La Faute sur Mer

Archive pour mars 2011

Les familles touchées par la tempête Xynthia à La Faute-sur-Mer (Vendée) ont organisé dimanche leur propre commémoration du drame qui a fauché 29 d’entre eux, une semaine après la cérémonie officielle, boycottée par beaucoup pour ne pas côtoyer le maire de la commune, René Marratier.

Vingt-neuf enfants de familles des victimes ont jeté vingt-neuf roses blanches dans la rivière séparant La Faute-sur-Mer de l’Aiguillon-sur-Mer. Puis quelques 400 personnes, en procession, ont jeté à leur tour des fleurs de printemps depuis le pont.

Alors qu’une petite plaque en mémoire « des 29 victimes de la tempête Xynthia » avait été inaugurée le 27 février par les officiels sur ce même pont, les participants ont dévoilé une autre plaque, bien plus grande, sur laquelle sont inscrits les noms de chacune des victimes.

« Nous voulons que cette plaque soit posée sur un véritable mémorial et nous faisons les démarches pour l’obtenir », a déclaré le président de l’Association des victimes des inondations de la Faute-sur-mer et de ses environs (Avif), Yannick Lange.

« Nous avons décidé cette commémoration dès le mois d’octobre et convié toutes les autorités dès ce moment-là. La mairie a commencé à organiser sa cérémonie bien après et les familles ont décidé de la boycotter, choquées par le manque de compassion du maire », a souligné le vice-président de l’Avif Renaud Pinoit.

« Ce ne sont que des gens sincères qui sont là, c’est ce qui nous convient », a déclaré une fille de victime, Mireille Guillet. Le président du conseil régional, Jacques Auxiette, et le maire de L’Aiguillon, Maurice Milcent, ainsi que le vice-président du conseil général de Vendée Dominique Souchet, étaient présents.

Les participants ont ensuite rejoint la chapelle Sainte-Thérèse, pour assister à une cérémonie multiconfessionnelle concélébrée par l’imam Kader Bouazza, président de la fédération régionale de la Grande mosquée de Paris pour le Grand ouest et l’abbé Guy Demonchy.

Il s’agissait de rendre un hommage particulier à la famille Boubaceur, qui a payé le plus lourd tribut de la commune à cette tempête: la mère de famille, deux de ses quatre enfants et leur grand-mère ont péri cette nuit-là. « Ils étaient juste venus passer le week-end », a rappelé, très émue, la soeur de Mme Boubaceur, Karima Bargougui.

Les deux religieux se sont inclinés ensemble devant la plaque commémorative avant de lire à deux voix les noms des victimes. La prière musulmane a précédé la prière catholique et à la sortie de l’édifice les deux officiants ont salué côte à côte les familles.

Mais une fois réunies pour un déjeuner au Casino de la commune, les préoccupations liées aux suites de la tempête ont repris le dessus.

« Nous allons comprendre ce qui s’est passé, qui est responsable, nous les ferons juger, nous les ferons condamner, ensemble nous y parviendrons », a déclaré l’avocate des familles de l’Avif, Corinne Lepage, dans une vidéo diffusée avant le repas.

Un an après Xynthia, la justice enquête pour établir les responsabilités humaines dans la catastrophe qui a soulevé des questions sur l’urbanisation côtière et la prévention des risques d’inondations.

Aux quarante plaintes avec constitution de partie civile déposées par l’Avif, « une cinquantaine de nouvelles plaintes devraient bientôt être jointes », a annoncé M. Lange.

Une perquisition a été menée à la mairie de la-Faute-sur-Mer pour saisir des documents d’urbanisme, notamment des permis de construire. Les lotissements submergés par les flots étaient situés au pied d’une digue, au-dessous du niveau de la mer

Une semaine après la cérémonie officielle à la mémoire des 29 victimes de Xynthia, une deuxième commémoration a eu lieu dimanche à La Faute-sur-Mer. Elle se déroulait en présence des familles de victimes qui n’avaient pas souhaité côtoyer le maire de la commune, dont elles disent regretter le manque de compassion.

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Une semaine après la cérémonie officielle, environ 400 personnes ont participé, ce matin, à la commémoration organisée par l’Avif, l’Association des victimes de la tempête Xynthia, qui a fait 29 morts le 28 février 2010 à La Faute-sur-Mer. Sur le pont qui enjambe le Lay, reliant La Faute-sur-Mer et L’Aiguillon-sur-Mer, des enfants ont jeté 29 roses à l’eau, suivis de dizaines d’adultes qui ont aussi jeté des fleurs. Une plaque à la mémoire des 29 victimes a été dévoilée au pied de la digue qui, l’année dernière, avait été submergée avant que l’eau n’envahisse les lotissements. Une cérémonie multiconfessionnelle s’est ensuite déroulée à la chapelle de la commune. Quelques autorités étaient présentes dont Jacques Auxiette, le président du conseil régional, ainsi que Marcel Gauducheau et Dominique Souchet, conseillers généraux.

Elle porte les noms des 29 victimes. L’association des victimes des inondations de la Faute-sur-mer (Avif) a dévoilé une plaque commémorative ce matin. La cérémonie s’est déroulée au pied de la digue bordant le Lay. Lors de la tempête Xynthia, cette digue avait été totalement impuissante à stopper la submersion marine. L’eau s’était engouffrée et avait englouti plusieurs villages d’une zone baptisée depuis la cuvette de la mort. L’association souhaite que cette plaque trouve sa place définitvement à cet endroit.

Corinne Lepage avocate de l’AVIF a envoyé cette vidéo à destination des victimes et des familles des victimes.

Ce document fut projeté avant le repas organisé par l’AVIF lors de la commémoration du 6 Mars.

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Emission spéciale sur Xynthia

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La commune de La Faute-sur-Mer va procéder, mardi, à des essais de sirènes, entre 9 h et 16 h. Il s’agit, notamment, de tester le matériel sur le terrain, avant l’achat. « Le but est de valider les études réalisées, indique la municipalité. Implantation des sirènes, zone de couverture, force du signal, portée… » À partir de 9 h, le matériel, installé sur une grue mobile, sera déclenché depuis les ateliers municipaux. Deux autres points seront ensuite testés : la mairie et le parking de la pointe de l’Arçay. Un an après la tempêteXynthia, La Faute-sur-Mer a adopté, le 22 février en conseil municipal, son plan communal de sauvegarde, un document de 80 pages qui consigne toutes les procédures d’alerte et d’évacuation. Il prévoit, notamment, l’installation de sirènes pour prévenir la population.

Dimanche s’est déroulée une cérémonie à la mémoire des 29 personnes mortes noyées à la Faute-sur-Mer, en Vendée.

Une comémoration un an après la catastrophe à laquelle, l’Association des victimes des inondations de la Faute (l’Avif) n’a pas participé donnant rendez-vous dimanche prochain.

En effet, en conflit ouvert avec le maire de la Faute-sur-Mer, l’associaiton des victimes avait boycotté la cérémonie officielle.

A l’appel de l’Avif, les familles de victimes se réuniront dimanche.

Il y aura une cérémonie religieuse.

Kader Bouazza, de la Grande mosquée de Paris, sera présent. En hommage à Ismaïl, Camil, Nora et Yamina, quatre membres de la famille Bounaceur.

Cette nuit dramatique, Ahmed, le papa, a survécu avec sa fille Nadia, 7 ans. Ce médecin-urgentiste à l’hôpital de Fontenay a repris partiellement son activité en animant des formations et en intervenant en maison de retraite.

Les familles vous attendent nombreux pour partager avec eux ce moment de recueillement.

Il sera marqué de trois temps forts :

A partir de 9h 15,

rassemblement à l’entrée du pont à La Faute pour un lancer de fleurs dans le Lay. Apportez-en une de votre jardin, partagez un bouquet avec vos voisins ou demandez-en une sur place à l’AVIF.

A partir de 10 heures,

nous nous retrouverons à l’entrée du port de plaisance (où est placée la banderole) pour dévoiler la plaque en souvenir des victimes, déposer des gerbes de fleurs et observer, main dans la main, une minute de silence.

A 11 heures,

se déroulera une cérémonie religieuse multiconfessionnelle à la Chapelle, boulevard de l’Océan.

Un point presse aura lieu vers midi, sur l’esplanade du Pavillon des Dunes afin de respecter la volonté des familles de s’exprimer ou non lors de cette journée.

Merci à tous de votre participation, que ce soit par votre présence ou par la pensée.

Attention au 3 /03 /2011

Il reste quelques places pour le repas de midi tel 06 25 57 46 06 pour réservation