Archive pour le 25 septembre 2014

Le tribunal correctionnel des Sables d’Olonne s’est déplacé jeudi à La Faute-sur-Mer, à l’endroit où 29 personnes sont mortes noyées dans la nuit du 27 au 28 février 2010.
Au milieu des herbes hautes, sous le vent léger et le soleil radieux, quatre piquets. Ils sont reliés par des rubans plastiques zébrés de rouge et de blanc, tendus pour matérialiser les «murs des maisons». Un panneau près du sol dit qui est mort là.«Monsieur Tabary et son petit fils, 60 ans et 2 ans.» Planté au milieu, un poteau marque deux repères. En rose, la hauteur du plafond. En jaune, celle atteinte par l’eau. Parfois, il n’y a que quelques centimètres d’écart. Parfois, c’est la même hauteur.
Jeudi, le tribunal correctionnel des Sables d’Olonne a effectué ce que la justice appelle un «transport sur les lieux». Dans une procession inédite à La Faute-sur-Mer, les magistrats en tête, suivis par les prévenus, puis par la longue cohorte des parties civiles, ont arpenté ce qui était des lotissements et n’est plus qu’un champ d’herbe et de gravats. Ici 29 personnes sont mortes dans la nuit du 27 au 28 février 2010, noyées dans la montée des eaux provoquée par la tempête Xynthia. Quatre responsables locaux sont poursuivis pour «homicides involontaires» : l’ancien maire de la commune, René Marratier, sa première adjointe et présidente de la commission d’urbanisme, Françoise Babin, le fils de cette dernière, agent immobilier, Philippe Babin et un entrepreneur du bâtiment de leurs amis, Patrick Maslin. Chacun dans leur fonction, ils n’ont cessé d’œuvrer pour que la zone, pourtant répertoriée comme à haut risque d’inondation, soit urbanisée de la manière la plus rapide et la plus dense possible.
Ils marchent devant avec leurs avocats, masse compacte et hâtive en costumes sombres, tandis que les parties civiles, en vêtements clairs ou colorés, cheminent doucement, s’arrêtent devant les panneaux signifiant les décès, marquent un silence. Le cortège s’engage sur la «digue Est», et le mot, qui revient en boucle depuis le début du procès, semble soudain tout à fait incongru. Un talus, à la limite, mais une «digue» ? L’ouvrage a pourtant été élargi de plus de deux mètres et rehaussé d’un mètre, comme le montre un marquage au sol. Mais même ainsi, il paraît vraiment bas. Et les eaux de l’estuaire de la rivière Le Lay, vraiment près. Ce sont elles qui l’ont submergée dans la nuit du 27 au 28 février 2010. Dans la zone qu’on appelle la «cuvette», parce que particulièrement creuse, un panneau signale la maison de la famille Bounaceur, avec seulement les âges des victimes : «73 ans, 43 ans, 13 ans, 4 ans». Elle était construite de plain-pied, comme presque toutes les autres. Le poteau jaune et rose indique que les flots ont atteint le plafond.
«C’est dur, dit une dame âgée en larmes, être ici, cela fait aussi revenir les bons souvenirs.» Nicole a perdu sa fille et son gendre. «Par là, montre-t-elle, j’allais promener leur chien. J’aimais beaucoup leur rendre visite. Ils étaient heureux. Ils avaient quitté Orléans pour réaliser leur rêve : vivre au bord de la mer.» Nicole voulait témoigner au procès mais son fils le lui a déconseillé. Elle regrette. «Cela m’aurait fait du bien. En écoutant les survivants, j’ai compris ce qu’ont pu vivre ma fille et mon gendre. Ils se sont battus… Leurs voisins les ont vus accrochés à leur gouttière. Après la tempête on est restés deux jours sans savoir ce qui leur était arrivé. On appelait toutes les heures le centre de crise, mais ils n’étaient pas encore sur la liste des décédés.»
Un peu en arrière, Thierry Berlemont, l’instituteur qui a sauvé de justesse ses deux filles adolescentes de la noyade (Libération du 15 septembre), pointe du doigt sa«maison» : «c’est le tas de gravats.» Lui-aussi a des «bons souvenirs» qui remontent malgré lui : «Par là, on allait à la plage. Là, près du port, mes filles ramassaient des crabes. Moi je pêchais dans le petit ruisseau. On a vécu ici 13 ans sans se douter de ce qui pouvait nous arriver. Je viens de la région des Sables d’Olonne, il y a beaucoup de talus comme celui-ci et pour nous c’est clair : petite digue veut dire petit risque. Quand on a acheté, ils nous l’ont répété : aucun danger, vous êtes protégés. Et encore, depuis, ils l’ont rehaussée. Ils ont fait une protection une fois que tout le monde était mort.»
A lui comme aux autres, les journalistes demandent si c’est «une bonne chose» que le tribunal ait fait ce déplacement. «Que les prévenus viennent, répond-t-il avec sa colère, cela ne change rien, ils connaissent par cœur. Mais que le tribunal sente cette impression de calme, de sérénité ça, oui. Le jour de Xynthia, il faisait beau comme ça. Et la nuit, vous vous retrouvez dans l’eau noire, gelée, prisonniers comme des rats, avec tout qui se fracasse, les cris de terreur.»
Au bout de la digue, alors que le niveau du terrain remonte sensiblement, se trouve un petit groupe de belles demeures que les démolitions ont épargnées. «Là, il n’y a pas eu d’eau», dit Thierry Berlemont. Là se trouve la maison de Philippe Babin, l’agent immobilier qui a vendu aux victimes les terrains. «Sur le point le plus haut.»
Près de cinq ans après le drame de La Faute sur Mer, le tribunal s’est déplacé aujourd’hui dans ce village de Vendée dans lequel 29 personnes avaient trouvé la mort lors du passage de la tempête Xynthia. Certaines familles de victimes n’étaient jamais revenues sur les lieux depuis cette nuit de février 2010.
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Les victimes qui le souhaitaient sont revenus sur les lieux. | Franck Dubray
Le tribunal était délocalisé sur les lieux du drame. L’occasion pour les juges de se rendrecompte réellement de la catastrophe. Pour certaines victimes aussi, de se souvenir.

Cette audience sur les lieux du drame était l’occasion pour les juges de se rendre compte del’étendue des dégâts, tant matériels qu’humains. Qu’est donc cette cuvette mortifère dont tout lemonde parle ? Représentés le long du parcours par des petites pancartes blanches, leslotissements et les familles touchés ce soir de février 2010 en Vendée, sont inscrits en touteslettres.
Pour les besoins de cette audience, des poteaux symbolisent aujourd’hui la hauteur des eaux,ainsi que celle des plafonds.

Passerelles, gravats et… lampadaires
470 maisons garnissaient un espace aujourd’hui en friche, où règnent comme seuls vestigeslampadaires, passerelles pour enjamber la digue, voix d’accès… et gravats des déconstructions.Alors forcément, les habitants de l’époque se souviennent de cette nuit d’horreur.
Dès leur arrivée, quelques-uns n’ont pu retenir leurs larmes. Certains s’y attendaient. D’autres nese pensaient pas aussi touchés. Les derniers se sont murés dans le silence, le recueillement. Lecortège de l’audience s’est d’ailleurs distendu au gré des haltes mortifères.
« Un aperçu »
Robert Marchal, habitant du lotissement des Amourettes à l’époque, n’a perdu personne ce soir-là.Sauf sa chienne. Dos à la cuvette, il se souvient. Il juge aussi de manière bienveillante cette visitede la justice sur les lieux. « Ca va leur donner un aperçu, pour ceux qui ne se sont jamaisdéplacés. Ce n’est pas négatif, c’est sûr qu’il vaut mieux se rendre compte sur place que dejuger sur du papier. »
Plus de quatre ans après le drame, magistrats, journalistes et victimes sont retournés jeudi sur les lieux du drame. Une friche a remplacé les pavillons…
Le retour sur les lieux du drame est forcément douloureux mais peut aider les familles dans leur deuil. © JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP
Devant la pancarte blanche portant les noms de son mari de 60 ans et de son petit-fils de 2 ans morts d’épuisement dans l’eau glacée lors de la tempête Xynthia, Elisabeth Tabary s’est réfugiée dans les bras d’un proche pour masquer sa douleur. « C’est dur, mais j’ai appris à maîtriser. Vous savez, on baigne dedans, c’est dans la continuité… Vous voyez le temps qu’il fait aujourd’hui », lâchait-elle pourtant courageusement peu avant en désignant jeudi après-midi le magnifique ciel bleu, au début de l’audience cruciale du tribunal des Sables-d’Olonne à La Faute-sur-Mer (Vendée), où 29 personnes sont mortes le 28 février 2010. Mais, au pied de la digue qui aurait dû les protéger, dans les anciennes ruelles autrefois bordées de coquets pavillons balnéaires désormais détruits et remplacés par une friche, Elisabeth Tabary a dû faire face, sur un terrain nu, aux bandes de chantier tendues à un mètre du sol par des piquets pour figurer son ancienne maison.
Lourd tribut
Et dans la ruelle, une simple petite pancarte blanche porte les noms de son mari et de son petit-fils, la plus jeune victime de la tempête. Des repères en PVC avec deux coudes ont été positionnés : l’un, jaune, indique la hauteur d’eau estimée et l’autre, rose, la hauteur de plafond de la maison. Les deux sont très proches. Devant une autre maison où sont décédées une mère et sa fille de 81 et 60 ans, les repères jaune et rose sont au même niveau… Une autre femme ne peut contenir ses larmes. Elle est aussitôt réconfortée par un proche.
En guise d’audience, c’est un long cortège avec les magistrats en tête, suivis des parties civiles et des journalistes mélangés, qui s’étire sur plusieurs centaines de mètres. Certains discutent, d’autres observent un silence quasi religieux. Le cortège arrive rue des Voiliers, un des lotissements qui a payé le plus lourd tribut. Devant la maison de la famille Bounaceur, la plus durement touchée, une plaque indique les âges des victimes : 73 ans, 43 ans, 13 ans, 4 ans… La hauteur d’eau estimée est à 10 cm du plafond.
« Ils étaient heureux »
« Je mesure 1,82 m, mon frère était plus petit que moi. Je ne vois pas comment il pouvait s’en sortir », murmure Jean-Loup Rousseau, frère de Patrice Rousseau décédé là avec son épouse Muriel, en montrant la hauteur d’eau dans la maison, bien au-dessus de sa tête. « Et je me pose la question… Si j’avais été là, est-ce que je m’en serais sorti ? » « Moi, je venais souvent chez ma fille et mon gendre et, là, je vois un tas de gravats… Ils habitaient là, ils étaient heureux », lâche, au bord des larmes, Nicole Rossignol, la mère de Muriel Rousseau. « Je savais que ça allait être assez compliqué, mais je voulais venir. » Peu avant le début de l’audience, des fleurs ont été déposées au pied de la stèle, installée au bout de la digue, sur laquelle ont été inscrits les noms des victimes.
« J’ai mis plus d’un an avant de pouvoir passer le pont » entre la commune voisine de L’Aiguillon-sur-Mer et La Faute-sur-Mer, explique Rémi Plaire, qui a perdu sa compagne et trouve « important » ce déplacement. « Ça va aider les gens, ça fera sûrement partie des points qui nous aident à faire le deuil », ajoute-t-il. « Moi, il y a 15 jours, je n’aurais pas pu vous parler. » Depuis son témoignage, cet homme « sent qu’il y a une tension qui est tombée ». « J’ai dormi presque deux nuits complètes, ça fait presque quatre ans et demi que ça ne m’était pas arrivé. Je pense que ça va beaucoup m’aider », confie-t-il. L’audience a duré une heure. Cinq prévenus, dont l’ancien maire de la commune René Marratier, comparaissent, principalement pour homicides involontaires, dans ce procès qui réunit plus de 120 parties civiles. Le procès doit durer jusqu’au 17 octobre, avant le jugement prévu le 12 décembre.
Le tribunal correctionnel des Sables d’Olonne s’est déplacé jeudi après-midi à La Faute-sur-Mer où 29 personnes sont mortes lors de la tempête xynthia le 28 février 2010. Une audience d’une heure le long de la digue qui a été immergée cette nuit là.

Xynthia : les parties civiles de retour à la Faute-sur-Mer © Mikaël Roparz-Radio France
Les magistrats, les parties civiles sont arrivés en car des Sables d’Olonne peu avant 15h. Pour soutenir les familles des victimes, des secouristes étaient aussi dans le cortège. Le déplacement du tribunal était un moment redouté par les parties civiles. Beaucoup d’entre elles ne sont plus revenues à la Faute-sur-Mer depuis cette nuit du 28 février où tout à basculé.

La fameuse digue de la Faute-sur-Mer. A cet endroit en friche, il y avait des lotissements © Mikaël Roparz-Radio France
Le cortège a parcouru, à pied, tout le quartier implanté au pied de la digue qui a été immergée il y a près de cinq ans. Une digue qui aurait dû les protéger. Les familles de victimes, les magistrats ont sillonné les anciennes ruelles autrefois bordées de coquets pavillons balnéaires désormais détruits et remplacés par une friche. Pour le tribunal, cette audience en plein air avait pour but de comprendre comment des familles entières ont pu être piégées.
« J’avais ma maison là » dit un ancien habitant de la Faute-sur-Mer. « On était bien. On a jamais pensé qu’il puisse y avoir un danger ici« . A la place de sa maison, il n’y a aujourd’hui que des bandes de chantier tendues à un peu plus d’un mètre du sol par des piquets. La marque jaune indique l’endroit jusqu’où l’eau est montée ce soir là.

La Faute-sur-Mer : des piquets pour symboliser la hauteur d’eau © Mikaël Roparz-Radio France
Le cortège s’est aussi arrêté rue des des Voiliers, un des lotissements qui a payé le plus lourd tribut. Une famille entière est morte. Dans ce quartier, 7 des 29 victimes ont trouvé la mort. Dans cette maison, la hauteur d’eau était estimée à 10 cm du plafond.
Au total, 472 maisons situées dans cette « cuvette mortifère » de La Faute sur Mer avaient été classées par l’Etat en zone d’extrême danger. L’audience a duré une heure. Elle reprendra lundi aux Sables d’Olonne.

Les parties civiles de retour à la Faute-sur-Mer © Mikaël Roparz-Radio France
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Le tribunal s’est déplacé sur les lieux du drame. | Photo: Franck Dubray/Ouest-France
Journée particulière, ce jeudi, au procès Xynthia. L’audience est délocalisée sur les lieux du drame, à la Faute-sur-Mer.
10 jours après l’ouverture du procès, la délocalisation à la Faute-sur-Mer en sera un moment fort. Juges, avocats, victimes et prévenus vont se déplacer ce jeudi après-midi sur les lieux où 29 personnes avaient perdu la vie en février 2010, surpris par la montée des eaux.
Des cars vont transporter dès 14h tous les acteurs du procès du centre des congrès des Sables-d’Olonne vers la Faute-sur-Mer. Le début de l’audience est prévue à 15 h. Pour l’occasion, un important dispositif de sécurité a été mis en place.
S’imprégner de la géographie des lieux
Le tribunal va parcourir le site et fera six haltes, à hauteur de maisons endeuillées. Près de la digue, celles-ci seront indiqués par un panneau. Chacun pourra alors visualiser les hauteurs d’eau, celles qu’il y avait dans les maisons, au niveau des toits, la hauteur des plafonds…
Des mâts, avec des couleurs fluorescentes, matérialiseront ces différents niveaux. La hauteur de la digue, avant la tempête, sera également mentionnée.

Les Sables-d’Olonne (France) – Le tribunal correctionnel des Sables d’Olonne déplace jeudi après-midi son audience à La Faute-sur-Mer, là même où 29 personnes sont mortes lors du passage de la tempête Xynthia en février 2010, un moment fort, redouté par les familles des victimes et les survivants.
« Certains n’y sont jamais revenus« , rappelle Renaud Pinoit, le président de l’association des victimes. « Très peu de personnes sont restées à La Faute. Il y a même des gens qui ne veulent plus habiter sur le littoral parce que, le bruit de l’eau, ça leur fait peur« .
Après une semaine de témoignages poignants, le tribunal et les parties civiles doivent arriver en bus sur les lieux pour 15h00.
La zone sera bouclée par des gendarmes et l’audience s’ouvrira officiellement dans la tristement célèbre « cuvette mortifère » de La Faute-sur-Mer, d’anciens marais inondables où les premiers habitants de la commune, des paysans, faisaient autrefois paître leurs vaches.
Le tribunal entamera son déplacement par la digue Est, celle qui a été submergée la nuit du 28 février 2010 par les effets conjugués d’une surcote du niveau de la mer liée à la tempête et d’une forte marée, qui ont fait déborder l’estuaire du Lay.
Puis il va cheminer de la digue vers la rue des Courlis, la rue des Bécassines, avant d’entrer dans le lotissement des Doris pour enfin terminer par la rue des Voiliers, des noms légers devenus synonymes du drame pour les survivants.
Dans le seul lotissement des Voiliers, sept des 29 victimes ont trouvé la mort.
La plupart des maisons ont été démolies et là où étaient érigés de coquets pavillons de vacances ou des résidence principale, ce ne sont que friches d’où surgissent ici et là les arbres qui avaient été plantés pour agrémenter les jardins.
– Terrains jusque-là réservés aux animaux –
Un choc supplémentaire pour ceux qui y ont vécu ou qui ont perdu ici des membres de leurs familles.
Pour rappeler les faits, un expert géomètre va implanter le long de la digue des panneaux à la hauteur des emplacements des maisons dans lesquelles des personnes sont décédées.
Lors du passage dans l’ancien lotissement des Doris seront aussi indiquées les hauteurs de plafond des maisons implantées sur les lieux ainsi que les hauteurs d’eau maximales atteintes.
De cette manière, les magistrats et les parties civiles pourront comprendre comment plusieurs des victimes ont été noyées, piégées dans leurs logement de plain pied dotés de volets électriques que l’irruption de l’eau a rendu impossibles à rouvrir.
Le long de la digue, qui a fait l’objet de travaux de relèvement depuis 2010, la hauteur réelle qu’elle avait au moment de la tempête sera aussi rappelée par des repères.
Aux origines du drame, le développement touristique de cette modeste petite commune balnéaire au cours des cinquante dernières années: de plus en plus de permis de construire ont été accordés sur des terrains jusque-là réservés aux animaux parce qu’inondables, toujours plus près de la digue, à un niveau de plus en plus bas.
Il s’agissait principalement de résidences secondaires ou de maisons où des retraités avaient investi toutes leurs économies pour finir leurs jours au bord de la mer.
Au total, 522 maisons ont été « déconstruites » par l’État dans la commune depuis le drame. Placées en « zones noires » après la tempête, ces maisons ont été rachetées, pour la plupart à l’amiable, par l’État avant leur déconstruction. D’autres ne l’ont été qu’à l’issue de procédures d’expropriation.
Cinq prévenus, dont l’ancien maire de la commune, René Marratier, comparaissent, principalement pour homicides involontaires, dans ce procès qui réunit plus de 120 parties civiles. Le procès doit durer jusqu’au 17 octobre, avant le jugement prévu le 12 décembre.
le 30/Mar/2020 à 09:11
Prefet de la Vendée
le 18/Mar/2020 à 12:02
Municipales à La Faute-sur-Mer : l’ancien maire René Marratier et ses colistiers n’obtiennent aucun siège (France Bleu)
le 16/Mar/2020 à 21:21
Municipales à La Faute-sur-Mer : l’ancien maire René Marratier et ses colistiers n’obtiennent aucun siège (France Bleu)
le 16/Mar/2020 à 20:58
Municipales à La Faute-sur-Mer : l’ancien maire René Marratier et ses colistiers n’obtiennent aucun siège (France Bleu)
le 16/Mar/2020 à 18:09
Les résultats du 1er tour des municipales 2020 La Faute-sur-Mer
le 16/Mar/2020 à 14:35
Municipales à La Faute-sur-Mer : l’ancien maire René Marratier et ses colistiers n’obtiennent aucun siège (France Bleu)
le 16/Mar/2020 à 12:53
Les résultats du 1er tour des municipales 2020 La Faute-sur-Mer
le 16/Mar/2020 à 12:12
Les résultats du 1er tour des municipales 2020 La Faute-sur-Mer
le 16/Mar/2020 à 07:18
Résultats partiels municipales 2020
le 16/Mar/2020 à 06:48
Résultats partiels municipales 2020
le 11/Mar/2020 à 08:05
Cérémonie de Commémoration – discours – Dimanche 1 mars 2020
le 08/Mar/2020 à 21:23
Dix ans après le drame de Xynthia, l’ancien maire de La Faute-sur-Mer en Vendée, bien que condamné, se représente (France 3)
le 08/Mar/2020 à 19:09
Cérémonie de Commémoration – discours – Dimanche 1 mars 2020
le 07/Mar/2020 à 13:13
Cérémonie de Commémoration – discours – Dimanche 1 mars 2020
le 06/Mar/2020 à 15:09
Cérémonie de Commémoration – discours – Dimanche 1 mars 2020
le 06/Mar/2020 à 03:03
Cérémonie de Commémoration – discours – Dimanche 1 mars 2020
le 06/Mar/2020 à 02:53
Cérémonie de Commémoration – discours – Dimanche 1 mars 2020
le 05/Mar/2020 à 09:01
communiqué de presse (Préfecture de Vendée)
le 29/Fév/2020 à 09:55
Dix ans après le drame de Xynthia, l’ancien maire de La Faute-sur-Mer en Vendée, bien que condamné, se représente (France 3)
le 29/Fév/2020 à 09:48
Xynthia : la vie, dix ans après la tempête (1/10) – Élisabeth, la résiliente (france bleu)
le 28/Fév/2020 à 07:19
Xynthia, 10 ans après. À La Faute-sur-Mer, le golf a remplacé les maisons disparues (Ouest France)
le 27/Fév/2020 à 11:12
communiqué de presse (Préfecture de Vendée)
le 27/Fév/2020 à 10:17
Xynthia : la vie, dix ans après la tempête (1/10) – Élisabeth, la résiliente (france bleu)
le 26/Fév/2020 à 16:32
Dix ans après le drame de Xynthia, l’ancien maire de La Faute-sur-Mer en Vendée, bien que condamné, se représente (France 3)
le 26/Fév/2020 à 07:47
Dix ans après le drame de Xynthia, l’ancien maire de La Faute-sur-Mer en Vendée, bien que condamné, se représente (France 3)
le 23/Fév/2020 à 20:25
Dix ans après le drame de Xynthia, l’ancien maire de La Faute-sur-Mer en Vendée, bien que condamné, se représente (France 3)
le 23/Fév/2020 à 18:36
Dix ans après le drame de Xynthia, l’ancien maire de La Faute-sur-Mer en Vendée, bien que condamné, se représente (France 3)
le 22/Fév/2020 à 17:26
Dix ans après le drame de Xynthia, l’ancien maire de La Faute-sur-Mer en Vendée, bien que condamné, se représente (France 3)
le 22/Fév/2020 à 08:06
Allez simple pour le maire de La Faute sur Mer (Ouest France)
le 22/Fév/2020 à 07:48
Xynthia : la vie, dix ans après la tempête (1/10) – Élisabeth, la résiliente (france bleu)