La Faute sur Mer

Xynthia, un procès pour rien
par
Thierry Libaert. Professeur des Universités en sciences de la communication, collaborateur scientifique à l’université catholique de Louvain.

Christophe Roux-Dufort
Professeur titulaire en gestion de crise. Faculté des Sciences de l’Administration de l’Université Laval

… « La plus grande leçon de l’histoire est que les humains ne tirent pas les leçons de l’histoire. »

http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/xynthia-un-proces-pour-rien-536545.html

En préambule à leurs auditions, le président du tribunal indique aux prévenus qu’ils ont le droit de se taire ou de mentir mais indique aux témoins qu’ils sont passible de poursuites s’ils ne disent pas la vérité.
Petit exercice de logique pour trouver le menteur: quels sont les intérêts réciproque de M. Veillard et de M. Marratier de mentir?
Surtout quand ce dernier ne s’est pas privé de son droit tout au long du procès. Un autre petit exemple: M. Marratier a répété sur différentes variantes que de mémoire d’ancien La Faute n’avait jamais connu de telles inondations. Mais quand, dans sa plaidoirie, son avocat veut démontrer que M. Marratier a informé sa population, il fait état d’un article du bulletin municipal retraçant l’historique des tempêtes qui ont balayé cette commune. Ce n’était qu’en 2009, la mémoire des anciens est un peu défaillante.
Pour occuper les longues soirées d’hiver, on peut rechercher dans les compte-rendus de la Fenvac ces nombreuses contradictions qui fourmillent. Les juges se sont donné quatre mois pour y parvenir dans leur dossier encore plus épais.