
A partir du 16 novembre et jusqu’au 4 décembre, le palais de justice de Poitiers va accueillir un procès XXL : le procès en appel de la tempête Xynthia. L’heure est aux préparatifs.
Trois semaines d’audience, de nombreux journalistes pour le couvrir, le palais de justice de Poitiers travaille depuis plusieurs mois à l’organisation de ce procès Xynthia. Fait exceptionnel, il se déroulera dans la grande salle des pas perdus.Trois cent quarante sièges vont être installés pour suivre les débats, 42 places seront réservées à la presse qui bénéficiera en plus spécialement d’une salle de travail. Des autorisations de stationnement doivent être délivrées aux télévisions pour installer devant le palais, sur la place Alphonse Lepetit, leurs cars régie.
Des paravents opaques pour délimiter la salle d’audience.
La difficulté pour le palais de justice c’est de continuer à fonctionner pendant ce procès. Pour cela, la salle d’audience éphémère sera entourée de paravents opaques, les magistrats pourront circuler autour pour se rendre à leurs autres audiences, il s’agit aussi de pouvoir continuer à accueillir le public.
Cinq personnes au portique de sécurité contre 2 actuellement.
Pour éviter tout problème durant la tenue de ce procès Xynthia, la sécurité à l’entrée du palais va être renforcée. Il y aura 5 personnes postées au portique contre 2 actuellement. En attendant la tenue de ce procès les magistrats continuent leur travail sur ce dossier Xynthia.
2 réponses à to “Poitiers : le palais de justice transformé pour le procès Xynthia (France Bleue)”
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@Jacqeline
Vous voulez surement dire justiciable…
La sémantique a parfois la vie dure. « Les emplois fictifs », « Outreau » et bien d’autres encore ne sont pas non plus justiciables. Il s’agit d’appellations, qui ont valeurs de signifiés, comme lorsque l’on « boit un verre », ce n’est pas le verre que l’on boit mais bien son contenu.
Et oui, on peut en apprendre tous les jours si on s’en donne la peine (et c’est sans ironie de ma part).
Je ne savais pas qu’une tempête pouvait être justifiable. On en apprend tous les jours.