« L'Aiguillon-sur-Mer. Xynthia: une association s'apprête à déposer un recours (Ouest France)
La Faute-sur-Mer sous les eaux par Ouest France »
Les travaux sur les digues de La Faute sur Mer sont évoqués par François Anil suite à une réunion de l’AVIF avec Bruno Retailleau, président du Conseil Général de Vendée.
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11 réponses à to “Extrait du journal de France Bleue Loire Océan”
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@ François Anil,
Les exemples de l’île de Ré et de Noirmoutier que vous donnez vérifient, parmi d’autres, que là où les élus ont su se doter d’une maîtrise d’ouvrage unique, ils ont pu avancer sans trop perdre de temps dans les discussions techniques (bien plus qu’administratives, au passage) et obtenir la validation de leur PAPI (complet, à Noirmoutier).
Ici, l’enchevêtrement de structures perdure, et ce ne sont pas les adhésions croisées qui règlent le problème, quand chacun continue à défendre son bout de gras sans vision commune.
« Reconnaître le danger maintenant, ce serait reconnaître qu’on l’a ignoré hier ! » : vous avez là mille fois raison, hélas.
@KaïKaïKaï
Vous dites « maîtrise d’ouvrage unique, les choses avancent ? »
En Charente Maritime Lionel Quillet Vice-Président du Conseil Général, coordinateur pour le département, vient de signer le PAPI de l’île de Ré. Celui de Noirmoutier a été signé en juillet dernier !
Vous dites « bassin de risques du Lay, enchevêtrement de structures ? »
La commune de La Faute, membre du Syndicat Mixte, est aussi représentée à la Vallée du Lay !
Il y a eu 29 décès à La Faute.
La vraie difficulté ?
Reconnaître le danger maintenant, ce serait reconnaître qu’on l’a ignoré hier !
Zones noires : un procès en appel
http://www.lanouvellerepublique.fr/Toute-zone/Actualite/Faits-divers-justice/n/Contenus/Articles/2012/12/06/Zones-noires-un-proces-en-appel
L’impression que cela me donne est que tous (état,région, département) attendent l’issue du procès avant d’engager quoique ce soit … AZF a duré 10 ans, et ne parlons pas des marées noires, le Maire n’est pas Total, mais avec un avocat grassement payé, il peut durer un peu vu les procédures en appel possibles. Et en attendant, sauf mouillage de chemises, le PAPI, Digues, … attendront à la Faute pendant que les autres communes verront leur situation améliorée. J’espère ne pas être un oiseau de mauvaise augure.
Bonjour,
J’ai l’impression que le président Retailleau vous brosse dans le sens du poil à bon compte. Que ne s’est-il impliqué dans la constitution d’une maîtrise d’ouvrage unique, comme cela s’est fait partout où les choses ont avancé, alors que dans ce « bassin de risques » du Lay, persiste un enchevêtrement entre structures de gestion évidemment dommageable ? Entre Syndicat mixte, Vallée du Lay, syndicat de marais, communes (et leurs « responsables » respectifs…), on voit bien que ça tiraille, et que tant que ça durera sur ce mode là, les choses auront du mal à avancer…
La vraie difficulté ne repose sans doute pas sur de prétendus « blablas » administratifs. Les acteurs locaux ont suffisamment fait la preuve de leur incurie pour que l’Etat se montre rigoureux face à ce qu’ils présentent et défendent, en cherchant à lui faire porter le chapeau.
même quand la justice sera passée, ceux qui ont perdu une partie de leur vie quand ce n’est pas toute leur vie n’oublieront jamais et je le dis haut et fort on en pleure si souvent, oui en effet on pensait y mourir dans nos maisons. Merci à tous qui osent parler sur ce blog et honte aux autres de leur indifférence et leur mépris
Cher Fauxfautais,
je te suis, je te précède, je t’accompagne ! Faisons cela… J’ai comme toi fait un tour assez récemment dans cette partie de la commune. Impossible de se repérer. on ne sait plus ce qui était là. Incroyable… Je pense que ni l’Etat qui a commandé la destruction, ni la commune ne feront un mémorial des lieux (« Ce n’est pas Ouradour sur glane », comme disait avec l’élégance qu’on lui connait, l’adjointe Pécheux) . Pourtant il s’impose. Nous avons tous pris des photos, gardons-les précieusement et faisons nous-mêmes un mémorial des lieux. Peut-être le ferons-nous sur ce blog, si l’administrateur y consent. Parce que les lieux ont accueilli des maisons qui ont été aimées, dans lesquellles des fautais ont été heureux et avaient espéré continuer d’y vivre longtemps avec ceux qu’ils aimaient. Lors des pique niques de l’été, on voit encore des sanglots, des larmes à l’évocation des maisons perdues, même si l’on sait que pleurer ses morts et sa maison, n’est pas la même chose et que tout n’est pas égal…Qu’il y a un au-delà du prix consenti qui n’achète que des murs, pas le reste.
Il faut faire un mémorial des lieux, car ces lieux ont été aimés, mais surtout, ils ont été, aussi, les sépultures provisoires de ceux qui y sont morts… Il faut sanctuariser, et pour longtemps, le lieu dit de la cuvette, là où les gens sont morts. On ne peut envisager, sauf à être stupides et vils, d’y faire un golf ou un lieu ludique quelconque. Il ne peut être qu’une promenade, un lieu sans bruits, propice au recueillement, un jardin.
Le lieu de recueillement actuel reste insuffisant et est régulièrement sali. Il faut des mémoriaux à la hauteur des drames qui ont été vécus.
Oui, ce blog fait lien, il est investi pas beaucoup de gens qui le lisent, même s’ils ne s’y expriment pas. Contrairement à ce que pensent les affidés du mis en examen, au-delà du pont, beaucoup de gens ont compris ce que, eux, ne veulent pas voir, et nous sommes suivis, certains mois, par plus de 100.000 personnes… Impressionnant !
Merci fauxfautais
Voilà une belle initiative, fauxfautais.
POUR NE PAS OUBLIER…
Ce blog est un formidable lien entre tous ceux qui ne se connaissaient pas et qui sont unis par un même malheur. Tous les jours des centaines, parfois des milliers de personnes s’y connectent, preuve d’un besoin et d’une attente. Avec le temps cette catastrophe ne fait plus tout le temps l’actualité mais le blog est toujours riche en débats.
Sur le terrain, paysage de guerre avec les dernières maisons qui sont en train d’être déconstruites. On peine à reconnaître les lieux, à situer son ancienne maison, et pour ceux qui découvrent La Faute à imaginer quel terrible drame s’y est passé (pas de mémorial, pas de repères de crues). Il ne faudrait pas que les responsables de cette catastrophe qui n’ont jamais exprimé le moindre remord, sous prétexte de tourner la page, qu’on ne voit plus rien, nous entrainent seulement sur le terrain économique, commerçant, immobilier, touristique, du loisir et du ludique dans cette « cuvette de la mort ».
La Faute, ses habitants et ceux qui l’ont quittée ne pourront tourner la page que quand la justice sera passée. Pour rappeler ce que nous avons vécu, pour ne pas oublier nos vingt-neuf morts, je me propose de publier une photo par jour qui évoquera notre souffrance passée et actuelle, et ce jusqu’au procès.
…ET POUR QUE CELA NE RECOMMENCE PAS.
François Anil résume parfaitement l’état de fait sur notre commune. Etat que le Président Retailleau partage à 100%.
Il est temps de nous secouer localement pour avoir des digues dignes de ce nom.
La sécurité locale contre les inondations n’est toujours pas effective, dossiers, études, analyses ne sont que des pétards mouillés qui ralentissent les travaux urgents.
Lors de Xynthia, l’état fut capable de réagir rapidement passant outre les blablas administratifs pour définir les zones noires, pourquoi il n’en est pas de même pour nous mettre en sécurité?