À La Faute-sur-Mer, René Marratier a lancé sa campagne depuis deux mois. Condamné après à la tempête Xynthia, qui avait provoqué la mort de 29 personnes dans la commune, son équipe affirmait qu’il pourrait exercer sa fonction de maire. Ce n’est pas l’avis de la préfecture rendu ce 27 janvier 2020.
Depuis plusieurs semaines à La Faute-sur-Mer, la question semait le trouble dans les esprits. René Marratier, s’il remportait les élections municipales, pourrait-il exercer sa fonction de maire ? Son équipe martelait que oui. Laurent Hugé, l’autre tête de liste, que non.
L’imbroglio résidait autour de la condamnation de René Marratier, maire de 1989 à 2014, à deux ans de prison avec sursis et à l’interdiction d’exercer une fonction publique, lors du procès qui avait suivi Xynthia. La tempête avait causé la mort de 29 personnes dans la commune.
Ce lundi 27 janvier, la préfecture a donné sa réponse sur cette éligibilité « après consultation des administrations centrales compétentes ». Si elle ne cite jamais le nom de René Marratier, elle indique qu’« une personne condamnée à une interdiction définitive d’exercer une fonction publique ne saurait valablement prétendre à exercer la fonction de maire ou des fonctions d’adjoint au maire qui impliquent d’exercer des missions d’agents de l’État ».
Une réponse à to “Municipales. Selon la préfecture, l’ancien maire de La Faute-sur-Mer ne pourra pas être maire (Ouest France)”
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Sa posture d ancien élu revenchard qui se sent victime d un état persécuteur est pathologique et incurable.
Un combat personnel aux antipodes de ce qu une commune attend d un futur maire qui par essence se doit d être tourner vers les autres.