DOCUMENT RTL – Dans la nuit du 27 au 28 février 2010, la tempête Xynthia frappait l’ouest de la France. 53 personnes ont péri, dont 29 dans la seule commune de la Faute-sur-Mer.

Cinq ans jour pour jour. Dans la nuit du 27 au 28 février 2010, la tempête Xynthia frappait l’ouest de la France. 53 personnes ont péri, noyées sous 2,80 mètres d’eau. « Je ne sais pas si c’était une vague. Il y a eu quelque chose à un moment donné. J’étais avec des collègues et je leur ai dit ‘c’est fini pour moi’. J’ai cru que j’allais couler ». En pleine partie de pêche, Yann Aujard ne peut oublier cette journée où Xynthia s’est abattu sur les côtes.
Cinq ans après, les blessures sont toujours ouvertes à la Faute-sur-Mer où 29 personnes ont trouvé la mort dans cette seule commune. Des blessures physiques mais surtout psychologiques et économiques alors que 600 maisons ont été détruites sous la force du vent et des vagues. « On arrive plus à passer l’année. On a trop de frais et moins de rentrée d’argent par rapport à ce qu’on avait avant. Les salariés je les ai gardés mais là, je n’en peux plus. Je suis en redressement judiciaire, je suis ruiné », regrette Yann Aujard.
Revaloriser la ville
Pour la municipalité, l’objectif est de redonner ses lettres de noblesse à cette ville meurtrie par les vagues. « La Faute-sur-Mer est un magnifique territoire qui a été le plus meurtri de France depuis la dernière guerre. 20% du territoire déconstruit, moins 30% de population ça n’est jamais arrivé ailleurs. Il fallait un effort de solidarité nationale, régionale, départementale », a déclaré le maire, Patrick Jouin.
Une solidarité réelle alors que l’État a dépensé 150 millions pour construire des maisons. Une somme, « relativement raisonnable », qui représente à peine 10% du budget de reconstruction de la commune. Pour renaître et retrouver un nouveau souffle, la ville propose notamment de reconvertir l’ancien camping dévasté en parc paysager pour associer promenade en famille, place de skate pour les jeunes ou boulodrome pour les aînés. Autre grand chantier, la rénovation du port pour les professionnels et la création d’une zone à sec.
2 réponses à to “Tempête Xynthia : 5 ans après, la Faute-sur-Mer veut renaître (RTL)”
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Beaucoup d’erreurs dans le texte des journalistes :
« 600 maisons détruites sous la force des vagues et du vent » ??????,
« l’état a dépensé 150 millions pour construire des maisons » ???
on se doute que cela veut dire déconstuire , mais le lecteur moyen qui a déjà tout oublié de Xinthia ne doit rien comprendre …..
Le maintien de RM au pouvoir sur 4 mandats a permis un urbanisme au pas de charge avec des effets d’enrichissement du commerce local, disons mécaniques. Les commerçants ont encaissé les bénéfices sans avoir à faire d’efforts. On pourrait faire remarquer aux commerçants que travailler 3 mois pour vivre 12 est un luxe que peu de gens peuvent se permettre. Entre temps, la crise est venue et les 20% de manque à gagner sont aussi à comptabiliser. Tout le monde fait attention et a réduit la voile. Si on vient en vacances, c’est moins longtemps et on limite les dépenses. Ce n’est pas spécifique à La Faute.
Il faut que les commerçants travaillent l’hiver ailleurs. C’est la seule solution. La crise est là, et elle va durer. Et enfin, qu’ils renoncent à l’idée que tout pourrait recommencer comme avant. La crise est là et elle va durer. Destruction des maisons ou pas.
Je me souviens d’un hôtelier restaurateur de La Tranche qui fermait son établissement une partie de l’année ; il avait une grosse affaire qui tournait bien. Mais l’hiver il avait un autre travail et il faisait les réparations de son établissement lui-même avec son fils. Et pourtant, c’était il y a plus de 20 ans, avant le fort de la crise que nous vivons actuellement.