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Maîter Etienne Rosenthal, ici au côté de Corinne Lepage, représente la Fédération nationale des victimes d’accidents collectifs. | Franck Dubray
» La compassion fustigée par certains est nécessaire », pense l’avocat des victimes d’accidents collectifs. » Les victimes ont eu une place qu’on leur avait souvent niée. »
« Les habitants de cette cuvette n’ont jamais été considérés », a lancé ce matin maître Etienne Rosenthal au procès de la catastrophe Xynthia, aux Sables-d’Olonne. L’avocat de la Fenvac est le dernier représentant des parties civiles à plaider. La Fenvac, créée après un accident de train gare de Lyon, au début des années 1990, représente les victimes d’accidents collectifs.
Marquées à jamais par l’effroi
« Devant ce tribunal, avec beaucoup de cœur, quelque fois en pleur, les victimes se sont succédé. Pour leur famille, leurs amis, leurs voisins. Toujours sans haine. Elles vous ont parlé de leur vie à La Faute, de cette nuit d’horreur où elles ont perdu un enfant, un père, une mère. Parfois presque toute la famille. »
« Ceux qui ne sont pas morts sont marqués à jamais par l’effroi. Deux experts ont décrit cet effroi qui survient avant la noyade. Qui nécessite de ne pas réfléchir pour s’en sortir. On n’a pas le temps. Il faut prendre une décision. Quelque fois elle est bonne. Quelque fois elle est mauvaise. »
« Je garde en mémoire cette jeune fille, sauvée par son père ; et cet homme sauvé par sa fille. Plusieurs apnées dans l’eau froide, sans lumière, sans possibilité de se repérer, des objets qui sont autant d’obstacles. »
La compassion nécessaire
« Lors de ce procès, a remercié l’avocat, les victimes ont eu une place que souvent on veut leur nier. De la part de la défense. Ou parfois même des médias, qui s’en sont pris, pour certains, à l’effort de compassion, pourtant nécessaire, effectué par ce tribunal. »
« La compassion, fustigée par certains, est capitale dans ce procès, pour les habitants de cette cuvette. »
Traités avec mépris
« Longtemps, leur parole a été niée. Ils ont été traités avec un mépris dont on a pu se rendre compte au cours des débats. Avant la tempête, mais aussi après. »
» Les habitants de cette cuvette n’ont jamais été considérés, a poursuivi maître Etienne Rosenthal. Avant la tempête, comme habitant de La Faute ; et après, comme victimes potentielles. »
9 réponses à to “Xynthia. « Les habitants de cette cuvette n’ont jamais été considérés » (ouest France)”
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« Et je m’en vais, clopin clopant »…
Souvenons nous des propos de René, le pauvre petit maire sans grand moyen qui a dit au tribunal :
Il y avait, sûrement, dans la profondeur de la douleur et de la souffrance, le temps du deuil et de la compassion.
Admirons la douleur de ce pauvre René
merci merci mille fois a toux ceux qui ont eu de la compassion envers notre famille « les sinistrés » merci pour eux merci pour nous., avocats procureurs juges, président des juges, juge d’instruction, adavip …..merci de votre compassion qui enfin nous a tenu chaud au coeur. et aussi grand merci aux journalistes qui ne nous ont pas laché, certains plus que d’autres.
Nous avons enfin le statut de VICTIMES que tout un chacun nous refusait, voir nous en méprisait.
Il s’est quand même passé quelque chose à la faute sur mer et ce n’est pas un groupe de « petits sinistrés » qui en sont la cause, ce sont des personna gratta qui connaissent la justice qui ont trouvé que QUELQUE CHOSE NE TOURNAIT PAS ROND A LA FAUTE et qu’indépendamment de nous les victimes, il y avait quand même des
tournures de dossiers, dont celui de la protection des personnes qui avaient plus que duré depuis des lustres, permettant de se régaler sur la galette que représentait la « cuvette de la mort » Non ce ne sont pas les victimes qui ont dévoilé le poteau rose, mais le procureur au lendemain de xynthia qui a décidé de savoir comment cela se passait à la faute sur mer. Hélas c’était loin d’être clair, la preuve en est.Le déni de beaucoup de fautais ne voulant pas savoir ou connaître des secrets qui se cachaient dans les tiroirs de la mairie est incroyable. Xynthia a révélé la gérance de la mairie et l’ingérance des parties.
Une page est en train de se tourner pour les victimes, et là elles vont se retrouver seules avec leur passé, beaucoup sont soulagées, dont moi, pourquoi? seules des psys pourraient nous éclairer. Mais le 12 décembre sera peut être plus encore douloureux, préparons nous à l’affronter, ainsi que les suites et l’après.
Ces photos 5 jours après xynthia ….
Et si les résidents de ces mobilhomes avaient été présents ……combien de victimes en plus ?
Ne pas oublier ..
Très bien cette vidéo , il faudrait qu elle soit vue et entendue par tous ces gens qui défendent encore le maire et ses amis ….
Merci Jean Pierre pour ces « piqûres de rappel »
Je vous remets cette vidéo mise en ligne le 8 févr. 2011
https://www.youtube.com/watch?v=WeGsvHCkD20&list=UUncJqAptz9SzjY94DQGHxog&index=65
Elle permet de recadrer le débat, qui veut que les avocats de la défense axent leur plaidoirie sur la base de textes de loi, et non pas sur le « compassionnel ».
La démonstration est faite, même au plus haut niveau de l’état et voici ce qu’il était préconisé:
– » Il faut changer les procédures,IL FAUT CHANGER NOTRE FAÇON D’APPLIQUER LE DROIT, sortir du respect passif du respect d’une réglementation de plus en plus pesante… » ces mots sont ceux de Nicolas Sarkozy
(Président de l’époque et….. avocat)…
Alors, que les avocats de René Marratier, ne nous la jouent pas « respect du droit » comme pour les « Babin et consort » car leur « client » ne s’est pas privé en son temps de transgresser des principes de bonne intelligence et de précaution.
Pour faire simple, on met par la charrue avant les bœufs, si on ne sait pas ou se trouve le niveau, la cote de référence, on n’autorise pas, on ne permet pas de construire des maisons pour lesquelles le risque d’avoir ne serait-ce qu’un petit centimètre d’eau dans la salle à manger serait possible.
On ne délivre pas de permis de construire.
Le petit montage que j’avais fais à l’époque démontre bien quelques contradictions et aussi les avertissements prémonitoires relayé par bon nombre d’interlocuteurs avec la participation d’une « mouche du coche » terme très peu courtois d’un avocat imbus de sa personne à l’encontre d’une dame respectable.(comprendront ceux qui étaient présents le 16/10/2014 au tribunal pendant la plaidoirie du Bâtonnier des « Babin et consorts »).
La vidéo:…CONTRADICTIONS…..
« Compilation de quelques émissions traitant du drame de La Faute sur Mer. Comment un tel drame a-il pu trouver naissance, dans le non respect de précautions élémentaires, de la construction dans des zones dangereuses, et la non prise en compte des alertes météo. Ce drame aurait pu être très facilement évité, si une veille préventive efficace avait été mise en place par le conseil municipal et son maire. »
Non seulement pas reconnus et niées comme victimes, mais même lourdement maltraitées.
Me Lepage a parlé d’un maire unique en France par son incompétence, par l’accumulation de ses fautes, fautes aggravées, constantes, s’étalant sur les 25 ans de son règne,.,
On ne m’ôtera pas de l’idée que le couple Babin/ Marratier se tient mutuellement par la barbichette, et que tout n’est pas dévoilé dans leurs petits arrangements en famille.
Demain, le Procureur de la République nous donnera ses réquisitions et nous saurons à quoi nous en tenir.
Reste la très bonne tenue de ce procès, très didactique et qui fera sans doute date dans l’édification d’une jurisprudence et dans l’instauration d’une culture du risque. Espérons-le, très au-delà du cas d’école des trois très sordides personnages qui ont confisqué la municipalité pour leurs propres intérêts pendant un quart de siècle.