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Sur la digue du Platin face à la Casse de la Belle-Henriette, Jean-François Girard, Denise Fampou et Brigitte Tesson. | Ouest-France
Denise Fampou, maire de Douala, est venue découvrir les mesures prises après Xynthia. Située sur un estuaire, sa ville, est aussi confrontée au risque de submersion.
Me Denise Fampou, avocate, est maire de la commune d’arrondissement de Douala. Cette dernière est venue en visite à la mairie de La Faute, accompagnée par Brigitte Tesson, 1re adjointe aux Sables-d’Olonne. Elle y a été reçue par Jean-François Girard, conseiller municipal délégué. Intrigué par cette démarche, ce dernier a posé la question : « Pourquoi avoir choisi la Vendée et plus particulièrement Les Sables-d’Olonne et La Faute-sur-Mer pour cette visite ? »
« Nous sommes préoccupés par les problèmes liés au risque de submersion marine, lui a répondu son hôte. C’est notre cabinet de conseil qui nous a orientés vers cette destination, compte tenu de votre expérience consécutive à la catastrophe que vous avez subie. »
Une réponse à to “La Faute-sur-Mer. Une élue camerounaise en visite dans la commune (Ouest France)”
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Bonsoir à tous
C’est là une démarche courageuse.
Si cette personne rencontre les bonnes personnes, elle sera bien informée : comment les zones fragiles ont été occupées, comment l’alerte ne s’est pas faite, comment l’Etat (les contribuables) a financé la destruction (élargie) des habitats en « zone de danger » (définie par le même état), et comment, surtout, depuis l’événement, peu de chantiers ont été lancés.
Ailleurs, et ici dans le passé, l’homme s’est battu pour se protéger.
Aujourd’hui, il faut attendre quelle tendance l’emportera :
– soit : « la nature reprend toujours ses droits » + « il est moins coûteux de déplacer les populations que de les protéger »
– soit « ce que que aïeux ont conquis et défendu avec les moyens de leur époque » + « les moyens d’aujourd’hui rendent possible tout défi »
Il semblerait que malheureusement, l’avenir du littoral français soit suspendu à un équilibre économique : est-ce que cela coûte plus ou moins de « protéger » ou de « déplacer » ?
Le Cameroun sera certainement confronté à la même logique.
Par malchance, il n’existe aucune boule de cristal qui puisse garantir qu’un choix est meilleur que l’autre.
Vous verrez que le discours officiel évoluera, que ce qui nous était promis hier n’est plus d’actualité aujourd’hui, …
A l’heure des choix, chacun n’a que ses intimes convictions pour l’aider à se prononcer.
Défendre les côtes ou non, là se résume la question.
En attendant, plusieurs années après Xynthia, La Faute n’est toujours pas protégée, alors que l’île de Ré l’est.
Chacun se forgera son opinion …
Excellente soirée à tous