Patrick Jouin, maire de la Faute-sur-Mer, a présenté lundi les mesures mises en place à l’approche des grandes marées.

La marée du siècle est une marée au coefficient exceptionnel qui se produit une fois tous les 18 ans environ. Elle aura lieu le samedi 21 mars avec uncoefficient de 119 à 17h34. Les élus et la population se préparent à cet évènement hors normes qui nécessitent la mise en place de mesures de prévention.
À La Faute-sur-Mer, l’objet de toutes les attentions se situe aux abords de la lagune de La Belle Henriette. Ici vient d’être construite une digue, longue de 580 mètres, qui a été totalement « rénovée » depuis octobre 2014. Notamment pour faire face justement à ces grandes marées etprotéger les habitations des submersions marines.
Les habitants Fautais bénéficient d’une nouvelle protection qui répond notamment aux critères environnementaux.
L’action des élus Fautais présentée en 3 points

- les travaux de consolidation des digues et du cordon dunaire
- la permanence des élus et agents municipaux qui veillent tout au long de l’année à la sécurité
- le réseau de bienveillance (mesure permettant, grâce au réseau de voisinage, d’accompagner les personnes les plus sensibles en cas d’alerte)

L’aménagement de ces protections a un coût
- 40 % prises en charge par l’État
- 15 % par le département de la Vendée
- 15 % par le région Pays de la Loire
- 30 % par le commune de La Faute-sur-Mer, soit environ 500 000 € financé par un emprunt

3 réponses à to “LA FAUTE-SUR-MER : LA COMMUNE SE PRÉPARE À LA MARÉE DU SIÈCLE (sudvendeeinfo.tv)”
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
parmi les mesures prises par la municipalité il est mentionné : travaux de consolidation des digues et du Cordon Dunaire ; pour les digues d’accord c’est un commencement . Par contre la consolidation du cordon dunaire me semble un point qui ne fait pas encore l’unanimité :Je ne parle pas de l’obstruction de la dune sur les passages pour accéder aux plages , mais plus généralement il me semble avoir lu dans plusieurs conclusions de réunion sur la Belle Henriette qu’il n’est plus question de consolider la dune (la nature se régulant elle même !)ceci peut être aussi contestable mais me semble définitivement arrêté. Si d’autres ont des commentaires à ce sujet ; pour l info ….
Complément d’interrogation : cette digue ne fait effectivement que 580 métres .. on aurait pu espérer que le chemin dessus permette d’accéder à la passerelle refaite l’année dernière et bien non ! trop évident,
Attendons le prochain PAPI dans 20 ou 30 ans ….
Bonsoir à tous,
La situation n’est déjà pas facile, mais la maîtrise de la langue française semble être, elle aussi, difficile pour les rédacteurs du site de sudvendee ; jugez par vous-même :
« La marée du siècle est une marée au coefficient exceptionnel qui se produit une fois tous les 18 ans environ »
Les siècles ont bigrement raccourci !
« Ici vient d’être construite une digue, longue de 580 mètres, qui a été totalement « rénovée » depuis octobre 2014 »
La digue vient d’être construite, ET elle a été totalement rénovée, de plus depuis Octobre 2014 !
On comprend mieux que l’incohérence soit le maître mot.
Quel pourcentage de maisons de la commune cette partie de digue protège-t-elle, directement comme indirectement ?
D’ailleurs, ne sait-on pas depuis fort longtemps, qu’une protection ne vaut que si elle est continue !?
Les ouvertures béantes des accès aux plages, sur toute la longueur de la commune ne doivent pas contribuer à cette nécessaire continuité!?
Qu’y a-t’il donc à protéger en priorité autour de la Belle Henriette ?
Est-ce là également qu’une nouvelle passerelle a été financée ? (Pour quel bénéfice ?)
N’étant pas derrière cette protection, je n’ai plus qu’à me faire livrer du sable tous les 18 ans 😉
Ce sont des interrogations, donc si d’aucun d’entre vous a des éléments de réponse, ils seront les bienvenus.
Bien cordialement
ps : je ne suis pas revenu sur les questions qui concernent le bien fondé de ces travaux, à savoir :
– ce point de fragilité qu’est l’ancien estuaire du Lay à cet endroit
– les techniques choisies pour ces « constructions-rénovations », sachant que toutes ne sont pas adaptées