute-sur-Mer, 95 maisons seront ainsi «déconstruites», selon le terme choisi par la préfecture de Vendée, dans le lotissement Les Voiliers, qui fut durement touché lors de la catastrophe. Ici, les opérations dureront trois mois et demi. Dans un premier temps, tout ce qui peut être démonté – tuyauteries, fenêtres, sanitaires – sera trié et recyclé. Puis la déconstruction lourde devrait commencer autour du 30 mars. «Nous ferons une pause cet été pour ne pas faire de ce moment pénible pour les familles une attraction», précise-t-on à la préfecture. Une deuxième phase, lancée en septembre, concernera de 150 à 200 maisons dans ce quartier.

À L’Aiguillon-sur-Mer, ce sont 14 maisons situées sur la Pointe qui seront démolies à partir de lundi. Toutes les maisons, situées en zones dangereuses, ont été achetées par l’État dans le cadre d’une procédure d’acquisition amiable. Une cellule d’accompagnement psychologique sera déclenchée lundi pour accompagner les sinistrés dans ce moment difficile.

 

A La Faute-sur-Mer et L’Aiguillon, où 29 personnes ont trouvé la mort lors de la tempête Xynthia, le 28 février 2010, le chantier de déconstruction des maisons sinistrées va commencer. Dès lundi 14 mars, les entreprises mandatées pour l’opération arrivent dans les deux communes vendéennes. Après une phase de désamiantage et de curage, les premières destructions lourdes doivent intervenir à la fin du mois de mars.

A La Faute, la première zone détruite englobe la résidence des Voiliers, qui a connu le plus grand nombre de drames humains. Le chantier est prévu sur quatre ans. En 2011, 300 habitations sont vouées à être rasées.

A ce jour, sur les 823 maisons inscrites en zone de solidarité, 696 ont été acquises ou sont en cours d’acquisition par l’Etat. Cela représente 85 % des biens concernés.

 

Composées de dix haut-parleurs, les sirènes feront l'objet de nouveaux tests.
Composées de dix haut-parleurs, les sirènes feront l’objet de nouveaux tests.
Des sirènes ont été testées hier à La Faute-sur-Mer, pour donner l’alerte en cas d’inondation ou d’incendie. Conformément au Plan communal de sauvegarde adopté en février.

« Tout le monde est en place ? C’est parti pour le test ! ». Un bref silence, et les haut-parleurs laissent échapper une longue plainte assourdissante. Répartis en différents points, dans un rayon de 1 500 m autour des ateliers municipaux, six volontaires sont aux aguets. Quelques instants plus tard, le verdict est sans appel. « Deux n’ont quasiment rien entendu, à cause du vent. Il faut refaire un essai, en mettant la gomme », résume Michel Verhecken, conseiller municipal.

Hier matin, ils étaient une dizaine, réunis à La Faute-sur-Mer, pour tester les sirènes prévues dans le cadre du Plan communal de sauvegarde (PCS), adopté le 22 février. Après les ateliers, c’était au tour de la mairie et du parking du Puits, route de la Pointe d’Arçay, d’accueillir l’équipe.

« Les haut-parleurs peuvent émettre jusqu’à 150 dB, soit 20 de plus qu’un avion au décollage. Des modèles identiques sont utilisés sur la base de sous-marins de l’Île Longue », précise Richard Robin, responsable à la société Km Europ. « Les sirènes pourront servir à la fois en cas d’incendie ou d’inondation. Des messages vocaux en anglais ou allemand pourront être diffusés », ajoute Michel Sazerat, du bureau d’études Urba concept Ouest.

Vingt-sept plans approuvés en Vendée

Le PCS prévoit une série de mesures, en cas de catastrophe. « Nous avons recensé les 730 résidents à l’année, pour pouvoir les alerter individuellement par téléphone, SMS ou mail », précise Michel Verhecken. Un dépliant tiré à 10 000 exemplaires sera également distribué, pour détailler les consignes à respecter en cas d’alerte.

« Nous nous occuperons des personnes âgées de plus de 80 ans, qui ne peuvent pas se déplacer. Les services de secours se chargeront de la dizaine de personnes handicapées », ajoute Michel Verhecken. Un accord a été conclu avec une société de transport, pour assurer si besoin une évacuation en bus, notamment vers le pavillon des Dunes.

Hier, les tests se sont finalement révélés peu concluants. « Les résultats ne sont pas satisfaisants. Mais les sirènes restent un bon procédé. Il est possible qu’il en faille cinq au lieu de trois ou que d’autres lieux d’implantation doivent être trouvés », explique le maire René Marratier. De nouveaux essais devraient être bientôt organisés.

À l’image de La Faute, 69 communes vendéennes sont soumises à l’obligation légale de mettre un PCS en place, conformément à la loi sur la modernisation de la sécurité civile de 2004. À ce jour, 27 plans ont déjà été approuvés, 10 sont en cours et 12 en passe d’être finalisés.

Élisabeth PETIT (avec notre correspondant à La Faute-sur-Mer).

 

la commémoration de l’AVIF

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Xynthia : la commémoration de l’AVIF

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Zone interdite (mkv)

Des catastrophes pas si naturelle que ça (flv)

Documentaire de l'agence CAPA diffusé sur FR3 (wmv)

Débat avec PPDA sur FR3 (wmv)

Audition du préfet au sénat (flv)

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