La Faute sur Mer

« Pour cela, je veux bien demander pardon »
Alors ce « BIEN » a t’il été dit ou pas? Ouest-France ne l’a pas entendu contrairement à l’AFP. Est-ce dû à l’élocution particulière de M. Marratier?
Pour ma part, je ne serai pas surpris de cette concession faite à ses avocats. Il n’est que de se souvenir des précautions oratoires des avocats de la défense saluant la douleur et le courage des victimes avant de leur poser des questions. Par ses murmures, la salle a vite fait entendre qu’elle n’était pas dupe de cette tactique visant à corriger l’image désastreuse de leur client.
Le « Pour cela » ne me satisfait pas plus. Cela limite la demande de pardon à son attitude vis à vis des victimes dont il reconnait qu’elle n’a pas été appropriée. Par contre, contrairement à ses avocats qui laissent déjà entendre qu’il a peut-être commis quelques erreurs mais pas tout seul, il ne dit un mot de la vingtaine de chefs d’accusation qui pèsent sur lui. Or, dans notre société, façonnée par la pensée chrétienne, avant de se faire pardonner il faut avouer ses fautes.