La Faute sur Mer

« Mais l’Etat cherche à gagner du temps, à ménager les conséquences…
Et puis reconnaître l’urgence du danger, c’est avouer sa responsabilité passée, avouer qu’il savait qu’il fallait agir. »
En politique, ça s’appelle un « corner »
Fautaises, Fautais, nous n’avons pas à subir les conséquences de tous ces gens qui n’ont pas fait, que ne font pas, leur travail !
Les impôts augmentent, les commerçants perdent des clients !
Ce n’est pas à nous de subir les conséquences !
Qu’en pensez-vous ?
Ni pouces verts, ni pouces rouges, EXPRIMEZ-VOUS !

Bonjour, je suis surprise qu’en deux jours seulement 3 blogueurs soient intervenus (en faveur ou contre) les propos de monsieur Anil. Pourtant, il me semble tout à fait évident que seules des digues d’une hauteur suffisante pour faire face à une montée des eaux, peut être même au-delà des prévisions à échéance de la fin de notre siècle, d’un profil adéquat et donc reconnaissables comme suffisamment fiables pour pouvoir assurer la sécurité des Fautais (je dis bien suffisamment car on est jamais certain qu’un tsunami ne nous pend pas au bout du nez pas un jours ou l’autre). Certes il faudra en assurer l’entretien et pour cela rien de tel que des moutons pour enraciner et aussi chasser les lapins qui adorent y faire leurs terriers. Bon peut-être aussi faudrait-il commencer par le bon bout de la pelote c’est-à-dire par le tronçon de digue par où l’eau est passée en profilant les accès aux ports afin de permettre le passage des véhicules sans pour autant creuser la digue. Ce tronçon a certes été revu à la hausse, et nous savons tous de quelle manière, mais nous savons aussi tous que ce n’était que du trompe l’œil. Bon, moi, ce que j’en dit va peut-être attirer les foudres des uns, les hilarités d’autres, mais mon grand âge me permet de rester imperméable à tout cela.

Merci, François de rappeler ces vérités.
Notons, et dans la suite de mon post concernant le mémorial, que pour cette municipalité, les permis de construire sont plus importants que la mise en sécurité des personnes. Le mépris de la vie et le cynisme triomphent encore et toujours dans cette commune.