Les gravats du chantier de déconstruction de La Faute prenaient la direction de Triaize, pour remblayer des chemins.« Du vol », indique-t-on à la préfecture.  / Archives.

Les gravats du chantier de déconstruction de La Faute prenaient la direction de Triaize, pour remblayer des chemins.« Du vol », indique-t-on à la préfecture. / Archives.
A La Faute-sur-Mer, les gravats des maisons détruites devaient être triés et valorisés.Une partie a servi à remblayer des chemins à Triaize. Avant que le préfet tape du poing.

C’est un ouvrier qui s’est étonné mardi dernier. Il trouvait que les rotations des camions étaient très rapides pour aller du chantier à la plateforme de valorisation des gravats. Discrètement, l’entreprise qui a décroché le contrat de déconstruction des maisons sinistrées de La Faute-sur-Mer entreprend de suivre les poids lourds afin de voir où ils déversent leur cargaison.

Et là, ô surprise, les gravats sont dispersés sur des chemins de Triaize. Sans avoir été triés, comme le stipule pourtant le contrat passé avec l’État. « On a retrouvé des brosses à dent ou des morceaux de plastique, grogne le maire, Alain Jarry, qui a fait constater la situation par huissier. Triaize n’est pas une décharge ! »

La préfecture le confirme. « Ces matériaux n’avaient rien à faire ici », commente Sébastien Cauwel, directeur de cabinet du préfet de la Vendée, Jean-Jacques Brot. Le prestataire, en l’occurrence Sita (du groupe Suez), « devait emmener ça sur une plateforme de traitement et de valorisation ». Avant une utilisation qui restait à définir.

Xynthia avait abîmé les chemins

Pourquoi ce déchargement ici ? Par qui ? Et qui en a demandé le transfert ? « L’association foncière de Triaize qui voulait remblayer les chemins », répond sans hésiter Yves Priouzeau, président de l’association de la Vallée du Lay, laquelle a participé au transfert. « On a juste transporté la cargaison, rien d’autre », minimise Yves Priouzeau.

Guy Vexiau, président de l’association foncière en question, ne nie pas. Mais proteste de la pureté de ses intentions. « C’était pour améliorer les chemins à moindre coût, admet-il, un peu penaud, car Xynthia les avait beaucoup abîmés. »

Devant la médiocre qualité de ce matériau, il aurait demandé lui-même à l’entreprise de reprendre illico presto sa marchandise. Une version un peu romancée de l’affaire ? Le préfet, lui, n’a pas apprécié. Alerté par ce détournement de matériaux, « qui appartiennent à l’État »,il a sommé les principaux concernés de restituer fissa la précieuse marchandise. Dès hier, Sita avait ramassé sa cargaison « égarée ».

Le préfet n’en est pas resté là : il a également demandé à Genier Desforge de dénoncer le contrat qui la liait à Sita. Selon nos informations, l’entreprise a pris toutes ses dispositions. Le préfet se réservait, hier encore, la possibilité de déposer plainte contre les responsables. Hier, Genier Desforge était en quête d’un nouveau prestataire pour évacuer, dans les règles de l’art cette fois, ces déchets. En espérant que les camions ne se « tromperont » pas de route.

Philippe ECALLE.

 

28 réponses à to “A La Faute, les gravats de Xynthia détournés (Ouest France)”

  • Soizic29 says:

    Merci, Hirondelle85, pour vos explications.
    J’en conclus que dans les conditions actuelles des digues, et malgré leur rénovation, une nouvelle submersion est très vraisemblable si les facteurs météorologiques en cause pour Xynthia se reproduisaient.

  • Loutron says:

    @ Hirondelle85,
    Ce que vous décrivez concernant les terrains de l’ASVL est exact ; simplement, ce cas assez particulier n’est pas généralisable à la totalité du Marais poitevin.
    Pour le reste, je vous suis à 100% !

  • HIRONDELLE85 says:

    Les syndicats gestionnaires du marais sont composés des propriétaires eux-mêmes.
    ASVL, par exemple, est propriétaire de nombreuses parcelles sur les polders de Saint Michel en l’Herm,juste derrière la digue de front de mer qui a cédé, vous pouvez voir les nombreux panneaux indiquant « propriété privée, ASVL » sur les chemins menant à l’observatoire.
    S’agissant de Triaize, les chemins menant à la Baie de l’Aiguillon sont tous privés à l’exception de la « route des prises » qui n’atteint d’ailleurs pas le pourtour de la baie.Pour accéder à la réserve de la baie de l’aiguillon par Triaize , on est obligé d’emprunter des chemins privés.
    Les anciens sont convaincus pour grand nombre d’entre-eux, que les digues en terre qui protègent les polders agricoles sur les communes du pourtour de la baie forment une barrière qui empêche la mer de s’étendre , ne pouvant franchir de prime abord cette barrière sur tout son front , la mer s’engouffre avec d’autant plus de violence dans le goulet des estuaires.( effet venturi) souligné par des experts interrogés par la commission de l’assemblée nationale.
    Ils sont convaincus qu’il aurait fallu reculer les digues agricoles actuelles de 3 kms pour permettre à la mer de s’étendre et diminuer son énergie grâce à des digues en peignes , il devient alors réaliste de la stopper avant qu’elle n’atteigne les zones habitées. Des digues intermédiaires existaient avant le remembrement, ainsi que des canaux et écluses permettant de renvoyer rapidement l’eau à la mer en cas de raz de marée, en 1940 ,ils ont pu constater leur efficacité.
    La destruction de ce système ingénieux nous expose à des dangers en cas de raz de marée se produisant en même temps qu’une crue du Lay, il serait alors impossible d’évacuer l’eau des polders, nous serions très vite submergés par la crue ajoutée à l’eau de mer impossible à évacuer sans l’intervention de pelleteuses faisant des brêches dans les digues de front de mer si on peut encore y accéder. Il a donc été decidé de refaire les mêmes digues au même endroit, Monsieur Bruno Lemaire est clair  » il n’est pas question de perdre 1 hectare de terre cultivé  » Les mêmes causes produisant les mêmes effets, les anciens ont de bonnes raisons de penser que tant qu’on préférera le » blé » aux vies humaines, il faut s’attendre au pire.

    Les entreprises qui ont « déposé »à Triaize les matériaux issus de la destruction de maisons devaient selon le contrat les liant à l’état, transporter les gravats au centre de tri afin d’être traités, visiblement ASVL et confrères auraient mal lu ce dit contrat.ASVL était sous traitant de SITA.La pelleteuse étalant et écrasant les » gravats » portait la mention  » vallée du lay » Mon dieu que ces gens sont distraits !!!!! ou atteints de troubles graves de la mémoire….. à vous de voir.

  • Loutron says:

    @ Hirondelle85,
    Merci de votre précision, qui tend à démontrer que l’ASVL ne s’est pas trouvée embringuée par pure distraction dans cette affaire glauque. Le « détournement » parait avéré, et le « bénéfice » induit tiendrait ainsi aux frais de transport économisés.
    Bati Recyclage est une « déchetterie professionnelle » (http://www.gbh85.com/bati-recyclage.fr). Ce serait donc la plate-forme dont il a été fait mention.

    Par ailleurs, vous écrivez que « Le marais poitevin est pour sa plus grande partie une zone privée appartenant à des syndicats de propriétaires », ce qui est un raccourci que l’on entend souvent, et qui prête à confusion. Il y a d’une part les propriétaires fonciers de parcelles de marais (« zone privée », pour reprendre votre expression), et les syndicats de marais, qui ne possèdent, stricto sensu, que les équipements collectifs (digues, ouvrages hydrauliques) financés par des taxes prélevées sur le foncier.
    Je rappelle que les syndicats de marais ne sont pas des structures privées, puisque leur statut légal est celui d’établissement public administratif, ce qui leur vaut de voir leur comptes placés sous le contrôle de comptables du Trésor public.

    Enfin, sur l’effet Venturi : bien que n’étant pas physicien, je pense pouvoir dire qu’il n’est pas causé par les digues, mais qu’il est lié à la configuration estuarienne du site (entonnoir) ; et qu’à vouloir trop corseter un estuaire, on part dans une sorte de fuite en avant qui a toutes les chances de mal finir…

  • Soizic29 says:

    @Hirondelle85,
    Vous nous parlez par devinettes, soyez plus clair dans vos propos.
    Quelle relation avec Bati recyclage de la Ferrière ?
    Qu’est ce que l’effet « venturi » ?
    Que disent les anciens du marais ?
    Si vous pouviez éclairer mon ignorance, j’ai beau essayer de reconnecter mes neurones, ça ne marche pas.
    Bonne journée

  • HIRONDELLE85 says:

    Le marais poitevin est pour sa plus grande partie une zone privée appartenant à des syndicats de propriétaires, je sais de quoi je parle , j’habite la zone. ASVL a été payé par l’état ( contribuables) pour transporter les matériaux issus des destructions chez Bati Recyclage près de la Ferrière. Entre 60kms et 12kms, la différence est notable, et loin d’être anodine……..
    Petit arrangement entre syndicats de propriétaires qui aurait pu payer. Dommage que quelques citoyens avertis et vigilants aient pris la peine d’alerter les autorités!!!!!
    ASVL était aussi responsable de l’entretien des digues par contrat signé avec l’état.
    L’effet « venturi » provoqué par les digues de protection agricoles est passé sous silence et en dit long sur la responsabilité de quelques exploitants peu scrupuleux.
    Demandez un peu aux anciens du marais pourquoi cette catastrophe fut aussi meutrière et pourquoi les décisions de maintenir ces fameuses digues en terre au même endroit conduiront inévitablement au désastre, c’est passionnant !!
    Tant que l’argent public servira les intérêts de quelques uns, aucune digue ne sera en mesure de protéger qui que se soit.

  • Musette says:

    Donc, c’est la SPA qui a touché le chèque des Domaines correspondant à la vente de la maison, puisque Nicole leur avait légué cette maison. Comme ça, à vue de nez, la SPA aurait pu s’occuper de faire vider et murer la maison. Je ne suis décidément pas très fan de cette société… On aurait aimé qu’elle prenne sur la somme touchée pour accomplir ce dont nous constatons la carence..,

  • fauxfautais says:

    Oui Musette.
    Après l’inondation, seulement ce qui a été évacué dans la rue a été enlevé. Ce qui est resté dans des lieux privés (maison, jardins) est resté (enfin, sauf les vols…). Je pense que même plus d’un an après, les autorités en restent à ce concept. L’état ne procède pas au murage et encore moins au nettoyage des maisons non acquises pour des raisons diverses (décés sans succession, abandon des objets par les sinistrés, ventes à l’état non effectuée). Il ne nous appartient pas non plus de nous immiscer dans ce domaine privé des familles.
    S’il a été capable d’exiger de détruire plus de 600 maisons, l’état devrait pouvoir trouver un moyen légal de déblayer ces propriétés privées.

  • JL says:

    C’est vraiment moche… Pourquoi certaines maisons sont-elles murées et d’autres pas ? De qui cela dépend-il?

  • Musette says:

    Cher Fauxfautais, est – ce que cette Nicole est la dame dont nous avons parlé ici et qui est enterrée dans une tombe sans nom dans le cimetière de La Faute ?

  • fauxfautais99 says:

    Détournement de brosses à dents.
    Mais ce n’est pas vraiment drôle. En dehors des petites combines et services avec renvoi d’ascenseur qui semblent coutumiers dans la région, je suis surpris qu’un an après il n’ait pas été procédé au nettoyage du contenu de certaines maisons. La plupart ont été nettoyées par leurs propriétaires ou familles mais certaines sont restées avec des objets personnels. Le cas le plus flagrant est la maison de Nicole décédée au Doris. J’ai déjà aidé à refermer sa porte de garage avec des gendarmes en patrouille mais elle a été ré-ouverte par les pilleurs et sa maison reste ouverte avec l’intégralité de ses objets personnels (ceux qui n’ont pas été volés). Ma maison vide a été murée, mais celle là reste telle quelle et pour combien de temps encore. Est-ce que cela fera partie du contrat de Genier Desforge de nettoyer cette maison (entre autres) avant déconstruction?
    La préfecture semble soucieuse de l’impact psychologique et environnemental des déconstructions mais n’a pas pris en compte ces cas que je trouve plus choquants que quelques restes de brosses à dents.

  • Soizic29 says:

    Je rebranche moi aussi quelques neurones sur La Faute après interruption pour affaires familiales prioritaires.
    J’ai du mal à suivre le raisonnement de Poupouye, merci à Loutron pour l’explication de texte.

  • Musette says:

    Moi aussi j’ai branché les quelques neurones qui me restent dans ce qui me reste de cerveau ce dimanche de Pâques -déjà qu’il faut que j’en utilise pour relire Rabelais et Rousseau ( cf posts ailleurs) – je reste sidérée par les ruptures de logiques qui traversent le post de Poupouye ! D’accord avec l’excellente réponse de Loutron.
    Je perçois derrière l’argument lié à l’article de P. Ecalle, une pensée très problématique sur les sinistrés « défendus » par Ouest France ! Ah! Bon ? Ce serait au nom de cette supposée défense que Ouest France ferait un article tendancieux ! Tiens donc ! Encore le syndrome d’influence ! Ouest France qui a toujours brillé par une neutralité exaspérante, de mon point de vue, serait sous contrôle des sinistrés bientôt ! …Moi, je vous parie que bientôt on reprochera aux dits sinistrés d’avoir laissé leurs brosses à dents dans leurs maisons.. Hein ! Encore un petit effort, vous allez réussir à vous convaincre que derrière cette affaire, il y a l’ennemi fautais ! Le sinistré…

  • JL says:

    @Hirondelle85
    Je ne vais pas défendre qui que ce soit dans ces histoires de trafic ou détournement. J’espère que cette affaire sera vite tirée au clair et les responsables condamnés. En espérant que nous n’en découvrirons pas d’autres … Ou devrais-je dire plutôt que toutes les autres malversations seront rapidement mises à jour ??? Cependant, je me méfie des généralisations et il ne faut peut-être pas mettre tous les agriculteurs dans le même panier (cela dit, je ne suis pas de la région et vous avez l’air d’en savoir plus sur ce qui se passe dans les marais !).

  • brigitte devilez says:

    J’ai « branché mon cerveau » et j’acquiesce à la réponse de Loutron.

  • Loutron says:

    Etonnant commentaire !

    « Le 28 février 2010, l’ASVL était l’une des premières entreprises à intervenir après la catastrophe pour l’aide au victimes. Ce n’est qu’une constatation!!! ».
    => Personne ne le nie. Et pour ce qui est de rafraichir les mémoires, je précise que c’est la mission première et essentielle de l’ASVL (pas de promener des gravats douteux sur les chemins).

    « l’entreprise de destruction GENIER DEFORGE emploierait des gens sérieux dans le tri des matériaux, des affaires comme cela ne transparaîtrait pas dans la presse. Il faut tout de même savoir que le classement des matériaux dépend essentiellement du tri qui est réalisé. Cette entreprise a un peu de mal a faire la différence entre une brique et une brosse à dent. Il est exact que cela n’est pas évident (ironie). »
    => Votre ironie tombe à plat, puisque l’entreprise Genier Deforge démolit sur place, évidemment, et fait convoyer les matériaux bruts vers une plate-forme dédiée pour qu’ils y soient triés. Or, si vous aviez bien vu, vous auriez compris que c’est dans cette phase de transport que des matériaux ont été détournés, c’est à dire qu’ils ne sont pas arrivés sur la plate-forme, mais sur un chemin triolais. La confiance de l’entreprise a été trompée, et c’est d’ailleurs l’un de ses employés qui a levé le lièvre.

    « Dans cette affaire, l’ASVL n’est que simple exécutant. »
    => Et là, vous ne pensez pas que s’il s’agissait de « gens sérieux », ils auraient pris quelques précautions, et refusé ce vrac invraisemblable ?

    « Maintenant, si le préfet tiens à détourner l’attention (vous remarquerez la réutilisation du mot « détournement ») pour fuir ses vraies responsabilités qui sont les siennes, pas de problème, mais je pense qu’il faut bien choisir sa cible. Ce n’est pas la SITA, ni l’ASVL qui ont défini les zones noires. Ce ne sont également pas ces entreprises qui ont décidé de détruire les maisons des victimes de la tempête. »
    => Grandiose, le raisonnement ! Mais complètement hors sujet ; c’est vous qui pratiquez la technique classique du « détournement » (décidément !)

    « Pour information, certaines personnes ont vu des pelleteuses de l’ASVL étaler des gravats sur Triaize. Ces derniers provenaient d’un autre chantier et non de la Faute/Mer. Vous pouvez aller vérifier, il s’agit de calcaire et non de « brosses à dent ».
    De plus, les gravats importés par l’ASVL, suite à ce problème ont de suite été retirés. »
    => Pourquoi les retirer, si tout était « clean » ?

    « Dans le même temps, cela ne dérange personne que d’autres entreprises, au même moment (situées à Champagné les Marais pour ne pas la citer) enfouissent de l’enrobé, tout aussi polluant (car à base de pétrole), dans les marais. »
    => Si vous êtes témoin de faits qui vous paraissent douteux, n’hésitez pas à les faire connaître aux autorités compétentes, mais n’essayez pas d’en tirer quelque justification pour ce qui vient de se passer !
    qui est écrit dans les journaux.

  • poupouye says:

    Bonjour,

    Je ne laisserai qu’un commentaire.
    Vous vous exprimez librement sur l’article publié dans le journal concernant les gravats importés par l’ASVL sur la commune de Triaize.
    Je vais tout de même vous rafraîchir la mémoire.
    Le 28 février 2010, l’ASVL était l’une des premières entreprises à intervenir après la catastrophe pour l’aide au victimes. Ce n’est qu’une constatation!!!.
    Concernant les faits, vous vous basez sur un article de journal à la limite de la diffamation. Que veux dire le mot « détournement »?
    Je me suis un peu renseigné sur le sujet (je n’aime pas parler sans savoir). Toutes les autorisations avaient été demandées. Cependant, l’entreprise de destruction GENIER DEFORGE emploierait des gens sérieux dans le tri des matériaux, des affaires comme cela ne transparaîtrait pas dans la presse. Il faut tout de même savoir que le classement des matériaux dépend essentiellement du tri qui est réalisé. Cette entreprise a un peu de mal a faire la différence entre une brique et une brosse à dent. Il est exact que cela n’est pas évident (ironie).
    Dans cette affaire, l’ASVL n’est que simple exécutant. Maintenant, si le préfet tiens à détourner l’attention (vous remarquerez la réutilisation du mot « détournement ») pour fuir ses vraies responsabilités qui sont les siennes, pas de problème, mais je pense qu’il faut bien choisir sa cible. Ce n’est pas la SITA, ni l’ASVL qui ont défini les zones noires. Ce ne sont également pas ces entreprises qui ont décidé de détruire les maisons des victimes de la tempête.
    Pour information, certaines personnes ont vu des pelleteuses de l’ASVL étaler des gravats sur Triaize. Ces derniers provenaient d’un autre chantier et non de la Faute/Mer. Vous pouvez aller vérifier, il s’agit de calcaire et non de « brosses à dent ». De plus, les gravats importés par l’ASVL, suite à ce problème ont de suite été retirés. Je ne vois pas où est le gain d’argent. J’ajoute que ces derniers devaient être étalés par les agriculteurs victimes de la tempête….
    Dans le même temps, cela ne dérange personne que d’autres entreprises, au même moment (situées à Champagné les Marais pour ne pas la citer) enfouissent de l’enrobé, tout aussi polluant (car à base de pétrole), dans les marais.
    Continuez à discuter sur des articles de la presse si « attachée » à préserver les victimes de la tempête.
    Je peux paraître sarcastique, mais au moins une fois dans ces diverses affaires liées à la tempête, branchez vos cerveaux et arrêtez de croire tout ce qui est écrit dans les journaux.

    Ça vaut ce que ça vaut, mais je pense avoir été tout autant constructif que les divers commentaires qui ont pu être effectués. il ne s’agit que d’une mise au point. Qui croire, un riverain ou la presse. A vous de juger!

    Bonne journée

  • souris says:

    Et si Xynthia révélait à la France entière que nous n’avons rien à envier à la cote méditerranéenne???
    Ce qui serait d’une logique implacable… Là ou il y a de l’argent à faire à bon compte, la nature humaine étant ce quelle est , certains ne résistent pas aux sirènes du profit …
    Ravie de voir ceci se révéler au grand jour… Nous n’avons peut être pas encore tout vu .
    Bon week-end de Pâques .

  • HIRONDELLE85 says:

    Monsieur Priouzeau, président de la  » fameuse  » ASVL déclare qu’il n’a fait que transporter les gravats, mais c’est bien une de ses pelleteuses avec un de ses chauffeurs qui les étalaient sur le fameux chemin à Triaize. Il faut avoir un sacré culot quand même !!. Finalement cette histoire nous montre que tous ces gens là sont habitués à faire exactement ce qu’ils veulent et profitent largement de l’argent des contribuables de manière totalement opaque, je veux parler des associations syndicales de propriétaires fonciers ( agriculteurs ) qui touchent des aides de l’état, du département , de l’europe pour entretenir le marais qui, il faut bien le dire se sent de plus en plus mal.Ils entretiennent surtout un système complètement verreux.
    Un grand merci à ceux qui ont levé le voile, espérons que finalement tous ces magouilleurs seront enfin démasqués !!

  • monique94 says:

    Merci Brigitte,
    On nous cache tout, on nous dit rien…
    Heureusement qu’on passe de temps en temps pour vous surveiller.
    C’est d’ailleurs sympa. On discute sur le marché du pays d’à côté de l’ambiance dans ce pays et on s’aperçoit qu’on se parlait déjà sous pseudo sur ce blog.

  • brigitte devilez says:

    Monique,
    la plaque « officielle a été mise sur le petit pont. C’est d’ailleurs beaucoup mieux car les voitures ralentissaient pour la voir….
    Quant à celle de l’AVIF, elle est remisée en lieux sûr pour éviter les dégradations jusqu’à ce qu’on installe une stèlle digne de ce nom.

  • monique94 says:

    Détournement de plaque commémotative?
    Je viens de passer sur le pont en voiture, et repasser pour vérifier et je ne vois plus la plaque apposée par les officiels. Quelqu’un l’a t’il jetée dans le Lay, vous l’avez mise dans un musée, bouché les trous d’une digue avec?
    Y a t’il quelqu’un qui puisse m’éclairer? Il y a peut-être une explication plus simple ou j’avais ce beau soleil dans les yeux.
    Quand on arrivera à mettre notre stèle à la mémoire des victimes, il faudra bien l’arrimer.

  • souris says:

    Décidement oui ….
    Vous habitez un quartier bizarre…
    Madame Lepage ne croyaot pas si bien dire au journal de France 2 , l’autre soir…
    Et quand on voit les ramifications pour noyer le poisson…
    Vous allez encore faire la une des medias ce week end de Pâques…

  • Musette says:

    D’accord Loutron, pas de conclusions hâtives…

  • Loutron says:

    @ Kiwi,
    Je n’ai pas la possibilité d’identifier tous les dirigeants de l’ASVL, mais je pense qu’ils sont peu nombreux, tant ce monde là est fermé sur lui-même et opaque…

    Le président est connu, et son cercle familial également : Yves Priouzeau, donc, ancien maire de La Couture ; frère de Gérard, ancien conseiller général (fort influent…) et ancien maire de Mareuil-sur-Lay ; oncle d’Antoine (Ste-Radégonde-des-Noyers), leader syndical FNSEA dans le marais, élu à la Chambre d’agriculture, et en son temps suppléant de l’ex-député J. Sarlot.

    C’est juste de l’info ; pas de conclusion hâtives ni d’allégations, SVP ;-).

  • NicoleG. says:

    Vous avez dit Bizarre ! Comme c’est étrange …
    Peties magouilles entre coquins copains !

  • kiwi says:

    @brigitte

    peux tu éclairer nos lanternes Qui est responsable de l’association de la vallée du lay quels en sont tous les responsables (hum!!)
    Que se cache t il encore la dessous car il faut bien se douter que de l’argent encore ou des magouilles profiteront bien encore à qui de droit….!!!!
    décidemment on a pas encore vendu assez chères nos maisons, car entre les ports à sec et les gravats et les cuivres le malheur profite bien toujours aux mêmes (ceux qui ont de l’argent)

  • brigitte devilez says:

    Voilà l’article en entier…Merci Renaud

    Mais j’ai pas tout compris. L’entreprise mandatée par l’Etat c’est Genier Desforge. apparemment, c’est leurs employés qui ont découvert le pot aux roses.
    Le transport était sous-traité à l’entreprise SITA (groupement Suez). Mais pourquoi ces gravats se sont-ils retrouvés, par hasard dans les camions de l’ASLV?
    Il se passe quand même des choses bizarres chez nous….

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Zone interdite (mkv)

Des catastrophes pas si naturelle que ça (flv)

Documentaire de l'agence CAPA diffusé sur FR3 (wmv)

Débat avec PPDA sur FR3 (wmv)

Audition du préfet au sénat (flv)

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