Trois ans après la tragédie de Xynthia, le Président du Conseil général, Bruno Retailleau, s’est rendu à L’Aiguillon-sur-Mer pour évoquer le Plan digues
« Pour éviter qu’un tel drame ne se reproduise le Conseil général est mobilisé depuis le premier jour », a indiqué Bruno Retailleau. Ainsi, en 2010 le Département a investi 11,3 milllions d’euros pour des travaux d’urgence. Ces travaux ont comblé les brèches et renforcé de manière provisoire les digues. En parallèle, le Conseil général a fait pression sur l’Etat pour que le Plan des submersions rapides tienne compte des spécificités vendéennes. Ainsi, l’amendement de Bruno Retailleau a permis de rehausser le taux de subvention de l’Etat sur les travaux de défense contre la mer à 40 %.
« Le Conseil général s’est également fortement investi dans l’élaboration du Plan vendéen de défense contre la mer à travers le financement de chantiers, la création d’une cellule d’appui à disposition des maîtres d’ouvrage et la mise en place d’un Plan de solidarité départemental avec les communes de L’Aiguillon et de La Faute », a poursuivi Bruno Retailleau.
En 2013, 15 millions d’euros ont été engagés pour des travaux sur le littoral comme sur la digue des grands relais, la digue de la pergola, la digue du Génie, le port de L’Aiguillon… Dans le Nord-Ouest Vendée, des travaux importants de protection des digues sont également engagés comme sur les digues Sud du Gois, la digue du Fort Larron (Noirmoutier-en-l’île) ou la digue Sébastopol (Barbâtre).
« Pour les chantiers les plus évidents, il aura fallu trois ans, a ensuite précisé Bruno Retailleau. Avant que les travaux ne démarrent, les gestionnaires d’ouvrages de défense contre la mer doivent se livrer à un véritable parcours du combattant pour pouvoir bénéficier du soutien financier de l’Etat. L’enchevêtrement des procédures allié à la multiplicité des acteurs et à la lenteur administrative freinent voire bloquent de nombreux dossiers. Le dispositif mis en place par l’Etat est d’une complexité redoutable. Avec une telle situation, le renforcement des digues n’est pas assuré ».
Pour conclure, le Président du Conseil général a souhaité mettre en avant trois solutions pour que les chantiers s’accélèrent : « le Conseil général de la Vendée exige une simplification des procédures, le recours à la procédure d’urgence et la désignation d’un interlocuteur unique et de proximité par l’Etat ».
3 réponses à to “Digues : moins de complexité administrative pour plus de protection (vendee.fr)”
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fr3 25 02 2013
les digues
http://www.youtube.com/watch?v=hbUwTzfsQ6k
Mazette, Renaud, je viens de voir sur la droite une rubrique : Xynthia / Twitter ! La classe.
Trop bien Renaud. T’es le meilleur.
Pour les procédures tatillonnes, tu as raison, mais c’est pas pour demain qu’on arrêtra cette usine à gaz. Directement lié au libéralisme, quand on demande plus de sécurité, la réponse n’est pas de réfléchir, mais de superposer des procédures, qui finissent d’ailleurs pas être incompatibles. Mais, qu’à cela ne tienne, on continue dans la connerie.
Ceci n’engage que moi, je suis parfaitement d’accord sur ce sujet avec notre Président de Vendée. Faisons les digues au plus vite en ayant recours à une procédure d’urgence plutôt que de s’époumoner sur les problèmes de PPRI et différents zonages. Une fois ceci fait, nous pourrons éventuellement demander une révision de ce PPRI qui parait pour beaucoup contraignant, en considérant la non transparence des digues.