L’enquête publique s’était déroulée à l’automne dernier.
La commission d’enquête rend donc un avis favorable avec toutefois des réserves et recommandations. Elles concernent notamment les zones rouges et les zones bleues. La commission propose une diminution des zones rouges au profit de ces dernières.
Ce rapport va maintenant aller sur le bureau du préfet de Vendée qui devra le valider ou non.
Seraient concernées par le nouveau zonage : le centre historique ancien de la Faute sur Mer, certains terrains nus, certaines propriétés bâties.
« La commission demande également un assouplissement du réglement de la zone rouge, compatible avec la mise en sécurité des personnes et des biens » pour certains aménagements tels que des extensions, construction d’annexes.
5 réponses à to “La Faute sur mer : avis favorable au PPRI (France 3)”
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Kiwi, tu y vas un peu fort : l’armée ne peut intervenir que sur ordre.
Le problème vient de l’alerte qui n’a pas été prise localement au sérieux. Le manque de vigilance de notre responsable n’a pas permis aux secours d’intervenir assez rapidement.
Il est fait mention du désenvasement du Lay dans le dossier de la commission d’enquête sur le PPRI(page 12).
« La DDTM a fourni à la commission une courte étude » dont les conclusions sont les suivantes : « loin d’atténuer les effets d’un tempête type Xynthia, l’impact hydraulique du dragage de l’estuaire aggraverait les hauteurs d’eau de 10 à 30 cm ».
Il est dommage que les annexes de ce dossier (question-réponse avec la préfecture) ne soient pas consultables ( pour le moment ?).
A Bildan
pardon d’être hors sujet, mais ces mêmes militaires qui ont fait assaut dans la faute le 28 Février 2010 et tout la panoplie de guerre que l’on a constaté ce jour là eh bien tous ces bons hommes auraient pu nous sauver la vie s’ils avaient été là 8 Heures plus tôt en nous débarquant de la faute et de l’aiguillon juste avant la tempête, des hélicoptères pour les très vieux, des camions de militaires be=ref l’état de siège du lendemain aurait pu arriver la veille car ILS SAVAIENT LES JOURNALISTES ONT ETE PREVENUS LA VEILLE A 18heures et je ne l’accepterai jamais, moi c’est juste l’heure ou j’allais acheter à super U mes courses pour le lendemain pour mon anniversaire. BEAUCOUP D ENTRE NOUS AURAIENT PU PARTIR DANS UNE AUTRE MAISON PRINCIPALE
LES ORDRES ONT ETE DONNE DE FERMER LES ECLUSES POUR NE PAS NOYER LES CHAMPS (vérifié par moi) Qui n’a pas donné l’ordre d’ouvrir pour remplir la lay e cas de tempête?????et déverser dans les champs. Les digues seules ne peuvent suffir si toute la batterie ne suit pas et les ordres différents de l’intérêt général.
Il n’a jamais été possible de désenvaser le lay pendant des années et aujourd’hui le conseil régional met des millions d’euros pour un projet de port à sec (SUR NOS TERRES) Beaucoup de responsabilités à mettre à jour.
Merci Monique pour ce magnifique article.
J’adore les conclusions de tous ces grands cerveaux réunis au chaud pour raisonner à froid:
— On n’a rien appris ! Le virage à prendre, c’est un repli stratégique vers les terres et une primauté de l’intérêt général sur les intérêts particuliers. La mise en sécurité des résidences secondaires a un coût considérable pour la collectivité : un kilomètre de digue se chiffre à un millions d’euros. C’est illusoire, onéreux et faillible en terme de sécurité. Il est urgent de passer de la logique militaire, qui prévaut dans la défense du littoral, à une logique d’adaptation dans des zones non submersibles.–
L’état n’a parait-il plus d’argent pour faire les digues, s’il faut envisager un repli stratégique, alors il faut appliquer le principe de la grande zone de solidarité. On vire tout le monde, tant pis si cela coûte 10 ou 100 fois plus cher que la construction des digues. De toute façon l’argent versé pour racheter les biens menacés cela va relancer le marché du BTP…
Ces biens pensants oublient que l’entretien des digues n’a jamais été une priorité, il a toujours fallu attendre un évènement exceptionnel pour remettre un peu sou dedans. Nous avons eu la malchance de n’avoir pas eu de gros dégâts sur nos côtes, hormis de trop fréquentes marées noires, au cours des 50 dernières années. Et donc l’entretien des digues n’était plus une priorité.
C’est l’état lui même qui a perdu le mémoire du risque.
C’est l’état lui-même qui accepte ou refuse les permis de construire.
La décentralisation n’a fait qu’accentuer les problèmes parait-il, mais que je sache l’état avait toujours et a encore le pouvoir de donner un avis défavorable.
Quant à la référence militaire du repli stratégique, il y a vraiment très peu d’exemple où ce repli a pu avoir un effet bénéfique je ne vois que de trop nombreux revers avec leur cortège de morts au champ d’honneur.
Oui il faut restreindre le développement des constructions d’habitation en zone inondable, oui il faut envisager un autre mode de construction. Mais que fait-on pour tous ceux qui se trouvent à la merci d’une submersion?
Peut-être qu’un bien pensant aura l’idée d’appliquer la manière militaire pour résoudre le problème, à la manière de Bachar el-Assad….
Monique, je connais ce magnifique travail scientifique qui pointe toutes les erreurs commises, le laxisme et l’inconscience des élus. La faillilité des digues, voire leur responsabilité des les drames aussi. Je pense que ce travail a été retenu par les autorigés comme référence. D’où l’inertie des institutionnels pour les digues et aussi pour éviter une nouvelle urbanisation prête à reflamber à la première occasion..
Après Xynthia, la mer plus forte que les digues
http://www.ouest-france.fr/region/paysdelaloire_detail_-Apres-Xynthia-la-mer-plus-forte-que-les-digues-_8620-2050975_actu.Htm