Archive pour le 13 avril 2011

Le maire de La-Faute-sur-Mer a été placé en garde à vue mercredi matin dans le cadre de l’enquête sur la tempête Xynthia. Il est la troisième personnalité politique locale à être entendue par la police en moins d’une semaine.

La tempête Xynthia a fait 47 morts en février 2010

La tempête Xynthia a fait 47 morts en février 2010 SIPA

Le maire de La-Faute-Sur-Mer, René Marratier, a été placé en garde à vue mercredi matin à la gendarmerie des Sables-d’Olonne. Il va être entendu dans le cadre de l’enquête ouverte après la tempête Xynthia. Il est la troisième personnalité politique a être mise en garde à vue dans le cadre de cette affaire en une semaine. La première adjointe et élue en charge de l’urbanisme, Françoise Babin, a été placée en garde à vue mardi matin. Elle est ressortie libre mercredi matin. Et le 7 avril dernier, Patrick Maslin, avait lui aussi été entendu et placé en garde à vue. Maire adjoint membre de la commission urbanisme de la commune, il est également responsable d’une entreprise de construction immobilière. Ces trois auditions ont lieu dans le cadre d’une information judiciaire ouverte fin novembre pour « homicide involontaire », « mise en danger de la vie d’autrui », « abstention de combattre un sinistre » et « prise illégale d’intérêts ».

Des permis de construire délivrés par sa mère

La justice s’intéresse aux responsabilités de ces trois acteurs locaux à la suite d’une plainte avec constitution de partie civile de l’Association des victimes des inondations du Sud-Vendée (Avif) et de 40 victimes à titre individuel.Pour mémoire la catastrophe avait fait 47 morts.

Philippe Babin, le fils de l’adjointe mise en garde à vue mardi, est à la tête d’une société immobilière qui avait fait construire des lots dans la zone ravagée par la tempête des 27 et 28 février 2010. Les permis de construire, délivrés par sa mère, auraient été signés sans prendre en considération les alertes de la DDE sur le très fort risque d’inondations de ces zones, situées sous le niveau de la mer. En 2008, ce rapport s’inquiétait déjà des risques de tempête : « Plus de 3.000 maisons sont construites derrière ces digues en terre (…) 40.000 personnes fréquentent quotidiennement la commune en été. La rupture des digues sur ce secteur engendrerait des dégâts majeurs aux biens et aux personnes », indique le blog de La-Faute-Sur-Mer dédié au désastre.

« Il faut arrêter de fantasmer, les choses sont faites dans les règles » avait vivement réagi en mars 2010 Philippe Babin. Des perquisitions ont eu lieu en février dernier à la mairie de La Faute-sur-Mer pour récupérer des documents d’urbanisme, notamment des permis de construire.

 

Le maire de la Faute-sur-mer, René Marratier, à son arrivée à la gendarmerie le 13 avril 2011 aux Sables-d'Olonne
Le maire de la Faute-sur-mer, René Marratier, à son arrivée à la gendarmerie le 13 avril 2011 aux Sables-d’Olonne Frank Perry AFP

René Marratier, le maire de La Faute-sur-Mer (Vendée) a été placé en garde à vue mercredi dans le cadre de l’enquête menée depuis plusieurs mois sur les éventuelles responsabilités humaines après les inondations meurtrières provoquées par la tempête Xynthia.

Le 28 février 2010, la brusque montée des eaux provoquée par l’effet conjugué des vents violents et d’une marée de fort coefficient avait fait 29 morts dans la petite station balnéaire vendéenne.

Avant le maire, les gendarmes avaient déjà mis en garde à vue la première adjointe municipale en charge de l’urbanisme, Françoise Babin, et le maire-adjoint membre de la commission urbanisme de la commune, Patrick Maslin.

A ce stade, aucune mise en examen n’a encore été prononcée dans le cadre de l’information judiciaire ouverte aux Sables d’Olonne pour « homicide involontaire », « mise en danger de la vie d’autrui », « abstention de combattre un sinistre » et « prise illégale d’intérêt ».

Les enquêteurs qui ont déjà mené des centaines d’auditions explorent les différents aspects du drame comme les prévisions météorologiques, le processus d’alerte, la réactivité des secours, mais aussi les conditions d’urbanisation des lotissements inondés. Plusieurs fonctionnaires ont été entendus, dont le préfet de la Vendée, Jean-Jacques Brot.

La question de l’urbanisation avait été soulevée dès le lendemain de la tempête car la plupart des 29 victimes déplorées à la Faute-sur-Mer sont mortes noyées chez elles, dans des lotissements situés sous le niveau de la mer, au pied d’une digue, dans un quartier surnommé depuis « la cuvette mortifère ».

Les habitants de ces maisons sans étage ont pour certains vu l’eau monter jusqu’au toit.

Des perquisitions ont eu lieu en février à la mairie de La Faute-sur-Mer pour récupérer des documents d’urbanisme, notamment des permis de construire. D’autres documents liés à l’urbanisme ont été transmis par la préfecture de la Vendée.

Sous le feu des critiques, les élus de la Faute-sur-mer ont toujours défendu la légalité de leurs actes et des permis de construire octroyés dans les zones inondées.

« Les permis de construire signés par M. Marratier ont tous été validés », a assuré l’avocat du maire, Me Olivier Metzner, à l’AFP mercredi. Pour lui, viser les élus locaux revient à s’en prendre « aux lampistes » alors que « les responsabilités sont à rechercher à leur vrai niveau, c’est-à-dire l’Etat, dans les services de la préfecture et de la météo », dans le processus d’alerte.

De son côté, l’adjointe Françoise Babin, a toujours protesté de son intégrité, alors que son fils dirige une SARL immobilière qui avait des parts dans trois des quatre lotissements de la « cuvette mortifère ». Dès mars 2010, elle avait déclaré n’avoir « signé aucun permis de construire qui concerne la SARL Babin », assurant que « tous les documents de lotissements ont été instruits par la DDE et les permis de construire signés par le maire ».

Pour l’avocate des parties civiles, Corinne Lepage, qui représente l’Association des victimes des inondations du Sud-Vendée (Avif) et quelque 80 victimes à titre individuel, « ce n’est pas seulement la faute à pas de chance ». « Un phénomène de cette importance, personne ne peut l’empêcher mais on peut éviter qu’il y ait des morts », a-t-elle déclaré à l’AFP.

M. Marratier, un entrepreneur de 58 ans, effectue son quatrième mandat de maire.

 

Mettre en cause les responsabilités des élus municipaux dans le caractère meurtrier de la tempête Xynthia revient à s’en prendre aux « lampistes », a déclaré mercredi à l’AFP, Me Olivier Metzner, l’avocat du maire de la Faute-sur-Mer.

Son client, René Marratier, a été placé en garde à vue mercredi à la gendarmerie des Sables d’Olonne
dans le cadre d’une information judiciaire pour « homicide involontaire », « mise en danger de la vie
d’autrui », « abstention de combattre un sinistre » et « prise illégale d’intérêt ».
Pour Me Metzner, cette garde à vue est « vexatoire ». « On recherche des lampistes », a-t-il estimé en
évoquant les deux autres élus municipaux placés en garde à vue ces derniers jours.
« Les responsabilités sont à rechercher à leur vrai niveau, c’est-à-dire l’Etat, dans les services de la
préfecture et de la météo », a-t-il dit.
Avant l’arrivée de la tempête qui a fait 29 morts à la Faute-sur-mer le 28 février 2010, la maire « a reçu
un avis du préfet de Vendée disant qu’il fallait que les habitants restent à leur domicile, et ceux qui sont
restés à leur domicile sont morts », a-t-il dit.
En ce qui concerne l’urbanisation des zones inondées, « les permis de construire signés par M. Marratier
ont tous été validés et ceux qui ont été contestés par le préfet ont ensuite été validés par le tribunal
administratif de Bordeaux », a-t-il dit.
« Le maire de la Faute n’a fait aucun travaux dans les lotissements des Doris et des Voiliers avec son
entreprise de BTP, donc il n’y a pas de conflit d’intérêt possible », a-t-il ajouté.

 

Le maire de la Faute-sur-Mer a été placé en garde à vue mercredi, ainsi que 2 de ses adjoints. Une information judiciaire est ouverte pour homicide involontaire notamment après les inondations meurtrières provoquées par la tempête Xynthia.
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Xynthia : René Marratier  en garde à vue

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René Marratier, maire de La-Faute-sur-mer.

René Marratier, maire de La-Faute-sur-mer. RODOLPHE ESCHER/JDD/SIPA

JUSTICE – Il est entendu dans le cadre de l’enquête sur la tempête Xynthia…

René Marratier, le maire de La Faute-sur-Mer (Vendée), est  placé en garde-à-vue depuis ce mercredi matin à la gendarmerie des Sables d’Olonne. Il est entendu par les enquêteurs en charge de l’instruction ouverte après la tempête Xynthia, qui a fait 29 morts en Vendée dans la nuit du 27 au 28 février 2010.

Ce n’est pas la première garde-à-vue dans cette affaire: sa première adjointe Françoise Babin, en charge de l’urbanisme, a été remise en liberté ce mercredi matin, après avoir passé la nuit à la gendarmerie. Son fils est l’un des principaux agents immobiliers de la petite station balnéaire. Jeudi dernier, un autre membre de la commission d’urbanisme -par ailleurs responsable d’une entreprise de construction immobilière- avait aussi passé sa journée à s’expliquer devant les enquêteurs.

René Marratier n’a pas prévu de se laisser démonter

Le préfet avait lui aussi été entendu il y a quelques mois, dans la même affaire, mais sous le simple statut de témoin. «Le choix de la garde-à-vue ouvre des droits, comme la présence de l’avocat au bout de la première demi-heure», explique Thierry Dran, procureur de la République des Sables d’Olonne. «Elle permet aussi d’être entendu pendant plus longtemps que le statut de simple témoin, et de ne pas pouvoir partir quand on veut: le dossier est d’une telle complexité qu’il réclame plus d’une demi-journée.»

René Marratier, dont l’audition était prévue de longue date, n’a pas prévu de se laisser démonter. «Il va expliquer aux gendarmes qu’il a totalement respecté les décisions des juridictions administratives en matière de permis de construire», explique son avocat, Olivier Metzner. Il a aussi prévu de montrer aux enquêteurs une lettre de la préfecture « reçue la veille de la tempête », qui le dédouanerait concernant la gestion défaillante de l’alerte. «Elle conseille aux habitants de rester chez eux… Or, ceux qui sont restés chez eux sont ceux qui sont morts», affirme Olivier Metzner.

A Nantes, Guillaume Frouin

 

René Marratier, maire de la Faute-sur-mer en Vendée.René Marratier, maire de la Faute-sur-mer en Vendée.

Le maire de la Faute-sur-mer, René Marratier, est arrivé mercredi vers 8h45 à la gendarmerie des Sables d’Olonne pour être entendu dans le cadre de l’enquête sur les responsabilités après la tempête Xynthia, qui avait fait 29 morts en 2010.

Entendue depuis mardi matin, la première adjointe de la commune, en charge de l’urbanisme, Françoise Babin, a passé la nuit en garde à vue, selon une source proche de l’enquête.

Le 7 avril, un autre élu, Patrick Maslin, maire-adjoint membre de la commission urbanisme de la commune, également responsable d’une entreprise de construction immobilière, avait été placé en garde à vue pour la journée et était ressorti dans la soirée.

Mme Babin est la mère de Philippe Babin. Celui-ci est à la tête d’une SARL immobilière qui avait des parts dans trois des quatre lotissements construits dans la «cuvette mortifère» où plusieurs personnes ont trouvé la mort.
Les investigations sont menées dans le cadre d’une information judiciaire ouverte aux Sables d’Olonne pour «homicide involontaire», «mise en danger de la vie d’autrui», «abstention de combattre un sinistre» et «prise illégale d’intérêt», à la suite d’une plainte avec constitution de partie civile de l’Association des victimes des inondations du Sud-Vendée (Avif) et de 40 victimes à titre individuel.

A La Faute-sur-mer, la plupart des victimes ont péri noyées dans des lotissements construits en dessous du niveau de la mer. Ce drame avait soulevé de nombreuses questions sur les permis de construire délivrés pour ces lotissements. Des perquisitions ont eu lieu en février 2011 à la mairie de La Faute-sur-Mer pour récupérer des documents d’urbanisme, notamment des permis de construire. Lors de l’enquête préliminaire, les enquêteurs avaient déjà obtenu des documents liés à l’urbanisme auprès de la préfecture de la Vendée.

 

Le maire de la Faute-sur-Mer, René Marratier, placé ce mercredi matin en garde à vue

Le maire de la Faute-sur-Mer, René Marratier, est arrivée ce mercredi matin à 8h45 à la Gendarmerie des Sables-d’Olonne.

La garde à vue de Françoise Babin, adjointe à l’urbanisme de la Faute-sur-mer, aurait été levée à 9 heures ce matin.

Entendue depuis mardi 9 heures aux Sables d’Olonne, Françoise Babin, élue adjointe à l’urbanisme de La Faute-sur-mer était entendue sur les responsabilités après la tempête Xynthia qui avait fait 29 morts sur la commune.

Selon des sources proches du dossier, Françoise Babin était encore dans les locaux de la gendarmerie en début de soirée hier et qu’il était « possible » qu’elle y reste la nuit.

Le 7 avril un autre élu, Patrick Maslin, maire-adjoint membre de la commission

urbanisme de la commune mais aussi responsable d’une entreprise de construction

immobilière, a été entendu et placé en garde à vue une journée par les enquêteurs

de la section de recherche de la gendarmerie d’Angers et la brigade de recherche

des Sables d’Olonne.

Ces investigations sont menées dans le cadre d’une information judiciaire ouverte

fin novembre 2010 aux Sables d’Olonne pour « homicide involontaire », « mise en danger

de la vie d’autrui », « abstention de combattre un sinistre » et « prise illégale d’intérêt »,

à la suite d’une plainte avec constitution de partie civile de l’Association des

victimes des inondations du Sud-Vendée (Avif) et de 40 victimes à titre individuel.

A La Faute-sur-mer, la plupart des victimes ont péri noyées dans des lotissements construits en dessous du niveau de la mer. Ce drame avait soulevé de nombreuses questions sur les permis de construire délivrés pour ces lotissements.

Des perquisitions ont eu lieu en février 2011 à la mairie de La Faute-sur-Mer pour récupérer des documents d’urbanisme, notamment des permis de construire, et,

lors de l’enquête préliminaire, les enquêteurs avaient déjà obtenu des documents

liés à l’urbanisme auprès de la préfecture de la Vendée.

 

 

Dans l’enquête sur Xynthia, le maire de La Faute, René Marratier, est entendu aujourd’hui.

Nouvelle audition ce matin dans les locaux de la gendarmerie des Sables-d’Olonne dans le cadre d’une information judiciaire ouverte fin novembre pour « homicide involontaire », « mise en danger de la vie d’autrui », « abstention de combattre un sinistre » et « prise illégale d’intérêts ». Les enquêteurs de la section de recherches de gendarmerie d’Angers attendent René Marratier, le maire de La Faute. 

Il pourrait être placé en garde à vue, comme l’ont été avant lui Françoise Babin et Patrick Maslin, deux adjoints entendus respectivement hier et jeudi 7 avril. Rien n’a filtré de l’audition de l’élue. Agée de 67 ans, 1re adjointe en charge de l’urbanisme, elle est arrivée à l’heure convenue, les bras chargés de quelques sacs.

Selon nos informations, Patrick Maslin, 60 ans, aurait, lui, été très éprouvé par son audition de jeudi dernier et son placement en garde à vue, « à laquelle il ne s’attendait absolument pas », confie un de ses proches. Sa garde à vue a duré douze heures. Françoise Babin a, elle aussi, été longuement interrogée sur l’urbanisation de La Faute-sur-Mer. Hier soir, elle était toujours entendue.

En 25 ans, la commune du Sud-Vendée a connu un essor considérable, des maisons étant construites dans des zones considérées aujourd’hui comme dangereuses. C’est vrai notamment des secteurs des Voiliers, des Doris ou de l’Ostréa, là où s’est noué le drame de la nuit du 27 au 28 février 2010 qui a coûté la vie à 29 personnes. A ce stade, aucune mise en examen n’a été prononcée. Rappelons que ni un placement en garde à vue ni une mise en examen ne préjugent d’une quelconque responsabilité.

 

Philippe ECALLE

 

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Zone interdite (mkv)

Des catastrophes pas si naturelle que ça (flv)

Documentaire de l'agence CAPA diffusé sur FR3 (wmv)

Débat avec PPDA sur FR3 (wmv)

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